Le passeport biométrique est censé faciliter la circulation des personnes en apportant des informations plus fiables sur l’identité de leurs titulaires. Mais dans de nombreux pays d’Afrique, le passage à ce nouveau passeport ne se fait pas sans heurts. Le cas de Braly Nsingi en est une illustration dramatique. Après des vacances d’un mois en Côte d’Ivoire, ce dernier n’a pu rejoindre sa famille à Paris. Titulaire d’un passeport « ordinaire » pourtant valide jusqu’en 2011, il a été retenu à l’aéroport de Côte d’Ivoire alors qu’il s’apprêtait à rentrer en France, son pays de résidence, parce qu’il n’avait pas en sa possession un passeport biométrique. Atteint d’une douleur aux poumons, il est mort cinq jours après d’une crise cardiaque. La famille souhaite porter plainte contre l’Etat congolais.
Économie Publié le mardi 16 février 2010 | Notre Heure