Le passage en force du chef de l`Etat ivoirien pour se maintenir au pouvoir vient de jeter un grand émoi dans le cœur de ses concitoyens, avec l`annonce de la dissolution de la Commission Electorale Indépendante (C.E.I) et celle du gouvernement.
Cette prise de décisions unilatérales et suicidaires de Monsieur Laurent Gbagbo vient non seulement balayer du revers de la main tous les acquis ayant permis de connaitre une avancée significative dans la résolution de la crise, suite aux différents accords, mais surtout la sortie du chef de l`Etat est totalement en porte-à-faux avec la constitution.
En effet, nous voudrions rappeler à toutes fins utiles que contrairement à la défunte Commission Nationale Electoral (C.N.E) de 2000 prise par décret et dirigée alors par Camille Odjé sous la junte du Général Robert Guéi, un nouveau cadre juridique et institutionnel a été élaboré à travers la Constitution pour donner naissance à la Commission Electorale Indépendante. Dès lors, la CEI, aussi bien que les autres institutions, tirent leur légitimité sur la base des fondements de la Constitution et n`est en aucun cas le fruit d`un décret et donc à la merci de qui que ce soit, encore moins du chef de l`Etat.
De cette mise au point, nous voudrions faire les observations suivantes :
La constitution en son article 48 donne plein pouvoir au chef de l`Etat d`agir dans une prise de décision aux fins de régler certaines crises dès lors que celles-ci mettent en péril l`équilibre et le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels. Pour ce faire, note toujours l`article 48, le Président de la République doit nécessairement sinon obligatoirement consulter le Président de l`Assemblée Nationale et celui du Conseil constitutionnel. C`est au sortir de la consultation de ces deux (2) institutions de la République que lui-même, en tant que chef de l`Etat, doit par la suite informer la nation par message, précise l`article 48. Par ailleurs, l`Assemblée nationale doit obligatoirement se réunir de plein droit ajoute le même article 48.
Or, qu`est-ce que nous constatons ? Le Chef de l`Etat, Monsieur Laurent Gbagbo dans son attitude machiavélique doublée d`un air autocratique foule aux pieds la constitution et comme un dictateur martèle tout seul la dissolution de la CEI et du gouvernement.
Nous voudrions, de ce fait, rappeler à l`opinion national et internationale que depuis le déclenchement de la crise militaro-politique en Cote d`Ivoire, l`opposition dans son ensemble et le Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix en particulier a, à chaque occasion, dénoncé la prise en otage des institutions de l`Etat de Côte d`Ivoire par monsieur Laurent Gbagbo. Ces institutions auxquelles il s`accroche et croit défendre avec bec et ongles durant le déroulement de toute cette crise.
Egalement, à travers des déclarations en date du 02 décembre 2009 et celle du 12 janvier 2010, nous, Fondation Espoir du PDCI, révélions le laboratoire obscur du FPI et ses alliés dont les têtes de pont sont Gervais Coulibaly, Blé Goudé, Etchien Etchin et Désiré Tagro ; nous dénoncions également la politique mafieuse et dictatoriale du régime de monsieur Laurent Gbagbo. Nous dénoncions surtout sa mainmise sur le bon déroulement du processus de sortie de crise ainsi que son désir de ne pas aller aux élections. Car il est conscient de sa minorité.
L`autre constat majeur, c`est que monsieur Gbagbo Laurent vient par son dernier message radio-télévisé du 12 février 2010 étaler sa mauvaise foi de ne jamais respecter ses engagements encore moins d`honorer ses signatures et avoir de respect pour ses pairs.
Comment donc une affaire qui met à mal le bon fonctionnement d`une institution de la République (la quatrième d`ailleurs), et qui a déjà causé la destruction de certains édifices symbolisant l`Etat à l`intérieur du pays puisse t-elle connaitre un dénouement grotesque et lapidaire avec la déclaration de Monsieur Laurent Gbagbo ?
Naturellement, le chef de l`Etat et ses alliés ayant orchestré un mensonge et jeté l`opprobre sur monsieur Beugré Mambé, Président de la CEI pour l`évincer de son poste et prendre le contrôle de cette institution afin de tripatouiller les résultats des prochaines élections, ont été pris en flagrant délit de mensonges. Ainsi, pour sauver leur face, monsieur Laurent Gbagbo s`adosse à l`article 48 pour démettre Mambé.
