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Politique Publié le mardi 16 février 2010 | Notre Voie

Consultations du Premier ministre : Le FPI dit non à un gouvernement de partis politiques

Le Premier ministre Guillaume Soro a entamé hier ses consultations en vue de la formation du nouveau gouvernement. Le Front populaire ivoirien (FPI) ne veut pas un gouvernement de partis politiques. Il l’a clairement signifié, au Premier ministre Guillaume Soro qui a entamé hier ses consultations en vue de la formation du nouveau gouvernement. “Ce qui est important c’est que la Côte d’Ivoire dispose d’un vrai gouvernement à l’intérieur duquel les ministres vont parler le même langage, vont faire preuve de solidarité, vont respecter les institutions de l’Etat et ne vont rien entreprendre pour gêner la marche du gouvernement. Le FPI veut des ministres qui seront au service de la République et non au service d’un parti politique. Parce que le gouvernement n’est pas là pour satisfaire les aspirations des partis, mais pour travailler pour les Ivoiriens. C’est pourquoi nous avons dit que nous ne souhaitons pas un gouvernement de partis politiques”, a indiqué Pascal Affi N’Guessan, président du FPI, à la presse au terme des échanges avec le chef du gouvernement.

Le FPI, qui salue la décision de dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (CEI) dit avoir affirmé sa disponibilité et son soutien total au Premier ministre dans le cadre de la formation d’une nouvelle équipe gouvernementale devant donner une autre chance à la paix en Côte d’Ivoire.

Le président du FPI qu’entouraient plusieurs membres de la direction du parti dont Abou Drahamane Sangaré, premier vice-président, s’est également, prononcé en faveur d’une CEI dirigée par une personnalité n’appartenant pas à un parti politique et qui va organiser les élections dans la transparence et l’équité. “La CEI aussi doit être une CEI qui inspire confiance à tous avec un président qui n’appartient à aucun bord politique. Cela nous paraît essentiel. Nous faisons confiance au président de la République et au Premier ministre pour nous proposer une CEI qui ne va pas travailler contre un parti quel qu’il soit, qui ne va pas travailler pour un parti quel qu’il soit, mais qui va travailler pour des élections transparentes et crédibles”.

Le président DU FPI a en outre jugé irresponsable la décision du RHDP de ne plus reconnaitre Laurent Gbagbo comme chef de l’Etat. “Nous considérons que ce sont des propos irresponsables. Le RHDP oublie que c’est grâce à l’article 48 que leurs candidats sont actuellement dans la course électorale et que c’est grâce au même article que Beugré Mambé est devenu président de la CEI”.

Le FPI considère que le RHDP a été créé pour poursuivre des intérêts partisans et ne mérite pas l’attention des Ivoiriens. Affi N’Guessan suggère même que le RHDP soit tenu loin du gouvernement s’il n’est pas préoccupé par la réunification et la paix en Côte d’Ivoire. Avant le FPI, Le Premier ministre a reçu le PIT, l’UDCY, le RHDP et le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU, Jin Y. Choi. Le diplomate onusien demande “la préservation des acquis du passé qui concerne la liste électorale provisoire” et appelle les protagonistes à trouver les solutions à la crise le plus rapidement possible. Le PIT s’est dit favorable à la concertation, tandis que l’UDCY salue la démarche du Premier ministre visant à ramener les parties à la table de discussions.

Pour sa part, le RHDP exige la réhabilitation de la CEI version Beugré Mambé, avant de participer à toute discussion.

Junior Dekassan
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