Présent à la table ronde des petits déjeuners des communicateurs bénévoles de la majorité présidentielle, qui s`est tenue le jeudi 04 février 2010, le Ministre Lida Kouassi a porté des accusations graves sur la Compagnie Ivoirienne d`Electricité et son Président, M. Marcel Zadi Kessy. Il a déclaré en substance : lors du " complot de la Mercédès noire ", complot qui consistait à faire un coup d`Etat contre l`ordre constitutionnel, dans la nuit du 07 et 08 janvier 2001, au moment où le chef de l`Etat séjournait à Mama, j`ai organisé la riposte et après avoir été informé que le cerveau du complot (Ibrahim Coulibaly dit IB) se rendait à la télévision pour passer son message, j`ai voulu faire couper l`électricité à Cocody pour l`empêcher de parvenir à ses fins. J`ai alors contacté le responsable de la CIE qui m`a fait savoir que seul le Président Marcel Zadi Kessy pouvait prendre une telle décision. L`ancien Ministre de la Défense ajoute que, lorsqu`il s`est adressé à M. Zadi, celui-ci aurait refusé de s`exécuter, au motif qu`il allait d`abord demander l`autorisation à la France. Et lorsque M. Lida lui a rétorqué que c`était pour des raisons de sécurité d`Etat, M. Marcel Zadi Kessy ne se serait toujours pas exécuté au motif que Cocody abrite des chancelleries. L`ancien Ministre affirme qu`il a alors menacé de traiter son interlocuteur comme une cible militaire s`il ne s`exécutait pas, ce qui expliquerait le départ en exil du président Marcel Zadi Kessy. Et de conclure, qu`au regard du passé, la situation de délestage annoncée par la CIE cacherait quelque chose. Après la parution de cet article dans le quotidien Le Temps, l`accusant de non collaboration avec les autorités gouvernementales en janvier 2001, le président Marcel Zadi Kessy a bien voulu nous accorder cette interview, non pas pour répondre à l`ancien Ministre de la Défense, mais pour dire sa part de vérité sur cette affaire. En sa qualité de Président de la Compagnie Ivoirienne d`Electricité, il explique également les causes du délestage actuel en Côte-d`Ivoire.
M. le Président, récemment dans plusieurs journaux dont un le quotidien ``Le Temps `` qui en a fait un large écho, l`ancien ministre de la Défense, M Moïse Lida Kouassi, a fait une déclaration liée aux événements de 2001. Il indique qu`en 2001, il vous avait sollicité, en sa qualité de ministre de la Défense, pour couper le courant à Cocody et que vous auriez refusé. Il en a déduit que vous seriez en complicité avec les assaillants qui étaient prêts à attaquer le pays ce jour-là. Cela appelle-t-il un commentaire de votre part ?
Monsieur Lida Kouassi m`a effectivement appelé cette nuit là, il m`a demandé d`interrompre l`électricité, non pas à Cocody, comme il le soutient dans sa déclaration, mais plutôt au Plateau, pour isoler la Radio. J`ai dit non ! Pourquoi ? Parce que le plateau est le cerveau de l`Etat ivoirien, de la plupart des ambassades étrangères et de toutes les banques et autres institutions financières dont on sait le poids dans notre économie. Cela, beaucoup de gens ne le savent peut-être pas. Il y a, en effet, dans ces bureaux et même la nuit, toutes sortes de machines sophistiquées à usage divers. Dans ces conditions là, on ne sait jamais le poids du préjudice que l`on pourrait causer en coupant l`électricité. Après lui, le ministre Boga Doudou (paix à son âme) m`a également contacté. Je lui ai répondu la même chose et lui ai dit qu`il ne me revenait pas de prendre une décision aussi lourde de conséquences.
Selon nos informations, en 2002, à la faveur de la crise du 19 septembre, l`on vous a demandé de couper l`électricité au Nord du pays et vous aviez refusé. Pourquoi ?