En conséquence de ce qui suit, nous dénonçons la dictature de Laurent Gbagbo, son non respect pour le peuple de Côte d`Ivoire, la manipulation qu`il fait de la Constitution.
Lui, le soit disant défenseur de cette Constitution a-t-il consulté le Président de l`Assemblée nationale et celui de la Cour constitutionnelle avant de s`adresser à la nation et dissoudre la CEI ?
Qu`advient-il alors de tous les acquis des différents accords ayant permis à la Côte d`Ivoire d`emprunter la voie de la paix au sortir de cette crise ?
Nous estimons que par cette déclaration, monsieur Laurent Gbagbo lui-même vient de signer l`arrêt de mort des Accords politiques de Ouaga (APO).
Nous disons donc non, car trop c`est trop !
Nous réaffirmons, de ce fait, notre soutien ferme à monsieur Beugré Mambé Robert qui reste et demeure le seul et unique président de la CEI.
Nous ne nous reconnaissons plus en monsieur Laurent Gbagbo comme le président encore moins le Chef d`Etat de Côte d`Ivoire.
Nous ne reconnaitrons jamais la nouvelle CEI qu`il entend mettre en place. Au cas échéant, nous assisterons à un bicéphalisme au niveau de la présidence de la CEI.
Nous ne reconnaitrons pas le futur gouvernement de Gbagbo qui naîtra après sa déclaration.
Mieux, nous exigeons dès maintenant la date du premier tour de l`élection présidentielle qui doit être organisé par monsieur Beugré Mambé sous la supervision du Premier ministre, Soro Guillaume.
Nous encourageons le Premier ministre à achever son travail qu`il a commencé pour la sortie de crise.
Nous apportons notre soutien total à la déclaration du RHPD qui ne reconnait plus Gbagbo Laurent comme chef d`Etat de la République de Côte d`Ivoire.
Nous nous réservons donc le droit d`agir de quelque nature et de quelque manière que ce soit en tout lieu et en tout temps.
Nous lançons dès ce jour un mot d`ordre de boycott civil ponctué par des actions concrètes sur toute l`étendue du territoire national et invitons le peuple de Côte d`Ivoire à prendre ses responsabilités et s`opposer à la dictature de Laurent Gbagbo.
Notre opération de pétition nationale contre TAGRO et pour les élections ici et maintenant a déjà enregistré un million trois cent cinquante mille signatures (1.350.000). Au regard de ce succès et vu l`urgence de l`actualité nationale, nous passons à la vitesse supérieure. Nous lançons, dès ce jour, l`Opération ``Pétition Nationale`` devant toutes les préfectures et sous-préfectures de Cote d`Ivoire. Il s`agira pour le peuple de Côte d`Ivoire de déposer leur pétition devant les préfets et sous-préfets du pays, pour dire qu`il en a marre.
La fondation décide de ce qui suit :
Nous lançons l`"opération Epervier" sur toute la Cote d`Ivoire. Elle va se dérouler autour des actions concrètes suivantes :
-La poursuite de l`opération pétition pour les élections ici et maintenant,
-Lance l`opération ``pétition éclatée`` devant toutes les préfectures et sous-préfectures de Côte d`Ivoire
-Demande à la jeunesse de Cote d`Ivoire de s`apprêter à faire le sacrifice suprême en se mobilisant pour le soutien du président Beugré Mambé
-Soutient la déclaration du RHDP qui ne reconnait plus Gbagbo comme chef de l`Etat de la Côte d`Ivoire et demande à tous les jeunes de siffler en tout lieu et en tout temps pour marquer la fin du régime de Gbagbo,
La Fondation lance le boycott citoyen sur toute l`étendue du territoire national : c`est-à-dire plus de paiement d`impôt, plus de paiement de facture d`eau, de facture d`électricité, plus de paiement de toutes les taxes et autres frais de l`Etat, plus de paiement de ticket de Bus…
Nous créons, dès aujourd`hui, la cellule des vigiles de la Fondation. Ces vigiles au nombre de 500 auront pour mission première d`assurer la sécurité de Robert Beugré Mambé et seront à la disposition de tous les leaders politiques du Pdc-Rda pour assurer leur sécurité ainsi les symboles du parti.
Jeunes de Cote d`Ivoire, la lutte devient intéressante, nous devons y croire,
Je vous remercie.
