Le Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) veut, vaille que vaille, anéantir la cohésion au sein de l’armée.
SMS anonymes annonçant “la mise en résidence surveillée” du chef-d’état major de l’armée ivoirienne, le général Philippe Mangou ; rumeurs sur des prétendus accrochages entre militaires au camp d’Akouédo et “la nomination dans les tout prochains jours” du général Kassaraté, Commandant supérieur de la gendarmerie, par le président Laurent Gbagbo, en remplacement du général Mangou…les partisans du RHDP inondent, depuis la nuit du vendredi 12 février, l’opinion publique ivoirienne, d’intox de tous genres. Dont la cible demeure les forces de défense et de sécurité (FDS) de Côte d’Ivoire.
A l’analyse, l’objectif avoué est de saper la cohésion au sein de l’armée, fissurer la chaîne de commandement, susciter la révolte des troupes, opposer les FDS au chef de l’Etat et installer une psychose au sein des populations. Afin de faire le lit à une insurrection devant conduire à un coup d’Etat. Ce schéma fait d’intox et de rumeurs ainsi que ces intentions malveillantes sont identiques à ceux qui ont eu cours en mars 2005, avant et après la fameuse marche insurrectionnelle organisée par le RHDP à Abidjan. Une marche qui a causé la mort de nombreux innocents dont des forces de l’ordre.
Le RHDP revient à la charge en prenant prétexte de la décision de dissolution de la Commission électorale indépendante (CEI) et du gouvernement prise par le président de la République, Laurent Gbagbo, et rendue publique, le vendredi 12 février 2010, consécutivement au scandale de fraude sur la liste électorale au centre duquel se trouve la président de la CEI, Beugré Mambé. Le lendemain, samedi 13 février, le RHDP par la voix du président de son directoire, Alphonse Djédjé Mady, SG du PDCI-RDA, appelle à une insurrection populaire. Et au soulèvement de l’armée. “Le RHDP appelle les Ivoiriennes et Ivoiriens, les forces politiques et sociales, la société civile, les travailleurs de Côte d’Ivoire, les opérateurs économiques à se mobiliser et à s’opposer par tous les moyens à cette dictature…”, soutient Djédjé Mady. Ces propos démagogiques de sédition ont été suivis, dans la soirée du même samedi, par une flambée de violence dans quelques localités du pays.
Dimanche et lundi, les partisans du RHDP ont saccagé des bus et blessé des personnes à Abidjan. Ils ont posé d’autres actes de vandalisme à Abengougou, Man, etc. Reprenant en écho, les propos séditieux du RHDP, l’ex-sergent chef putschiste, Ibrahim Coulibaly dit IB, affirme dans une déclaration faite, le 15 février, depuis Bruxelles (Belgique) que «des jours sombres guettent la Côte d’Ivoire». Un constat qui sonne plutôt comme une mise en garde venant d’un habitué aux coups fourrés.
Didier Depry didierdepri@yahoo.fr
SMS anonymes annonçant “la mise en résidence surveillée” du chef-d’état major de l’armée ivoirienne, le général Philippe Mangou ; rumeurs sur des prétendus accrochages entre militaires au camp d’Akouédo et “la nomination dans les tout prochains jours” du général Kassaraté, Commandant supérieur de la gendarmerie, par le président Laurent Gbagbo, en remplacement du général Mangou…les partisans du RHDP inondent, depuis la nuit du vendredi 12 février, l’opinion publique ivoirienne, d’intox de tous genres. Dont la cible demeure les forces de défense et de sécurité (FDS) de Côte d’Ivoire.
A l’analyse, l’objectif avoué est de saper la cohésion au sein de l’armée, fissurer la chaîne de commandement, susciter la révolte des troupes, opposer les FDS au chef de l’Etat et installer une psychose au sein des populations. Afin de faire le lit à une insurrection devant conduire à un coup d’Etat. Ce schéma fait d’intox et de rumeurs ainsi que ces intentions malveillantes sont identiques à ceux qui ont eu cours en mars 2005, avant et après la fameuse marche insurrectionnelle organisée par le RHDP à Abidjan. Une marche qui a causé la mort de nombreux innocents dont des forces de l’ordre.
Le RHDP revient à la charge en prenant prétexte de la décision de dissolution de la Commission électorale indépendante (CEI) et du gouvernement prise par le président de la République, Laurent Gbagbo, et rendue publique, le vendredi 12 février 2010, consécutivement au scandale de fraude sur la liste électorale au centre duquel se trouve la président de la CEI, Beugré Mambé. Le lendemain, samedi 13 février, le RHDP par la voix du président de son directoire, Alphonse Djédjé Mady, SG du PDCI-RDA, appelle à une insurrection populaire. Et au soulèvement de l’armée. “Le RHDP appelle les Ivoiriennes et Ivoiriens, les forces politiques et sociales, la société civile, les travailleurs de Côte d’Ivoire, les opérateurs économiques à se mobiliser et à s’opposer par tous les moyens à cette dictature…”, soutient Djédjé Mady. Ces propos démagogiques de sédition ont été suivis, dans la soirée du même samedi, par une flambée de violence dans quelques localités du pays.
Dimanche et lundi, les partisans du RHDP ont saccagé des bus et blessé des personnes à Abidjan. Ils ont posé d’autres actes de vandalisme à Abengougou, Man, etc. Reprenant en écho, les propos séditieux du RHDP, l’ex-sergent chef putschiste, Ibrahim Coulibaly dit IB, affirme dans une déclaration faite, le 15 février, depuis Bruxelles (Belgique) que «des jours sombres guettent la Côte d’Ivoire». Un constat qui sonne plutôt comme une mise en garde venant d’un habitué aux coups fourrés.
Didier Depry didierdepri@yahoo.fr
