Après une lecture minutieuse de la situation socio-politique dans notre pays, la Côte d’ivoire, marquée notamment par la dissolution du gouvernement et de la Commission Electorale Indépendante consécutive à l’affaire des 429 030 personnes croisées en interne par la CEI., il me paraît plus que nécessaire de rompre le silence.
En effet, depuis bientôt deux ans, j’ai décidé expressément de conserver le profil bas malgré la situation sociale, économique et politique peu reluisante de notre mère patrie. Continuer de garder ce silence pourrait s’apparenter à n’en point douter à une complicité de l’implosion qui se profile à l’horizon.
Aussi, ai-je suivi avec beaucoup d’intérêts les récentes déclarations du camp présidentiel et de l’opposition. Convaincu que ces prises de positions présagent, si l’on n’y prend garde, d’une perspective sombre pour le peuple de Côte d’Ivoire, je voudrais, en toute humilité, en appeler au dépassement de soi, à la hauteur d’esprit et surtout à l’apaisement.
J’exhorte l’ensemble de la classe politique au dialogue et au compromis, gages d’un retour à la sérénité au sein de la population déjà éprouvée par plusieurs années de paupérisation.
La situation de nos compatriotes qui devaient s’améliorer après les différents accords signés dans plusieurs capitales africaines et françaises s’empire de façon grave. Les présents délestages d’électricité, le manque d’eau potable, le manque de logements et d’emplois et le repli identitaire en sont du reste légions.
C’est pourquoi, j’invite vivement les forces vives de la nation à sceller l’Union sacrée autour de la Côte d’Ivoire malade et appauvrie.
En définitive, tout en appelant la société civile notamment les religieux à s’impliquer davantage dans la résolution pacifique de cette crise, j’invite la communauté internationale à continuer de conjuguer des efforts au profit de la Côte d’Ivoire jusqu’au retour de la paix définitive, de la réconciliation nationale et surtout de l’unité nationale.
Que Dieu protège la Côte d’Ivoire.
Fait à Bruxelles, le 15 Février 2010
Ibrahim Coulibaly
En effet, depuis bientôt deux ans, j’ai décidé expressément de conserver le profil bas malgré la situation sociale, économique et politique peu reluisante de notre mère patrie. Continuer de garder ce silence pourrait s’apparenter à n’en point douter à une complicité de l’implosion qui se profile à l’horizon.
Aussi, ai-je suivi avec beaucoup d’intérêts les récentes déclarations du camp présidentiel et de l’opposition. Convaincu que ces prises de positions présagent, si l’on n’y prend garde, d’une perspective sombre pour le peuple de Côte d’Ivoire, je voudrais, en toute humilité, en appeler au dépassement de soi, à la hauteur d’esprit et surtout à l’apaisement.
J’exhorte l’ensemble de la classe politique au dialogue et au compromis, gages d’un retour à la sérénité au sein de la population déjà éprouvée par plusieurs années de paupérisation.
La situation de nos compatriotes qui devaient s’améliorer après les différents accords signés dans plusieurs capitales africaines et françaises s’empire de façon grave. Les présents délestages d’électricité, le manque d’eau potable, le manque de logements et d’emplois et le repli identitaire en sont du reste légions.
C’est pourquoi, j’invite vivement les forces vives de la nation à sceller l’Union sacrée autour de la Côte d’Ivoire malade et appauvrie.
En définitive, tout en appelant la société civile notamment les religieux à s’impliquer davantage dans la résolution pacifique de cette crise, j’invite la communauté internationale à continuer de conjuguer des efforts au profit de la Côte d’Ivoire jusqu’au retour de la paix définitive, de la réconciliation nationale et surtout de l’unité nationale.
Que Dieu protège la Côte d’Ivoire.
Fait à Bruxelles, le 15 Février 2010
Ibrahim Coulibaly