Il s'est agi d'examiner ensemble la situation politique nationale. Vous savez que le président de la République et le Premier ministre viennent de prendre une décision importante. Le président a décidé de dissoudre la Cei suite au blocage que nous avons observé après le scandale des 429.000 pétitionnaires litigieux et de dissoudre la Cei elle-même, le gouvernement, de reconduire le Premier ministre et de le charger de constituer un nouveau gouvernement qui va donner une chance à la paix en Côte d'Ivoire. Et par rapport à cela, le Premier ministre a décidé d'engager des consultations. Nous avons échangé, nous lui avons communiqué notre entière disponibilité pour appuyer le gouvernement, pour appuyer le Premier ministre, que nous soutenons totalement la décision qui a été prise puisque nous la considérons comme salutaire. Nous considérons que c'est une décision courageuse qui permet au pays de sortir de l'impasse, et de restaurer l'autorité de l'Etat. Parce que ces dernières semaines, nous avons observé toute sorte d'entrave à la mise en œuvre du programme de sortie de crise. Nous avons observé des appels à la désobéissance, nous avons observé toutes choses qui ne participent pas de la quiétude et qui ne permettent pas au pays d'avancer. Alors que nos compatriotes souffrent, alors que le pays est coupé en deux depuis 8 ans, nous sommes dans une crise, la pauvreté grandit, il faut que les acteurs politiques fassent preuve de maturité, il faut que le gouvernement fasse preuve de fermeté pour que la Côte d'Ivoire puisse enfin sortir de cette crise rapidement par des élections. C'est pour cela que nous avons soutenu la décision prise par le président de la République. Et nous avons demandé au Premier ministre qui nous a affirmé son engagement à poursuivre dans l'Accord politique de Ouaga, nous lui avons assuré qu'il bénéficie de notre entière disponibilité, de notre soutien total. Que nous comptons sur lui pour que le gouvernement fasse plus de preuve de fermeté et que le programme de sortie de crise soit conduit avec célérité pour que dans les meilleurs délais, nous allions aux élections.
Il est question de la formation d'un nouveau gouvernement. Le Fpi a-t-il fait des propositions ?
Nous avons dit que nous faisons entièrement confiance au président et au Premier ministre. Ce n'est pas la présence du Fpi en tant que parti qui est importante. Ce qui est important, c'est que la Côte d'Ivoire dispose d'un vrai gouvernement à l'intérieur duquel les ministres vont parler le même langage, vont faire preuve de solidarité, vont respecter les institutions de l'Etat, et ne vont rien entreprendre pour gêner la marche du gouvernement. Des ministres qui seront au service de l'Etat, de la République et non au service des partis politiques. Parce que le gouvernement n'est pas là pour satisfaire les aspirations des partis. Le gouvernement est là pour travailler pour la Côte d'Ivoire, pour travailler pour les Ivoiriens, pour ramener la paix dans notre pays. Et c'est pour cela que nous ne souhaitons pas un gouvernement de partis politiques.
Avez-vous un format pour la constitution de la Cei ?
La Cei doit être une Cei qui inspire confiance à tous. Avec un président n'appartenant à aucun bord politique. Donc c'est cela qui nous parait essentiel. Ceci posé, nous faisons confiance au président de la République, au Premier ministre pour nous proposer une Cei qui ne va pas travailler contre un parti quel qu'il soit. Mais qui va travailler pour des élections transparentes et crédibles. Donc pas une Cei au service d'un clan, pas une Cei contre un clan. Mais une Cei au service de la transparence et de l'équité dans l'organisation des élections.
Quel commentaire faites-vous sur la déclaration du Rhdp qui dit ne pas reconnaître le chef de l'Etat ?
