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Économie Publié le lundi 15 février 2010 | Le Mandat

Coopération Côte d’ivoire-Union Européenne - Les appuis de la commission au secteur agricole

Les appuis de la Commission européenne au secteur agricole ont concerné les cultures paysannes et agro-industrielles d’exportation, afin de maintenir l’emploi rural, d’augmenter le revenu paysan et de combattre la pauvreté. Des actions ont été également financées pour la sécurisation du foncier rural, la formation agricole, la lutte contre les épizooties, ainsi que la sécurité sanitaire des produits exportés en vue du renforcement de leur compétitivité.

Les appuis aux filières agricoles
Améliorer la compétitivité des bananes et maintenir un tissu de plantations diversifiées a constitué l’objectif de l’appui accordé au secteur fruitier. Ainsi, les filières ananas et mangues pour leur part, ont bénéficiées indirectement des investissements relatifs à la traçabilité, à la chaîne de froids et à l’aménagement d’un quai fruitier au port d’Abidjan. S’agissant du sucre, l’appui visait à contribuer à l’amélioration de la productibilité de l’industrie sucrière et à sa bonne gestion environnementale, à soutenir les plantations villageoises des complexes sucriers, ainsi qu’à renforcer le dispositif institutionnel du secteur. Pour l’anacarde, l’appui à ce secteur porteur dans le Nord du pays (marqué par le déclin du coton), a permis de renforcer les capacités des coopératives et de promouvoir les activités féminines liées au décorticage et au conditionnement de la noix de cajou. Concernant le coton, l’appui a contribué à résoudre une partie importante des problèmes financiers du secteur, notamment les arriérés de paiement des producteurs. Cet effort s’est accompagné d’un soutien à l’élaboration d’une stratégie sectorielle visant à résoudre les problèmes d’ordre organisationnel et à améliorer la productibilité du secteur, notamment à travers la production de semences en relation avec la culture attelée. Les produits comme le café et le cacao ont également bénéficié de l’appui. En effet, cet appui s’est consacré à la réflexion sur la bonne gestion du secteur ; diverses études économiques et des audits financiers ou juridiques ont été réalisés afin d’alimenter le dialogue avec le gouvernement. Pour la riziculture, l’appui a concerné les organisations paysannes. Il a permis de renforcer la gestion et l’entretien des périmètres irrigués. Les autres cultures pérennes paysannes n’ont pas été épargnées. A ce niveau, l’étude de l’amélioration du peuplement végétal des plantations paysannes des cultures pérennes a permis d’identifier les cultures bénéficiant d’atouts, tels que la disponibilité en matériel végétal permanent, l’accès à des débouchés rémunérateurs et une structuration institutionnelle favorable à la compétitivité. Sur cette base, il a été décidé d’apporter un soutien aux cultures d’hévéa et de palmier à huile.

Les appuis à la sécurisation du foncier rural
Ils ont été réalisés dans le cadre du Programme national de Sécurisation du Foncier rural, qui visait à mettre en œuvre les dispositions de la loi foncière de 1998. Ce soutien s’est traduit par la mise en place d’une administration chargée du Cadastre rural avec la formation des fonctionnaires impliqués ; l’organisation d’une campagne médiatique ; la délimitation de 224 terroirs ; la préparation d’opérations de délivrance de certificat foncier.

Les appuis à la sécurité sanitaire des produits exportés
Ces appuis ont visé à doter la Côte d’Ivoire d’un système renforcé de contrôle de la sécurité sanitaire des denrées alimentaires destinées à l’exportation, permettant ainsi d’appréhender les nouvelles exigences sanitaires et phytosanitaires. Par ailleurs, un appui a été donné au programme ivoirien de prévention et de lutte contre l’Ochratoxine A (OTA), qui peut contaminer le café et le cacao, à travers des actions de recherche agronomique, de renforcement des capacités d’analyse et de vulgarisation agricole.

La lutte contre les épizooties
Elle a mobilisé les appuis suivants : le projet africain de contrôle des Epizooties. Ce volet ivoirien du projet panafricain PACE, a renforcé les capacités des services vétérinaires de l’Administration en charge des ressources animales dans leur mission de surveillance épidémiologique et d’intervention contre les épizooties ; permettant à la Côte d’Ivoire d’atteindre la certification comme indemne de la peste bovine par l’Organisation internationale des Epizooties (OIE). La prévention de la grippe aviaire dont l’objectif était d’assister le gouvernement dans la mise en place rapide de mesures de prévention et de contrôle de l’influenza aviaire. Il y a eu aussi la campagne de vaccination dans le Nord. L’objectif visait à réduire l’incidence/prévalence des maladies contagieuses, en assurant la vaccination du cheptel dans le Centre et le Nord du pays, en soutenant et en relançant les activités des cabinets vétérinaires privés en clientèle rurale et en réactivant les laboratoires pour faciliter l’identification des foyers et de confirmer les diagnostics. La campagne de lutte contre les trypanosomiases animales fait partir également de cette lutte. Ce projet a visé à surveiller les foyers de maladie ainsi que les zones d’infestation de la mouche tsé-tsé et à appuyer les éleveurs dans la lutte contre cet insecte.

N.E


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