La France a rappelé hier son souhait de la tenue d'une élection présidentielle en Côte d'Ivoire. C'est une réaction à l'annonce vendredi de la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (Cei) par le président Laurent Gbagbo. « Nous avons pris connaissance de la dissolution du gouvernement et de la commission électorale indépendante (Cei). Nous suivons attentivement la situation », a déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero. « Nous souhaitons la mise en œuvre rapide de l'accord de Ouagadougou, auquel le président Gbagbo s'est d'ailleurs référé dans son intervention. Les élections doivent se dérouler dans ce cadre, de façon libre et transparente », a commenté Bernard Valero.
L'accord de paix signé à Ouagadougou en 2007 entre le camp présidentiel et l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) devait à l'origine permettre en dix mois la réunification du pays coupé en deux et l'organisation d'une élection présidentielle. L'opposition ivoirienne a dénoncé samedi un "coup d'Etat" au lendemain des nouvelles décisions du président Gbagbo, et a appelé à "s'opposer par tout moyen à cette dictature.
Bidi Ignace
L'accord de paix signé à Ouagadougou en 2007 entre le camp présidentiel et l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) devait à l'origine permettre en dix mois la réunification du pays coupé en deux et l'organisation d'une élection présidentielle. L'opposition ivoirienne a dénoncé samedi un "coup d'Etat" au lendemain des nouvelles décisions du président Gbagbo, et a appelé à "s'opposer par tout moyen à cette dictature.
Bidi Ignace