Nouveau gouvernement d'accord, mais Commission électorale indépendante d'abord. C'est par cette formule que les quatre principaux leaders de l'opposition ivoirienne ont conditionné, hier, la participation de leurs partis politiques respectifs aux négociations pour la formation d'un nouveau gouvernement.
Henri Konan Bédié, président du parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci), Alassane Ouattara, président du Rassemblement des républicains (Rdr), Innocent Anaky Kobena, président du Mouvement des forces d'avenir (Mfa) et Albert Mabri Toikeusse, président de l'Union pour la démocratie et pour la paix (Udpci) sont intransigeants. Pas question, ont-ils dit, hier, que leurs formations politiques respectives participent au nouveau gouvernement sans que la Commission électorale indépendante soit au préalable rétablie. C'est « la priorité numéro un », selon le Pr. Alphonse Djédjé Mady qui a reçu, hier, à ce sujet des consignes fermes de la part des leaders houphouétistes. « Nous n'attendons pas une autre commission électorale d'une autre taille. Nous voulons la commission électorale qui était là pour qu'elle termine son travail », a confié Djédjé Mady, président du directoire du Rhdp, à Cocody, après la rencontre qu'il a eue avec ces leaders. « Il faut donc que la Commission électorale indépendante soit d'abord rétablie dans ses droits avant d'envisager quelque autre mesure que ce soit », a insisté Mady. « C'est le vrai problème, a-t-il fait savoir, parce que nous voulons aller vite à des élections ». Pour lui, la question du gouvernement n'est pas la priorité. « Il n'y a pas de programme du nouveau gouvernement, si le problème de la commission électorale n'est pas réglé. Il faut faire les choses dans l'ordre établi. C'est le problème qui existe et qui est le vrai. Le programme du processus électoral et la fonctionalité de la commission électorale indépendante. Le reste n'est que détail », a martelé le secrétaire général du Pdci. Pour lui, le nouveau gouvernement sera « sans issue » si ce préalable n'était pas satisfait.
Bamba K. Inza (stagiaire)
Henri Konan Bédié, président du parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci), Alassane Ouattara, président du Rassemblement des républicains (Rdr), Innocent Anaky Kobena, président du Mouvement des forces d'avenir (Mfa) et Albert Mabri Toikeusse, président de l'Union pour la démocratie et pour la paix (Udpci) sont intransigeants. Pas question, ont-ils dit, hier, que leurs formations politiques respectives participent au nouveau gouvernement sans que la Commission électorale indépendante soit au préalable rétablie. C'est « la priorité numéro un », selon le Pr. Alphonse Djédjé Mady qui a reçu, hier, à ce sujet des consignes fermes de la part des leaders houphouétistes. « Nous n'attendons pas une autre commission électorale d'une autre taille. Nous voulons la commission électorale qui était là pour qu'elle termine son travail », a confié Djédjé Mady, président du directoire du Rhdp, à Cocody, après la rencontre qu'il a eue avec ces leaders. « Il faut donc que la Commission électorale indépendante soit d'abord rétablie dans ses droits avant d'envisager quelque autre mesure que ce soit », a insisté Mady. « C'est le vrai problème, a-t-il fait savoir, parce que nous voulons aller vite à des élections ». Pour lui, la question du gouvernement n'est pas la priorité. « Il n'y a pas de programme du nouveau gouvernement, si le problème de la commission électorale n'est pas réglé. Il faut faire les choses dans l'ordre établi. C'est le problème qui existe et qui est le vrai. Le programme du processus électoral et la fonctionalité de la commission électorale indépendante. Le reste n'est que détail », a martelé le secrétaire général du Pdci. Pour lui, le nouveau gouvernement sera « sans issue » si ce préalable n'était pas satisfait.
Bamba K. Inza (stagiaire)
