La Jeunesse du parti démocratique de Côte d'Ivoire (JPdci) de Tiébissou a entamé depuis hier mardi16 février 2010 une marche de protestation contre la décision du chef de l'Etat Laurent Gbagbo de dissoudre le vendredi 12 février dernier la Commission électorale indépendante (Cei) et le gouvernement. Conduite par son dynamique coordinateur Kouamé Séraphin, les manifestants, au cours de cette marche, ont demandé la démission pure et simple de Laurent Gbagbo qui, pour eux, n'a pas respecté les accords politiques de Ouagadougou.
Le ton est donné dans la cité du Tchéwi. Désormais, la jeunesse du parti sexagénaire du village natal de feu le député Yves Fofana sont plus que décidés à aller au bout du combat. Tôt hier matin, par des coups de sifflet, des pancartes avec messages très hostiles à Gbagbo : "… On ne reconnaît plus Gbagbo comme notre président", "Mambé doit conduire les élections… ", des barrages faits avec des pneus sur la nationale Abidjan-Tiébissou, ces jeunes ont bravé les forces de l'ordre pour exprimer leur ras-le-bol de voir les élections être repoussées à tout moment. Joint au téléphone, le coordinateur de la JPdci, Kouamé Séraphin, a donné les raisons de cette marche de protestation en ces termes "Gbagbo, en faisant dissoudre le gouvernement et la Cei, vient de faire un coup d'Etat constitutionnel. Dès cet instant, il n'est plus apte à nous gouverner. C'est pourquoi nous demandons sa démission pure et simple. Depuis que ce monsieur est aux affaires, plus rien ne va en Côte d'Ivoire. Aujourd'hui, c'est le délestage. Tout ceci pour ne pas aller aux élections. Mais qu'il sache que ce que nous avons commencé est une série de marche qui se fera jour et nuit jusqu'à sa démission. Nous ne quitterons plus la rue. Car il est venu par la rue, il ira par la rue pour réclamer sa démission. Demain (aujourd'hui mercredi), nous serons encore dans les rues. Nous irons déposer une motion chez le préfet suivie d'un meeting…" Notons que ce sont plus d'un millier de militants qui étaient dans les rues. Aussi, a-t-on appris une marche de protestation organisée hier à Didiévi.
Jean Paul Loukou
depuis Bouaké
Le ton est donné dans la cité du Tchéwi. Désormais, la jeunesse du parti sexagénaire du village natal de feu le député Yves Fofana sont plus que décidés à aller au bout du combat. Tôt hier matin, par des coups de sifflet, des pancartes avec messages très hostiles à Gbagbo : "… On ne reconnaît plus Gbagbo comme notre président", "Mambé doit conduire les élections… ", des barrages faits avec des pneus sur la nationale Abidjan-Tiébissou, ces jeunes ont bravé les forces de l'ordre pour exprimer leur ras-le-bol de voir les élections être repoussées à tout moment. Joint au téléphone, le coordinateur de la JPdci, Kouamé Séraphin, a donné les raisons de cette marche de protestation en ces termes "Gbagbo, en faisant dissoudre le gouvernement et la Cei, vient de faire un coup d'Etat constitutionnel. Dès cet instant, il n'est plus apte à nous gouverner. C'est pourquoi nous demandons sa démission pure et simple. Depuis que ce monsieur est aux affaires, plus rien ne va en Côte d'Ivoire. Aujourd'hui, c'est le délestage. Tout ceci pour ne pas aller aux élections. Mais qu'il sache que ce que nous avons commencé est une série de marche qui se fera jour et nuit jusqu'à sa démission. Nous ne quitterons plus la rue. Car il est venu par la rue, il ira par la rue pour réclamer sa démission. Demain (aujourd'hui mercredi), nous serons encore dans les rues. Nous irons déposer une motion chez le préfet suivie d'un meeting…" Notons que ce sont plus d'un millier de militants qui étaient dans les rues. Aussi, a-t-on appris une marche de protestation organisée hier à Didiévi.
Jean Paul Loukou
depuis Bouaké