« Partenariat public-privé : un outil d’accélération du développement des infrastructures ». Tel est le thème du Forum régional qui se tient depuis hier, et ce jusqu’au 18 février à l’immeuble Crrae-Uemoa, au Plateau. En effet, les Etats éprouvent d’énormes difficultés dans la mise en place de politiques de développement viables, assises sur des infrastructures de qualité et diversifiées. Aussi, l’alternative serait d’impliquer les acteurs privés possédant la technologie et les capitaux nécessaires pour faire face à des investissements parfois considérables dont le financement par les budgets étatiques est quasi-impossible. Les gouvernements entendent donc mettre l’accent sur un partenariat gagnant-gagnant entre l’Etat et le privé. Madeleine Yao, présidente du comité d’organisation, a expliqué qu’il faut trouver une autre approche de développement par d’autres moyens de financement assez importants. Et cela passe par le partenariat public-privé (Ppp) qui s’est largement développé dans les pays en voie de développement. Précisant que pour réduire la pauvreté et atteindre une croissance annuelle de 70% en Afrique, il faudrait 22 milliards de dollars US d’investissements dont 40% dans le transport, 25% à l’énergie et 20% à l’eau et 15% aux télécommunications. Pour sa part, Madani Tall de la Banque mondiale, s’est réjoui de cette rencontre qui dénote de la conjonction des efforts des secteurs public-privé. Le secteur privé, par la voix de M. Daniel Bréchat des Pme, a souhaité que ce forum ‘‘débouche sur quelque chose de concret’’. Quant à Guy M’Bengue, directeur général de l’Apex-ci, il a plaidé pour des coûts de transactions les plus bas possibles pour le privé et que cela se fasse dans une vision commune. L’objectif de cette rencontre étant de créer une plateforme commune, un cadre juridique et institutionnel des Ppp. JEA
Économie Publié le mercredi 17 février 2010 | Le Patriote