x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le mardi 16 février 2010 | Le Patriote

Bassam, Dabakala, Tafiré, Agnibilékro - Les populations se révoltent contre le régime Gbagbo

Le régime de Laurent Gbagbo devra faire face dans les jours à venir à un vaste mouvement de contestation de son autorité sur l’ensemble du territoire suite à la décision qu’il a prise de dissoudre le Gouvernement et la CEI. Hier, les populations de certaines villes de l’intérieur du pays ont dit non à ce qu’elles considèrent comme une dictature rampante. Ainsi, la population a marché à Agnibilékrou, Bassam, Dabakala, Tafiré, etc. pour exprimer son ras-le-bol au régime de Gbagbo. A Dabakala, c’est près d’un millier de personnes qui est descendue dans les rues de manière spontanée pour crier leur indignation. La procession est partie du rond-point de la ville jusqu’à la base de l’ONUCI en passant par la Préfecture. C’est par des cris de « Gbagbo dehors ! Gbagbo dehors ! » que les manifestants ont mis fin à leur marche en procédant à la lecture d’une motion de protestation contre Gbagbo. Lecture faite par Coulibaly Souleymane, président départemental du RJR, au nom de la jeunesse du RHDP. Le DDCA, Aboubakary Coulibaly, que nous avons joint, a réaffirmé son soutien aux manifestants. A Bassam, malgré la mobilisation de la société civile qui s’est rendue au rond-point de la ville, la marche n’a pas pu avoir lieu. « Nous avons attendu en vain le mot d’ordre de nos directions respectives », s’est désolé l’un des organisateurs que nous avons pu joindre. Il a, par la suite, réaffirmé la détermination des populations à mettre en œuvre, le moment venu, le mot d’ordre de l’opposition. A Tafiré, c’est plus d’un millier d’Ivoiriens qui ont manifesté. Conduite par Ouattara Mohamed (DLC d’ADO), Traoré Soungalo (JPdci), Konaté Yacouba (Mfa), la marche a pris fin à la sous-préfecture où une motion de protestation contre le régime Gbagbo a été lue. En somme, les manifestants ont bruyamment exprimé leur colère face à la décision de Gbagbo de dissoudre la CEI, l’organe chargé d’organiser les élections censées mettre fin à la crise qui secoue le pays depuis bientôt dix ans.

I. B. Kamagaté.
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