En effet, par la suite, quand il y a eu la rébellion en 2002 et qu`on m`a demandé d`interrompre la fourniture de l`électricité dans le Nord, j`ai dit, pourquoi ?
De façon contractuelle, j`ai le devoir de fournir l`électricité à tous les habitants de Côte d`Ivoire, de quelque région et de quelque religion qu`ils soient. C`est un service public et en tant que tel, nous devons l`assumer comme un sacerdoce.
Par conséquent, il ne me revient pas de prendre quelque décision que ce soit qui dépassent mes compétences. Si je coupais l`électricité et l`eau au Nord du pays et qu`il survenait des morts dans les hôpitaux et une épidémie dans la région consécutive à des maladies hydriques, qui en assumerait les conséquences ?
En plus de ces raisons, laisser à l`abandon un outil de production, comme j`ai pu le constater dans certains pays en guerre, conduit à la destruction de tout le réseau.
La Côte d`Ivoire aurait reculé et aurait mis encore des décennies pour reconstruire à coup de milliards des réseaux détruits par la guerre.
Je n`ai donc pas pour vocation à couper l`électricité, sauf si les contraintes d`exploitation me l`imposent comme c`est le cas actuellement, où nous vivons des coupures liées à un déficit de production. Interrompre la fourniture de l`électricité pour fait de guerre, est une prérogative exclusive de l`Etat. Et en tant que Ministre de la Défense à l`époque, M. Lida Kouassi aurait pu me réquisitionner, en accord avec le ministre de tutelle, ministre des mines et de l`énergie. Or il ne l`a pas fait.
Il dit avoir également échangé avec un de vos collaborateurs, le Directeur de CIE Cocody…
Non ! Il n`y a pas de directeur CIE à Cocody ! Peut-être parle-t-il du Directeur régional d`Abidjan Nord qui couvre aussi le quartier de Cocody. Mais là aussi, j`affirme qu`il n`a pas eu le moindre entretien avec ce directeur là. C`est plutôt avec le Ministre BOGA Doudou que Monsieur Kouadio Kouamé, alors Directeur Régional d`Abidjan Nord a eu à s`entretenir de la question et c`est ce Directeur qui a dit au ministre BOGA qu`une telle décision ne relève pas de sa responsabilité et qu`il fallait qu`il s`adresse à moi en tant que Président de la Compagnie. Du reste, cela se comprend.
Dans sa déclaration, Monsieur Lida Kouassi affirme vous avoir dit, en substance : Si vous n`arrêtez pas l`électricité, je vous considérerai comme complice des rebelles et en tant que tel, comme une cible militaire.
Il ne m`a jamais tenu de tels propos. Ces mots sont tellement graves que je m`en serais souvenu. Dans tous les cas, il ne m`a jamais rien dit de tel.
Mais, est-ce qu`il vous a menacé de quelque autre manière ? Après le refus bien sûr !
Je le dis et je le répète, il ne m`a jamais menacé.
Pourquoi êtes-vous donc allé en exil à la suite de cette affaire ?
C`est trop dire que de parler d`exil. De plus, mon départ en France n`a pas eu lieu en Janvier 2001 comme il le prétend. C`est beaucoup plus tard, en octobre 2002, que j`ai effectué ce séjour en France. A cette époque là, la situation dans notre pays était si trouble que bon nombre d`ivoiriens, parmi lesquels de hauts responsables, ont choisi de quitter le pays pour un temps. C`était mon cas.
Ce n`est donc pas en 2001, que vous êtes parti ?
C`est exact. Je suis parti en 2002.
Donc votre départ n`est pas en rapport avec les événements de 2001 et les échanges que vous avez eu avec M. Lida Kouassi, contrairement à ce qu`il a dit ?
Je vous le redis : c`est faux.
Monsieur LIDA Kouassi soutient aussi qu`au moment où il vous avait demandé de couper l`électricité, vous aviez dit que vous alliez demander l`autorisation à la France. Qu`en est-il là aussi ?
