Le directeur de cabinet du ministre de l'Economie et des finances, Ahoutou Koffi a ouvert, hier au Plateau, un séminaire conjointement organisé par le gouvernement ivoirien et la Banque mondiale sur le thème : "Améliorer l'information financière des entreprises et la pratique comptable et audit en Côte d'Ivoire". Représentant Charles Diby Koffi, Ahoutou Koffi, a exprimé toute la gratitude du gouvernement de Côte d'Ivoire à la structure co-initiatrice des assises, la Banque mondiale représentée par son directeur des opérations en Côte d'Ivoire, Madani Tall, pour son assistance constante à l'amélioration de la gouvernance en Côte d'Ivoire. "L'information économique et financière, qu'elle provienne de l'administration publique ou du secteur privé, constitue un instrument de référence en matière d'appréciation des paramètres de gestion et de prévision économique dont la qualité détermine, dans une large mesure, la pertinence et la consistance des choix stratégiques et des décisions. A cet égard, c'est pour notre pays une obligation de se conformer aux règles des standards internationaux", a-t-il notifié. Il a aussi indiqué que le pays est résolument engagé sur les sentiers de la relance post-conflit, la lutte contre la pauvreté, de la bonne gouvernance… Il a mentionné que "la modernisation de l'administration publique suppose dans une situation de rareté des finances que les entreprises s'adaptent aux normes internationales". Pour les entreprises privées, il en est de même du fait de la concurrence rendue de plus den plus rude. Par conséquent, il a déclaré que le secteur privé qui constitue le moteur de la croissance économique a un dynamisme lié à la capacité de l'administration publique à améliorer l'environnement des affaires. Pour Ahoutou, il importe pour l'administration publique d'"offrir une bonne lisibilité au secteur privé par la transparence et la disponibilité de l'information économique".
Madani Tall, "…Dans un contexte d'incertitudes de tous bords, la bonne tenue des états financiers, qu'elle soit du secteur privé ou public est le gage d'une gestion transparente et une source de confiance pour les investisseurs. Bien plus, une information financière de qualité, vérifiée de façon indépendante et rigoureuse est essentielle à un environnement propice des affaires…La comptabilité et l'audit, deux outils essentiels à la stabilité et au développement des systèmes financiers nationaux…" Il a ainsi salué cette rencontre qui analyse la situation. Madani a indiqué que ce sujet est crucial pour l'entreprise publique. "La Banque mondiale exige que les entreprises publiques appliquent les mêmes bonnes pratiques en matière comptable et d'audit que les entreprises privées". Pour la responsabilité sociale des entreprises, il a évoqué la nécessité pour elles de rendre compte.
Malgré les efforts, des défis existent…Dans ce cadre, 400.000 dollars (soit plus de 200 millions F) ont été attribués à la Côte d'ivoire pour le renforcement des capacités. Le rapport sur le respect des normes et codes (Rrnc/Rosc) a été présenté par Saïdou Diop, spécialiste en gestion financière à la Banque mondiale. Koné Adama, point focal national de l'étude et président du conseil national de la Comptabilité s'est réjoui de la tenue de ce séminaire.
P. Tadjau
Madani Tall, "…Dans un contexte d'incertitudes de tous bords, la bonne tenue des états financiers, qu'elle soit du secteur privé ou public est le gage d'une gestion transparente et une source de confiance pour les investisseurs. Bien plus, une information financière de qualité, vérifiée de façon indépendante et rigoureuse est essentielle à un environnement propice des affaires…La comptabilité et l'audit, deux outils essentiels à la stabilité et au développement des systèmes financiers nationaux…" Il a ainsi salué cette rencontre qui analyse la situation. Madani a indiqué que ce sujet est crucial pour l'entreprise publique. "La Banque mondiale exige que les entreprises publiques appliquent les mêmes bonnes pratiques en matière comptable et d'audit que les entreprises privées". Pour la responsabilité sociale des entreprises, il a évoqué la nécessité pour elles de rendre compte.
Malgré les efforts, des défis existent…Dans ce cadre, 400.000 dollars (soit plus de 200 millions F) ont été attribués à la Côte d'ivoire pour le renforcement des capacités. Le rapport sur le respect des normes et codes (Rrnc/Rosc) a été présenté par Saïdou Diop, spécialiste en gestion financière à la Banque mondiale. Koné Adama, point focal national de l'étude et président du conseil national de la Comptabilité s'est réjoui de la tenue de ce séminaire.
P. Tadjau