Fait à Abidjan le 14 février 2010
Le Président de la
Fondation Espoir du PDCI
Zié Daouda COULIBALY
PEWELEGNAN
Cette prise de décisions unilatérales et suicidaires de Monsieur Laurent Gbagbo vient non seulement balayer du revers de la main tous les acquis ayant permis de connaitre une avancée significative dans la résolution de la crise, suite aux différents accords, mais surtout la sortie du chef de l`Etat est totalement en porte-à-faux avec la constitution.
En effet, nous voudrions rappeler à toutes fins utiles que contrairement à la défunte Commission Nationale Electoral (C.N.E) de 2000 prise par décret et dirigée alors par Camille Odjé sous la junte du Général Robert Guéi, un nouveau cadre juridique et institutionnel a été élaboré à travers la Constitution pour donner naissance à la Commission Electorale Indépendante. Dès lors, la CEI, aussi bien que les autres institutions, tirent leur légitimité sur la base des fondements de la Constitution et n`est en aucun cas le fruit d`un décret et donc à la merci de qui que ce soit, encore moins du chef de l`Etat.
De cette mise au point, nous voudrions faire les observations suivantes :
La constitution en son article 48 donne plein pouvoir au chef de l`Etat d`agir dans une prise de décision aux fins de régler certaines crises dès lors que celles-ci mettent en péril l`équilibre et le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels. Pour ce faire, note toujours l`article 48, le Président de la République doit nécessairement sinon obligatoirement consulter le Président de l`Assemblée Nationale et celui du Conseil constitutionnel. C`est au sortir de la consultation de ces deux (2) institutions de la République que lui-même, en tant que chef de l`Etat, doit par la suite informer la nation par message, précise l`article 48. Par ailleurs, l`Assemblée nationale doit obligatoirement se réunir de plein droit ajoute le même article 48.
Or, qu`est-ce que nous constatons ? Le Chef de l`Etat, Monsieur Laurent Gbagbo dans son attitude machiavélique doublée d`un air autocratique foule aux pieds la constitution et comme un dictateur martèle tout seul la dissolution de la CEI et du gouvernement.
Nous voudrions, de ce fait, rappeler à l`opinion national et internationale que depuis le déclenchement de la crise militaro-politique en Cote d`Ivoire, l`opposition dans son ensemble et le Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix en particulier a, à chaque occasion, dénoncé la prise en otage des institutions de l`Etat de Côte d`Ivoire par monsieur Laurent Gbagbo. Ces institutions auxquelles il s`accroche et croit défendre avec bec et ongles durant le déroulement de toute cette crise.
Egalement, à travers des déclarations en date du 02 décembre 2009 et celle du 12 janvier 2010, nous, Fondation Espoir du PDCI, révélions le laboratoire obscur du FPI et ses alliés dont les têtes de pont sont Gervais Coulibaly, Blé Goudé, Etchien Etchin et Désiré Tagro ; nous dénoncions également la politique mafieuse et dictatoriale du régime de monsieur Laurent Gbagbo. Nous dénoncions surtout sa mainmise sur le bon déroulement du processus de sortie de crise ainsi que son désir de ne pas aller aux élections. Car il est conscient de sa minorité.
L`autre constat majeur, c`est que monsieur Gbagbo Laurent vient par son dernier message radio-télévisé du 12 février 2010 étaler sa mauvaise foi de ne jamais respecter ses engagements encore moins d`honorer ses signatures et avoir de respect pour ses pairs.
Comment donc une affaire qui met à mal le bon fonctionnement d`une institution de la République (la quatrième d`ailleurs), et qui a déjà causé la destruction de certains édifices symbolisant l`Etat à l`intérieur du pays puisse t-elle connaitre un dénouement grotesque et lapidaire avec la déclaration de Monsieur Laurent Gbagbo ?
Naturellement, le chef de l`Etat et ses alliés ayant orchestré un mensonge et jeté l`opprobre sur monsieur Beugré Mambé, Président de la CEI pour l`évincer de son poste et prendre le contrôle de cette institution afin de tripatouiller les résultats des prochaines élections, ont été pris en flagrant délit de mensonges. Ainsi, pour sauver leur face, monsieur Laurent Gbagbo s`adosse à l`article 48 pour démettre Mambé.
En conséquence de ce qui suit, nous dénonçons la dictature de Laurent Gbagbo, son non respect pour le peuple de Côte d`Ivoire, la manipulation qu`il fait de la Constitution.