Nous considérons que ce sont des propos irresponsables. Le Rhdp dit ne pas reconnaître le président sur la base de l'utilisation de l'article 48. Mais, je crois que le Rhdp oublie que c'est grâce à cet article 48 que leurs candidats sont actuellement dans la course électorale. Et c'est grâce à cet article 48 que Beugré Mambé est devenu président de la Cei. Puisque cette Cei a été conçue par l'article 48. On ne peut pas jouir des bienfaits d'une disposition de la Constitution et condamner cette même disposition lorsqu'elle vous porte préjudice parce que vous vous êtes mis hors de la loi. Aujourd'hui, les Ivoiriens doivent comprendre que le Rhdp s'est totalement disqualifié, discrédité. Que ce n'est pas une organisation qui mérite la moindre attention des Ivoiriens. Parce qu'elle n'est pas là pour travailler dans l'intérêt de la Côte d'Ivoire. Cette organisation n'a pas été créée pour contribuer à ramener la paix en Côte d'Ivoire. Elle a été créée pour permettre à des individus de poursuivre obstinément des intérêts partisans. Pour revendiquer le pouvoir sans chercher à savoir dans quel état se trouve la Côte d'Ivoire. Or le pouvoir d'accord, mais la Côte d'Ivoire d'abord. Et nous, nous voulons le pays, un pays réunifié. Les intérêts partisans sont des questions qui peuvent se régler par la suite. Il faut que le gouvernement s'attache à privilégier les consultations avec tous ceux qui veulent que la Côte d'Ivoire avance. Si le Rhdp n'a pas pour préoccupation la réunification du pays, la paix en Côte d'Ivoire, que le Rhdp soit mis à l'écart pour que le gouvernement marche avec les Ivoiriens qui veulent la paix pour leur pays.
Propos recueillis par
Jules Claver Aka
Il est question de la formation d'un nouveau gouvernement. Le Fpi a-t-il fait des propositions ?
Nous avons dit que nous faisons entièrement confiance au président et au Premier ministre. Ce n'est pas la présence du Fpi en tant que parti qui est importante. Ce qui est important, c'est que la Côte d'Ivoire dispose d'un vrai gouvernement à l'intérieur duquel les ministres vont parler le même langage, vont faire preuve de solidarité, vont respecter les institutions de l'Etat, et ne vont rien entreprendre pour gêner la marche du gouvernement. Des ministres qui seront au service de l'Etat, de la République et non au service des partis politiques. Parce que le gouvernement n'est pas là pour satisfaire les aspirations des partis. Le gouvernement est là pour travailler pour la Côte d'Ivoire, pour travailler pour les Ivoiriens, pour ramener la paix dans notre pays. Et c'est pour cela que nous ne souhaitons pas un gouvernement de partis politiques.
Avez-vous un format pour la constitution de la Cei ?
La Cei doit être une Cei qui inspire confiance à tous. Avec un président n'appartenant à aucun bord politique. Donc c'est cela qui nous parait essentiel. Ceci posé, nous faisons confiance au président de la République, au Premier ministre pour nous proposer une Cei qui ne va pas travailler contre un parti quel qu'il soit. Mais qui va travailler pour des élections transparentes et crédibles. Donc pas une Cei au service d'un clan, pas une Cei contre un clan. Mais une Cei au service de la transparence et de l'équité dans l'organisation des élections.
Quel commentaire faites-vous sur la déclaration du Rhdp qui dit ne pas reconnaître le chef de l'Etat ?
Nous considérons que ce sont des propos irresponsables. Le Rhdp dit ne pas reconnaître le président sur la base de l'utilisation de l'article 48. Mais, je crois que le Rhdp oublie que c'est grâce à cet article 48 que leurs candidats sont actuellement dans la course électorale. Et c'est grâce à cet article 48 que Beugré Mambé est devenu président de la Cei. Puisque cette Cei a été conçue par l'article 48. On ne peut pas jouir des bienfaits d'une disposition de la Constitution et condamner cette même disposition lorsqu'elle vous porte préjudice parce que vous vous êtes mis hors de la loi. Aujourd'hui, les Ivoiriens doivent comprendre que le Rhdp s'est totalement disqualifié, discrédité. Que ce n'est pas une organisation qui mérite la moindre attention des Ivoiriens. Parce qu'elle n'est pas là pour travailler dans l'intérêt de la Côte d'Ivoire. Cette organisation n'a pas été créée pour contribuer à ramener la paix en Côte d'Ivoire. Elle a été créée pour permettre à des individus de poursuivre obstinément des intérêts partisans. Pour revendiquer le pouvoir sans chercher à savoir dans quel état se trouve la Côte d'Ivoire. Or le pouvoir d'accord, mais la Côte d'Ivoire d'abord. Et nous, nous voulons le pays, un pays réunifié. Les intérêts partisans sont des questions qui peuvent se régler par la suite. Il faut que le gouvernement s'attache à privilégier les consultations avec tous ceux qui veulent que la Côte d'Ivoire avance. Si le Rhdp n'a pas pour préoccupation la réunification du pays, la paix en Côte d'Ivoire, que le Rhdp soit mis à l'écart pour que le gouvernement marche avec les Ivoiriens qui veulent la paix pour leur pays.
Propos recueillis par
Jules Claver Aka