Creuset des femmes-leaders des organisations de la société civile Ivoirienne, la Cofemci (Coordination des Femmes pour la paix en Côte d’Ivoire et la Reconstruction post-Crise) veut dix (10) portefeuilles ministériels dans la nouvelle équipe gouvernementale et la présidence de la Commission Electorale Indépendante (CEI). Ces revendications ont été livrées à la presse le mardi 16 février 2010 par la présidente nationale, le Dr Marie-Paule Kodjo.
Face à la presse hier au siège de l’ONG Playdoo sis à Cocody Cité des arts, Dr Kodjo, qui avait à ses côtés Mme Namizata Sangaré (Ofaci) et d’autres vice-présidentes, a fait savoir que ses paires n’entendent plus restées impassibles et assister à la descente aux enfers du pays par la faute de la « guerre des hommes ». Dans cette perspective, elle a exigé, au nom de ses camarades leaders des organisations féminines de la place, que le Premier ministre Guillaume Soro, les implique davantage dans la gestion de la sortie de crise. Et ce, conformément à la plate forme de Beijing relative à la convention sur l’élimination de toutes formes de discriminations à l’égard des femmes, au protocole de Maputo et aux objectifs du Millénaire. Pour elle, la gestion de l’actuelle crise née de l’affaire de croisement interne autorisée par Mambé Beugré, qui a débouché sur la dissolution du gouvernement et celle de la CEI, exige la mobilisation de toutes les expertises nationales sur la base de la parité du genre. Faisant le constat de la faible représentativité de ses paires dans les instances de gestion de la sortie de crise, elle a sollicité l’ouverture de la CEI aux femmes-leaders, la nomination d’une femme-leader à la tête de cette structure et l’octroi de dix postes ministériels aux femmes-leaders sur les vingt membres du nouveau gouvernement qu’elle préconise. « Aujourd’hui, la représentativité des femmes dans les instances de décision accuse un déficit étourdissant. Face à ce constat et pour éviter que le pays sombre dans le chaos, nous exigeons, pour un souci d’efficacité, une équipe gouvernementale de 20 membres. Au sein de cette équipe, nous exigeons 10 femmes. Au niveau de la CEI, nous souhaitons qu’elle soit dorénavant composée de femmes de la société civile dont les compétences et l’intégrité ne souffrent d’aucune contestation », a-t-elle vivement plaidé. La Cofemci réclame également la création d’un Conseil National de la Femme, une instance qui va prendre part à toutes les réunions pour la sortie de crise de manière efficace, apaisée et durable.
M Tié Traoré
Face à la presse hier au siège de l’ONG Playdoo sis à Cocody Cité des arts, Dr Kodjo, qui avait à ses côtés Mme Namizata Sangaré (Ofaci) et d’autres vice-présidentes, a fait savoir que ses paires n’entendent plus restées impassibles et assister à la descente aux enfers du pays par la faute de la « guerre des hommes ». Dans cette perspective, elle a exigé, au nom de ses camarades leaders des organisations féminines de la place, que le Premier ministre Guillaume Soro, les implique davantage dans la gestion de la sortie de crise. Et ce, conformément à la plate forme de Beijing relative à la convention sur l’élimination de toutes formes de discriminations à l’égard des femmes, au protocole de Maputo et aux objectifs du Millénaire. Pour elle, la gestion de l’actuelle crise née de l’affaire de croisement interne autorisée par Mambé Beugré, qui a débouché sur la dissolution du gouvernement et celle de la CEI, exige la mobilisation de toutes les expertises nationales sur la base de la parité du genre. Faisant le constat de la faible représentativité de ses paires dans les instances de gestion de la sortie de crise, elle a sollicité l’ouverture de la CEI aux femmes-leaders, la nomination d’une femme-leader à la tête de cette structure et l’octroi de dix postes ministériels aux femmes-leaders sur les vingt membres du nouveau gouvernement qu’elle préconise. « Aujourd’hui, la représentativité des femmes dans les instances de décision accuse un déficit étourdissant. Face à ce constat et pour éviter que le pays sombre dans le chaos, nous exigeons, pour un souci d’efficacité, une équipe gouvernementale de 20 membres. Au sein de cette équipe, nous exigeons 10 femmes. Au niveau de la CEI, nous souhaitons qu’elle soit dorénavant composée de femmes de la société civile dont les compétences et l’intégrité ne souffrent d’aucune contestation », a-t-elle vivement plaidé. La Cofemci réclame également la création d’un Conseil National de la Femme, une instance qui va prendre part à toutes les réunions pour la sortie de crise de manière efficace, apaisée et durable.
M Tié Traoré