La décision du chef de l'Etat Laurent Gbagbo, de dissoudre le gouvernement et la Cei le vendredi 12 février dernier, est venue alourdir l'atmosphère déjà délétère à Vavoua, depuis la marche des jeunes du Rhdp, mardi dernier. On le sait, l'incendie du bâtiment de la sous-préfecture avait émaillé cette marche de protestation contre les radiations sur la liste électorale dans le cadre du contentieux judiciaire. Depuis ce triste évènement, des rumeurs d'une contre-marche des jeunes de la mouvance présidentielle et la menace d'incendie du marché de la ville se sont répandues dans la ville. Face à la situation, le délégué des Forces nouvelles Diakité Daouda a appelé à l'apaisement, samedi dernier. Il a entamé une campagne de sensibilisation et des séances travail avec les différentes composantes de la société civile et les partis politiques. Ainsi, la délégation des FN a-t-elle rencontré la chefferie traditionnelle conduite par son président Koué Bi Troli, chef du village de Sétifla, les communautés nationales et étrangères, les associations et groupements de la société civile et les responsables d'organisations de jeunesses des différents partis politiques. Ces différents groupes ont promis d'être des relais dans leurs bases respectives afin que la paix soit préservée dans la région. C'est ainsi que la marche de la mouvance présidentielle prévue hier n'a pas eu lieu. Cependant, le délégué a affirmé avoir rencontré les policiers du Centre de commandement intégré, (Cci) et les militaires des FN de la zone 5 de Vavoua. Pour évoquer la sécurisation des hommes et des biens. Ces deux unités des forces de l'ordre étaient déjà sur le terrain et ont renforcé les patrouilles dans la ville, en vue de rassurer les populations. Cette démarche du délégué a été encouragée par le corps préfectoral.
Bayo Fatim à Daloa
Bayo Fatim à Daloa