Depuis le vendredi 12 février dernier, le chef de l’Etat a dissout la CEI et le gouvernement. Cette décision de Laurent Gbagbo a mis la jeunesse du RHDP dans tous ses états. Elle panique et crie aux abois.
Le président de la jeunesse du PDCI et par ailleurs membre du RHDP, n’est pas content. Alors pas du tout. Il s’en est pris à la jeunesse de l’opposition. Dans une déclaration faite dans un quotidien de la place, KKB a traité les jeunes houphouetistes de moribonds et incapables de manifester après la déclaration du chef de l’Etat sur les antennes de la télévision et de la radio ivoirienne. Il a déploré l’indolence et l’indifférence des jeunes du RHDP face à la situation socio-politique qui prévaut actuellement. Pour Kouadio Konan Bertin, place n’est plus aux discours et autres déclarations de salons mais aux actes. Il faut tout simplement passer à l’acte pour faire partir Laurent Gbagbo du pouvoir. La plainte de KKB vaut son pesant d’or et mérite d’être encouragée. Mais ce que le président de la jeunesse du PDCI ne sait certainement pas et se donne chaque fois inutilement en spectacle, est que le RHDP, par la voix de son porte-parole, Alphonse Djédjé Mady a fait une déclaration dans laquelle il soutient ne plus reconnaître Laurent Gbagbo comme chef de l’exécutif. Mais au moment où le Rassemblement des Houphouetistes pour la Paix et la Démocratie se fourvoie, le président du parti cinquantenaire Henri Konan Bédié et celui du RDR Alassane Dramane Ouattara ont accepté de participer au nouveau gouvernement, lors de la rencontre qu’ils ont eue avec le premier ministre Soro Guillaume le dimanche 14 février dernier. Si le ridicule tuait….KKB devrait tout simplement se raviser parce que personne ne pourra l’écouter. Les dés étant déjà jetés. Entre les différents leaders de l’opposition et la jeunesse du RHDP, la scission est perceptible. Les uns luttent pour leurs intérêts tandis que les autres caracolent pour préserver leur avenir.. Au temps de Gbagbo dans l’opposition, le combat était à sens unique. Et le résultat est là. De là à dire que le combat que le RHDP et sa jeunesse mènent, peut aboutir, relève de l’utopie. Et le camp présidentiel a raison de clamer qu’en face, il n’y a rien. Vraiment rien. Si ce n’est une opposition de salon feutrée. Pour rappel, en 1995, Henri Konan Bédié, chef de l’Etat d’alors, s’était référé à l’article 48 pour prendre des ‘’mesures exceptionnelles’’. Alors si le président de la République prend aussi des ‘’mesures exceptionnelles’’, la jeunesse de l’opposition ne devrait pas se ridiculiser en appelant à l’insubordination et aux manifestations. Rien ne sert de se barricader quand on sait qu’en descendant dans les rues, elle ne fera pas partir Laurent Gbagbo du pouvoir. Blé Goudé qui sait que la JRHDP est un tonneau vide, a raison de les narguer en invitant KKB et ses camarades au calme. Un calme olympien. Car rien ne sert de courir vainement.
Yahi G. Bonfils
Le président de la jeunesse du PDCI et par ailleurs membre du RHDP, n’est pas content. Alors pas du tout. Il s’en est pris à la jeunesse de l’opposition. Dans une déclaration faite dans un quotidien de la place, KKB a traité les jeunes houphouetistes de moribonds et incapables de manifester après la déclaration du chef de l’Etat sur les antennes de la télévision et de la radio ivoirienne. Il a déploré l’indolence et l’indifférence des jeunes du RHDP face à la situation socio-politique qui prévaut actuellement. Pour Kouadio Konan Bertin, place n’est plus aux discours et autres déclarations de salons mais aux actes. Il faut tout simplement passer à l’acte pour faire partir Laurent Gbagbo du pouvoir. La plainte de KKB vaut son pesant d’or et mérite d’être encouragée. Mais ce que le président de la jeunesse du PDCI ne sait certainement pas et se donne chaque fois inutilement en spectacle, est que le RHDP, par la voix de son porte-parole, Alphonse Djédjé Mady a fait une déclaration dans laquelle il soutient ne plus reconnaître Laurent Gbagbo comme chef de l’exécutif. Mais au moment où le Rassemblement des Houphouetistes pour la Paix et la Démocratie se fourvoie, le président du parti cinquantenaire Henri Konan Bédié et celui du RDR Alassane Dramane Ouattara ont accepté de participer au nouveau gouvernement, lors de la rencontre qu’ils ont eue avec le premier ministre Soro Guillaume le dimanche 14 février dernier. Si le ridicule tuait….KKB devrait tout simplement se raviser parce que personne ne pourra l’écouter. Les dés étant déjà jetés. Entre les différents leaders de l’opposition et la jeunesse du RHDP, la scission est perceptible. Les uns luttent pour leurs intérêts tandis que les autres caracolent pour préserver leur avenir.. Au temps de Gbagbo dans l’opposition, le combat était à sens unique. Et le résultat est là. De là à dire que le combat que le RHDP et sa jeunesse mènent, peut aboutir, relève de l’utopie. Et le camp présidentiel a raison de clamer qu’en face, il n’y a rien. Vraiment rien. Si ce n’est une opposition de salon feutrée. Pour rappel, en 1995, Henri Konan Bédié, chef de l’Etat d’alors, s’était référé à l’article 48 pour prendre des ‘’mesures exceptionnelles’’. Alors si le président de la République prend aussi des ‘’mesures exceptionnelles’’, la jeunesse de l’opposition ne devrait pas se ridiculiser en appelant à l’insubordination et aux manifestations. Rien ne sert de se barricader quand on sait qu’en descendant dans les rues, elle ne fera pas partir Laurent Gbagbo du pouvoir. Blé Goudé qui sait que la JRHDP est un tonneau vide, a raison de les narguer en invitant KKB et ses camarades au calme. Un calme olympien. Car rien ne sert de courir vainement.
Yahi G. Bonfils
