Gbagbo veut des hommes à sa solde
Laurent Gbagbo veut avoir tous les leviers du processus électoral avant de daigner mettre son fauteuil en jeu.
Le président Laurent Gbagbo s’est servi de la crise à la Cei pour régler plusieurs problèmes à la fois. Avec pour seul et unique objectif : aller aux élections, non pas comme un mouton, mais en étant sûr de les gagner face à Bédié et Alassane Ouattara, respectivement candidats du Pdci-Rda et du Rdr. Pour atteindre cet objectif qui l’obsède, il lui faut des hommes à sa solde. Car à la différence du Conseil constitutionnel où il a nommé Yao Paul N’Dré, un fidèle parmi les fidèles, le candidat de la mouvance présidentielle n’avait pas, jusqu’à la dissolution, vendredi, de la Commission électorale indépendante d’emprise sur la machine électorale. Robert Mambé, jaloux de son indépendance, a tenu tête au chef de l’Etat. Le verrou Mambé sauté, Gbagbo peut tranquillement recomposer la nouvelle Cei. Les tractations vont bon train. Sur sa short list, des sources proches du palais avancent les noms de Tia Koné. Le président de la Cour suprême a été reçu par Gbagbo en présence de Pascal Affi N’Guessan, président du Fpi. Selon les mêmes sources, le chef de l’Etat garde sous la main son joker : Amoikon Edjampan Tiémélé. Les négociations avec le député Pdci-Rda d’Abengourou seraient très avancées. Tous ceux qui ont vu M. Edjampan, vendredi, parmi le parterre d’invités au baptême de la 48ème promotion des étudiants de l’Ena, cérémonie qui avait pour parrain Laurent Gbagbo, ont vite fait le rapprochement entre les deux hommes. Un cadre Pdci pour remplacer un autre. Le candidat-président est à la manœuvre. Voici les hommes «neutres» qu’il propose pour organiser des élections propres, transparentes et ouvertes.
J. R.K
Laurent Gbagbo veut avoir tous les leviers du processus électoral avant de daigner mettre son fauteuil en jeu.
Le président Laurent Gbagbo s’est servi de la crise à la Cei pour régler plusieurs problèmes à la fois. Avec pour seul et unique objectif : aller aux élections, non pas comme un mouton, mais en étant sûr de les gagner face à Bédié et Alassane Ouattara, respectivement candidats du Pdci-Rda et du Rdr. Pour atteindre cet objectif qui l’obsède, il lui faut des hommes à sa solde. Car à la différence du Conseil constitutionnel où il a nommé Yao Paul N’Dré, un fidèle parmi les fidèles, le candidat de la mouvance présidentielle n’avait pas, jusqu’à la dissolution, vendredi, de la Commission électorale indépendante d’emprise sur la machine électorale. Robert Mambé, jaloux de son indépendance, a tenu tête au chef de l’Etat. Le verrou Mambé sauté, Gbagbo peut tranquillement recomposer la nouvelle Cei. Les tractations vont bon train. Sur sa short list, des sources proches du palais avancent les noms de Tia Koné. Le président de la Cour suprême a été reçu par Gbagbo en présence de Pascal Affi N’Guessan, président du Fpi. Selon les mêmes sources, le chef de l’Etat garde sous la main son joker : Amoikon Edjampan Tiémélé. Les négociations avec le député Pdci-Rda d’Abengourou seraient très avancées. Tous ceux qui ont vu M. Edjampan, vendredi, parmi le parterre d’invités au baptême de la 48ème promotion des étudiants de l’Ena, cérémonie qui avait pour parrain Laurent Gbagbo, ont vite fait le rapprochement entre les deux hommes. Un cadre Pdci pour remplacer un autre. Le candidat-président est à la manœuvre. Voici les hommes «neutres» qu’il propose pour organiser des élections propres, transparentes et ouvertes.
J. R.K