Lui, le soit disant défenseur de cette Constitution a-t-il consulté le Président de l`Assemblée nationale et celui de la Cour constitutionnelle avant de s`adresser à la nation et dissoudre la CEI ?
Qu`advient-il alors de tous les acquis des différents accords ayant permis à la Côte d`Ivoire d`emprunter la voie de la paix au sortir de cette crise ?
Nous estimons que par cette déclaration, monsieur Laurent Gbagbo lui-même vient de signer l`arrêt de mort des Accords politiques de Ouaga (APO).
Nous disons donc non, car trop c`est trop !
Nous réaffirmons, de ce fait, notre soutien ferme à monsieur Beugré Mambé Robert qui reste et demeure le seul et unique président de la CEI.
Nous ne nous reconnaissons plus en monsieur Laurent Gbagbo comme le président encore moins le Chef d`Etat de Côte d`Ivoire.
Nous ne reconnaitrons jamais la nouvelle CEI qu`il entend mettre en place. Au cas échéant, nous assisterons à un bicéphalisme au niveau de la présidence de la CEI.
Nous ne reconnaitrons pas le futur gouvernement de Gbagbo qui naîtra après sa déclaration.
Mieux, nous exigeons dès maintenant la date du premier tour de l`élection présidentielle qui doit être organisé par monsieur Beugré Mambé sous la supervision du Premier ministre, Soro Guillaume.
Nous encourageons le Premier ministre à achever son travail qu`il a commencé pour la sortie de crise.
Nous apportons notre soutien total à la déclaration du RHPD qui ne reconnait plus Gbagbo Laurent comme chef d`Etat de la République de Côte d`Ivoire.
Nous nous réservons donc le droit d`agir de quelque nature et de quelque manière que ce soit en tout lieu et en tout temps.
Nous lançons dès ce jour un mot d`ordre de boycott civil ponctué par des actions concrètes sur toute l`étendue du territoire national et invitons le peuple de Côte d`Ivoire à prendre ses responsabilités et s`opposer à la dictature de Laurent Gbagbo.
Notre opération de pétition nationale contre TAGRO et pour les élections ici et maintenant a déjà enregistré un million trois cent cinquante mille signatures (1.350.000). Au regard de ce succès et vu l`urgence de l`actualité nationale, nous passons à la vitesse supérieure. Nous lançons, dès ce jour, l`Opération ``Pétition Nationale`` devant toutes les préfectures et sous-préfectures de Cote d`Ivoire. Il s`agira pour le peuple de Côte d`Ivoire de déposer leur pétition devant les préfets et sous-préfets du pays, pour dire qu`il en a marre.
La fondation décide de ce qui suit :
Nous lançons l`"opération Epervier" sur toute la Cote d`Ivoire. Elle va se dérouler autour des actions concrètes suivantes :
-La poursuite de l`opération pétition pour les élections ici et maintenant,
-Lance l`opération ``pétition éclatée`` devant toutes les préfectures et sous-préfectures de Côte d`Ivoire
-Demande à la jeunesse de Cote d`Ivoire de s`apprêter à faire le sacrifice suprême en se mobilisant pour le soutien du président Beugré Mambé
-Soutient la déclaration du RHDP qui ne reconnait plus Gbagbo comme chef de l`Etat de la Côte d`Ivoire et demande à tous les jeunes de siffler en tout lieu et en tout temps pour marquer la fin du régime de Gbagbo,
La Fondation lance le boycott citoyen sur toute l`étendue du territoire national : c`est-à-dire plus de paiement d`impôt, plus de paiement de facture d`eau, de facture d`électricité, plus de paiement de toutes les taxes et autres frais de l`Etat, plus de paiement de ticket de Bus…
Nous créons, dès aujourd`hui, la cellule des vigiles de la Fondation. Ces vigiles au nombre de 500 auront pour mission première d`assurer la sécurité de Robert Beugré Mambé et seront à la disposition de tous les leaders politiques du Pdc-Rda pour assurer leur sécurité ainsi les symboles du parti.
Jeunes de Cote d`Ivoire, la lutte devient intéressante, nous devons y croire,
Je vous remercie.
Fait à Abidjan le 14 février 2010
Le Président de la
Fondation Espoir du PDCI
Zié Daouda COULIBALY
PEWELEGNAN