Je ne dépends pas de la France ; je dépends du groupe Bouygues. Bouygues est certes un groupe français, mais ce n`est pas la France. Je n`ai jamais, de ma vie, prononcé la phrase, "je vais demander l`autorisation à la France". La France est un Etat. Le groupe Bouygues est certes français, mais c`est un groupe privé. Si j`avais une autorisation à demander, c`est au groupe Bouygues que je l`aurais demandée, mais j`ai une responsabilité et je l`assume. Je ne vais pas demander tous les matins à Monsieur Bouygues ce que je dois faire. Ce n`est pas être responsable. En ce moment, ce n`est pas la peine d`occuper cette fonction. Le groupe m`aurait d`ailleurs mis à la porte depuis longtemps.
M. le Président, pouvez-vous couper le courant pour des raisons politiques ? Dans ce cas, quelle est la procédure ?
Si et seulement si l`Etat me réquisitionne et par écrit.
Cette lettre doit être signée de qui ?
La CIE a un Ministre de tutelle, c`est à lui d`assumer cette responsabilité.
Le ministre Lida a déclaré avoir beaucoup d`appréhensions par rapport aux coupures actuelles, quand il se réfère à ce qui s`est passé en 2001. A-t-il des raisons profondes d`avoir ces appréhensions ?
Je parle de ces difficultés de production et des risques de délestage depuis 2005. J`ai attiré l`attention de tous, plusieurs fois, sur le danger que court la Côte-d`Ivoire.
Qu`est-ce qui devrait être fait et qui ne l`a pas été ?
Investir.
A hauteur de combien ?
Entre 120 et 150 milliards pour produire 300 MW au thermique.
Le délestage actuel n`a donc rien de politique ?
Il n`a absolument rien de politique. Le nombre de clients et la consommation ayant fortement augmenté, il fallait tout simplement investir pour que la production soit à hauteur de la demande. Or, malgré nos demandes et relances ce, depuis 2005, seule une centrale thermique de 110 MW sur 300 a été construite.
M. le président, peut-on tout de même espérer qu`une solution puisse être trouvée avant fin mai relativement aux délestages ? Ne peut-il pas avoir des solutions à court terme?
Il peut y avoir une solution si on a de l`argent. On peut tout faire, s`il y a de l`argent.
Et qui doit apporter cet argent ?
L`Etat.
M. le Président, que pourriez-vous conclure à propos de la déclaration du Ministre LIDA Kouassi ?
Comme je l`ai démontré, la déclaration de M. Lida Kouassi n`est pas exacte. Je ne parlerai pas de mensonge. De plus il y a lieu de se demander ce que cette affaire qui date de 2001 vient faire dans la situation de délestage aujourd`hui et dont j`ai clairement expliqué les causes techniques. Qui sait, peut-être le jeune frère Lida cherche-t-il à retrouver son poste de Ministre qu`il a perdu. Si tel était le cas, qu`il sache que la voie de la calomnie n`est pas une bonne route. Il a largement le temps de revenir aux affaires sans me sacrifier.
Interview réalisée par Denis Kah Zion, Parfait Tadjau et JMK Ahoussou (L`Inter)
M. le Président, récemment dans plusieurs journaux dont un le quotidien ``Le Temps `` qui en a fait un large écho, l`ancien ministre de la Défense, M Moïse Lida Kouassi, a fait une déclaration liée aux événements de 2001. Il indique qu`en 2001, il vous avait sollicité, en sa qualité de ministre de la Défense, pour couper le courant à Cocody et que vous auriez refusé. Il en a déduit que vous seriez en complicité avec les assaillants qui étaient prêts à attaquer le pays ce jour-là. Cela appelle-t-il un commentaire de votre part ?
