Le premier ministre Guillaume Soro aura du pain sur la planche pour former son nouveau gouvernement. Cela parce qu’il ne devrait pas compter sur le Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Hier, au cours d’une rencontre au domicile du président Bédié à Cocody, les quatre leaders du RHDP, par la voix du président du directoire Djédjé Mady Alphonse, ont décidé de ne pas entrer dans le nouveau gouvernement tant que la Cei n’est pas rétablie dans ses droits.
Depuis le vendredi 12 février, Laurent Gbagbo a dissout le gouvernement et la Commission électorale indépendante (CEI), à travers une décision unilatérale à caractère dictatorial et anti-démocratique. Cette décision épargne le premier ministre Guillaume Soro. Laurent Gbagbo lui a recommandé de former un nouveau gouvernement, ce lundi 15 février et de lui donner la nomenclature d’une nouvelle CEI dans une semaine. Face à cette décision qui brise tous les accords signés, depuis l’éclatement de la crise ivoirienne, c’est-à-dire de Marcoussis à Ouagadougou, les quatre leaders du RHDP se sont retrouvés hier chez le président Bédié. Une rencontre qui a pris l’allure d’une réunion de crise. Pour le Pdci-rda, il fallait noter outre le président Bédié, le SG Djédjé Mady et le Directeur de cabinet, Lenissongui Coulibaly. Alassane Dramane Ouattara était accompagné par la Secrétaire générale de son parti, Henriette Dagri Diabaté et du ministre Soumahoro Amadou. Anaky Kobenan était avec Philippe Legré et enfin le professeur Salif N’Diaye accompagnait le président de l’UDPCI, Albert Mabri Toikeusse. Après plus d’une heure de concertation, c’est le président du directoire qui a pris la parole au nom du RHDP. Alphonse Djédjé Mady n’est pas passé par quatre chemins pour déclarer que « Après la déclaration du directoire du RHDP, les leaders viennent de se concerter à la suite des contacts qu’ils ont eus avec M. Soro Guillaume et le représentant du facilitateur de l’Apo. Il s’établit comme priorité N°1, le règlement du problème de la CEI qui est le vrai problème parce que nous voulons aller à des élections. Donc, il faut que la Cei soit d’abord rétablie dans ses droits avant d’envisager tout autre mesure que ce soit. Alors, le directoire du RHDP demande aux militants, en attendant la tenue d’une reunion du bureau politique, très prochainement, de rester mobilisés, de suivre tous les mots d’ordre qui ont été indiqués dans la déclaration à savoir, si après consultation du facilitateur, on ne revient pas à la norme établie par les accords, alors que nous récusons Gbagbo, il ne sera plus pour nous président et chef d’Etat de la Côte d’Ivoire. Mais, si nous revenons dans les accords, le RHDP avisera » et de poursuivre que « La Cei doit être rétablie et devenir fonctionnelle pour nous conduire le plus rapidement possible comme convenu le 3 décembre dernier, aux élections dans le mois de mars. Dans la formule de Pretoria et de Ouagadougou, la CEI doit être rétablie pour continuer son travail. Nous n’attendons pas une autre Cei d’une autre taille ou d’un autre format. Nous voulons la Cei qui était là pour continuer son travail ». A la question de savoir si le RHDP va entrer au gouvernement, le président du directoire du RHDP, Djédjé Mady, s’est voulu très clair en ces termes « il n’y a pas de problème de nouveau gouvernement, si le problème de la Cei n’est pas réglé. Il faut faire les choses dans l’ordre établi. Le problème qui existe et qui est vrai, c’est le problème du processus électoral et le fonctionnement de la Cei. Le reste n’est que détail». Il a alors conclu que «si ce problème n’est pas réglé, la Primature fera dans ces conditions un gouvernement sans nous».
NEA
Depuis le vendredi 12 février, Laurent Gbagbo a dissout le gouvernement et la Commission électorale indépendante (CEI), à travers une décision unilatérale à caractère dictatorial et anti-démocratique. Cette décision épargne le premier ministre Guillaume Soro. Laurent Gbagbo lui a recommandé de former un nouveau gouvernement, ce lundi 15 février et de lui donner la nomenclature d’une nouvelle CEI dans une semaine. Face à cette décision qui brise tous les accords signés, depuis l’éclatement de la crise ivoirienne, c’est-à-dire de Marcoussis à Ouagadougou, les quatre leaders du RHDP se sont retrouvés hier chez le président Bédié. Une rencontre qui a pris l’allure d’une réunion de crise. Pour le Pdci-rda, il fallait noter outre le président Bédié, le SG Djédjé Mady et le Directeur de cabinet, Lenissongui Coulibaly. Alassane Dramane Ouattara était accompagné par la Secrétaire générale de son parti, Henriette Dagri Diabaté et du ministre Soumahoro Amadou. Anaky Kobenan était avec Philippe Legré et enfin le professeur Salif N’Diaye accompagnait le président de l’UDPCI, Albert Mabri Toikeusse. Après plus d’une heure de concertation, c’est le président du directoire qui a pris la parole au nom du RHDP. Alphonse Djédjé Mady n’est pas passé par quatre chemins pour déclarer que « Après la déclaration du directoire du RHDP, les leaders viennent de se concerter à la suite des contacts qu’ils ont eus avec M. Soro Guillaume et le représentant du facilitateur de l’Apo. Il s’établit comme priorité N°1, le règlement du problème de la CEI qui est le vrai problème parce que nous voulons aller à des élections. Donc, il faut que la Cei soit d’abord rétablie dans ses droits avant d’envisager tout autre mesure que ce soit. Alors, le directoire du RHDP demande aux militants, en attendant la tenue d’une reunion du bureau politique, très prochainement, de rester mobilisés, de suivre tous les mots d’ordre qui ont été indiqués dans la déclaration à savoir, si après consultation du facilitateur, on ne revient pas à la norme établie par les accords, alors que nous récusons Gbagbo, il ne sera plus pour nous président et chef d’Etat de la Côte d’Ivoire. Mais, si nous revenons dans les accords, le RHDP avisera » et de poursuivre que « La Cei doit être rétablie et devenir fonctionnelle pour nous conduire le plus rapidement possible comme convenu le 3 décembre dernier, aux élections dans le mois de mars. Dans la formule de Pretoria et de Ouagadougou, la CEI doit être rétablie pour continuer son travail. Nous n’attendons pas une autre Cei d’une autre taille ou d’un autre format. Nous voulons la Cei qui était là pour continuer son travail ». A la question de savoir si le RHDP va entrer au gouvernement, le président du directoire du RHDP, Djédjé Mady, s’est voulu très clair en ces termes « il n’y a pas de problème de nouveau gouvernement, si le problème de la Cei n’est pas réglé. Il faut faire les choses dans l’ordre établi. Le problème qui existe et qui est vrai, c’est le problème du processus électoral et le fonctionnement de la Cei. Le reste n’est que détail». Il a alors conclu que «si ce problème n’est pas réglé, la Primature fera dans ces conditions un gouvernement sans nous».
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