NEW YORK (Nations unies), 16 fév 2010 (AFP) - Le chef de l'ONU Ban Ki-moon exhorte les Ivoiriens à rester calmes et à s'abstenir de toute violence, et appelle leurs dirigeants à la retenue, alors que le processus électoral est de nouveau enlisé, a indiqué mardi son service de presse.
M. Ban et son représentant spécial pour la Côte d'Ivoire, Choi Young-jin, "poursuivent leurs consultations avec les différentes parties prenantes suite à l'annonce, vendredi, de la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante", déclare un communiqué. "Le secrétaire général exhorte les Ivoiriens à garder leur calme et à s'abstenir de toute action de nature à entraîner de nouvelles violences", ajoute-t-il. "Il lance également un appel aux dirigeants politiques ivoiriens et aux autres parties prenantes afin qu'ils fassent preuve de retenue, évitent toute mesure qui pourrait avoir pour effet de replonger le pays dans l'instabilité et pour qu'ils relèvent, par le dialogue et dans le cadre des Accords de paix de Ouagadougou, les défis actuels liés à la tenue d'élections déja plusieurs fois reportées". Le président ivoirien Laurent Gbagbo a créé un choc vendredi en annonçant la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (CEI), après plus d'un mois de crise à la CEI, chargée d'organiser le scrutin présidentiel reporté depuis 2005 et censé clore la crise née du coup d'Etat
manqué de 2002. Prévue pour "fin février-début mars" selon le dernier calendrier,
l'élection présidentielle, que le Conseil de sécurité de l'ONU ne cesse d'appeler de ses voeux, se trouve renvoyée à une date indéfinie à la suite de la crise à la CEI - dont le président avait été accusé de "fraude" sur la liste des votants - et de la double dissolution.
M. Ban et son représentant spécial pour la Côte d'Ivoire, Choi Young-jin, "poursuivent leurs consultations avec les différentes parties prenantes suite à l'annonce, vendredi, de la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante", déclare un communiqué. "Le secrétaire général exhorte les Ivoiriens à garder leur calme et à s'abstenir de toute action de nature à entraîner de nouvelles violences", ajoute-t-il. "Il lance également un appel aux dirigeants politiques ivoiriens et aux autres parties prenantes afin qu'ils fassent preuve de retenue, évitent toute mesure qui pourrait avoir pour effet de replonger le pays dans l'instabilité et pour qu'ils relèvent, par le dialogue et dans le cadre des Accords de paix de Ouagadougou, les défis actuels liés à la tenue d'élections déja plusieurs fois reportées". Le président ivoirien Laurent Gbagbo a créé un choc vendredi en annonçant la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (CEI), après plus d'un mois de crise à la CEI, chargée d'organiser le scrutin présidentiel reporté depuis 2005 et censé clore la crise née du coup d'Etat
manqué de 2002. Prévue pour "fin février-début mars" selon le dernier calendrier,
l'élection présidentielle, que le Conseil de sécurité de l'ONU ne cesse d'appeler de ses voeux, se trouve renvoyée à une date indéfinie à la suite de la crise à la CEI - dont le président avait été accusé de "fraude" sur la liste des votants - et de la double dissolution.