Monsieur Lida Kouassi m`a effectivement appelé cette nuit là, il m`a demandé d`interrompre l`électricité, non pas à Cocody, comme il le soutient dans sa déclaration, mais plutôt au Plateau, pour isoler la Radio. J`ai dit non ! Pourquoi ? Parce que le plateau est le cerveau de l`Etat ivoirien, de la plupart des ambassades étrangères et de toutes les banques et autres institutions financières dont on sait le poids dans notre économie. Cela, beaucoup de gens ne le savent peut-être pas. Il y a, en effet, dans ces bureaux et même la nuit, toutes sortes de machines sophistiquées à usage divers. Dans ces conditions là, on ne sait jamais le poids du préjudice que l`on pourrait causer en coupant l`électricité. Après lui, le ministre Boga Doudou (paix à son âme) m`a également contacté. Je lui ai répondu la même chose et lui ai dit qu`il ne me revenait pas de prendre une décision aussi lourde de conséquences.
Selon nos informations, en 2002, à la faveur de la crise du 19 septembre, l`on vous a demandé de couper l`électricité au Nord du pays et vous aviez refusé. Pourquoi ?
En effet, par la suite, quand il y a eu la rébellion en 2002 et qu`on m`a demandé d`interrompre la fourniture de l`électricité dans le Nord, j`ai dit, pourquoi ?
De façon contractuelle, j`ai le devoir de fournir l`électricité à tous les habitants de Côte d`Ivoire, de quelque région et de quelque religion qu`ils soient. C`est un service public et en tant que tel, nous devons l`assumer comme un sacerdoce.
Par conséquent, il ne me revient pas de prendre quelque décision que ce soit qui dépassent mes compétences. Si je coupais l`électricité et l`eau au Nord du pays et qu`il survenait des morts dans les hôpitaux et une épidémie dans la région consécutive à des maladies hydriques, qui en assumerait les conséquences ?
En plus de ces raisons, laisser à l`abandon un outil de production, comme j`ai pu le constater dans certains pays en guerre, conduit à la destruction de tout le réseau.
La Côte d`Ivoire aurait reculé et aurait mis encore des décennies pour reconstruire à coup de milliards des réseaux détruits par la guerre.
Je n`ai donc pas pour vocation à couper l`électricité, sauf si les contraintes d`exploitation me l`imposent comme c`est le cas actuellement, où nous vivons des coupures liées à un déficit de production. Interrompre la fourniture de l`électricité pour fait de guerre, est une prérogative exclusive de l`Etat. Et en tant que Ministre de la Défense à l`époque, M. Lida Kouassi aurait pu me réquisitionner, en accord avec le ministre de tutelle, ministre des mines et de l`énergie. Or il ne l`a pas fait.
Il dit avoir également échangé avec un de vos collaborateurs, le Directeur de CIE Cocody…
Non ! Il n`y a pas de directeur CIE à Cocody ! Peut-être parle-t-il du Directeur régional d`Abidjan Nord qui couvre aussi le quartier de Cocody. Mais là aussi, j`affirme qu`il n`a pas eu le moindre entretien avec ce directeur là. C`est plutôt avec le Ministre BOGA Doudou que Monsieur Kouadio Kouamé, alors Directeur Régional d`Abidjan Nord a eu à s`entretenir de la question et c`est ce Directeur qui a dit au ministre BOGA qu`une telle décision ne relève pas de sa responsabilité et qu`il fallait qu`il s`adresse à moi en tant que Président de la Compagnie. Du reste, cela se comprend.
Dans sa déclaration, Monsieur Lida Kouassi affirme vous avoir dit, en substance : Si vous n`arrêtez pas l`électricité, je vous considérerai comme complice des rebelles et en tant que tel, comme une cible militaire.
Il ne m`a jamais tenu de tels propos. Ces mots sont tellement graves que je m`en serais souvenu. Dans tous les cas, il ne m`a jamais rien dit de tel.
Mais, est-ce qu`il vous a menacé de quelque autre manière ? Après le refus bien sûr !
Je le dis et je le répète, il ne m`a jamais menacé.
Pourquoi êtes-vous donc allé en exil à la suite de cette affaire ?
C`est trop dire que de parler d`exil. De plus, mon départ en France n`a pas eu lieu en Janvier 2001 comme il le prétend. C`est beaucoup plus tard, en octobre 2002, que j`ai effectué ce séjour en France. A cette époque là, la situation dans notre pays était si trouble que bon nombre d`ivoiriens, parmi lesquels de hauts responsables, ont choisi de quitter le pays pour un temps. C`était mon cas.
Ce n`est donc pas en 2001, que vous êtes parti ?
C`est exact. Je suis parti en 2002.
Donc votre départ n`est pas en rapport avec les événements de 2001 et les échanges que vous avez eu avec M. Lida Kouassi, contrairement à ce qu`il a dit ?
Je vous le redis : c`est faux.
Monsieur LIDA Kouassi soutient aussi qu`au moment où il vous avait demandé de couper l`électricité, vous aviez dit que vous alliez demander l`autorisation à la France. Qu`en est-il là aussi ?
Je ne dépends pas de la France ; je dépends du groupe Bouygues. Bouygues est certes un groupe français, mais ce n`est pas la France. Je n`ai jamais, de ma vie, prononcé la phrase, "je vais demander l`autorisation à la France". La France est un Etat. Le groupe Bouygues est certes français, mais c`est un groupe privé. Si j`avais une autorisation à demander, c`est au groupe Bouygues que je l`aurais demandée, mais j`ai une responsabilité et je l`assume. Je ne vais pas demander tous les matins à Monsieur Bouygues ce que je dois faire. Ce n`est pas être responsable. En ce moment, ce n`est pas la peine d`occuper cette fonction. Le groupe m`aurait d`ailleurs mis à la porte depuis longtemps.
M. le Président, pouvez-vous couper le courant pour des raisons politiques ? Dans ce cas, quelle est la procédure ?
Si et seulement si l`Etat me réquisitionne et par écrit.
Cette lettre doit être signée de qui ?
La CIE a un Ministre de tutelle, c`est à lui d`assumer cette responsabilité.
Le ministre Lida a déclaré avoir beaucoup d`appréhensions par rapport aux coupures actuelles, quand il se réfère à ce qui s`est passé en 2001. A-t-il des raisons profondes d`avoir ces appréhensions ?
Je parle de ces difficultés de production et des risques de délestage depuis 2005. J`ai attiré l`attention de tous, plusieurs fois, sur le danger que court la Côte-d`Ivoire.
Qu`est-ce qui devrait être fait et qui ne l`a pas été ?
Investir.
A hauteur de combien ?
Entre 120 et 150 milliards pour produire 300 MW au thermique.
Le délestage actuel n`a donc rien de politique ?
Il n`a absolument rien de politique. Le nombre de clients et la consommation ayant fortement augmenté, il fallait tout simplement investir pour que la production soit à hauteur de la demande. Or, malgré nos demandes et relances ce, depuis 2005, seule une centrale thermique de 110 MW sur 300 a été construite.
M. le président, peut-on tout de même espérer qu`une solution puisse être trouvée avant fin mai relativement aux délestages ? Ne peut-il pas avoir des solutions à court terme?
Il peut y avoir une solution si on a de l`argent. On peut tout faire, s`il y a de l`argent.
Et qui doit apporter cet argent ?
L`Etat.
M. le Président, que pourriez-vous conclure à propos de la déclaration du Ministre LIDA Kouassi ?
Comme je l`ai démontré, la déclaration de M. Lida Kouassi n`est pas exacte. Je ne parlerai pas de mensonge. De plus il y a lieu de se demander ce que cette affaire qui date de 2001 vient faire dans la situation de délestage aujourd`hui et dont j`ai clairement expliqué les causes techniques. Qui sait, peut-être le jeune frère Lida cherche-t-il à retrouver son poste de Ministre qu`il a perdu. Si tel était le cas, qu`il sache que la voie de la calomnie n`est pas une bonne route. Il a largement le temps de revenir aux affaires sans me sacrifier.
Interview réalisée par Denis Kah Zion, Parfait Tadjau et JMK Ahoussou (L`Inter)