Les jeunes houphouétistes sont toujours dans les rues. Hier, ceux de Tiébissou ont marché, bloquant ainsi la route nationale menant à Bouaké.
Très tôt le matin, les jeunes houphouétistes venus des villages de la commune ont rallié la ville. Selon Kouakou Kouamé Raphaël, secrétaire départemental du Rassemblement des jeunes républicains (Rjr), par ailleurs président du Rassemblement des jeunes pour la démocratie et la paix (Rjdp), une marche pacifique était prévue dans la ville hier. « Mais, a-t-il regretté, la police nous en a empêché quand nous nous sommes rendus sur la route principale ». C'est, dit-il, le colonel-major Kouakou Nicolas, commandant du Centre de commandement intégré (Cci) et le Commissaire Kader du Cci qui sont intervenus. « Ils nous ont recommandé d'informer le préfet et les Forces de défense et de sécurité (Fds) pour encadrer notre marche. Nous n'avions pas fait cette démarche parce que nous pensons que le gouvernement étant dissous, le préfet n'a aucun interlocuteur pour acheminer notre motion ». C'est peu avant 10 heures que le commandant du Cci et le commissaire les ont convaincus à libérer la route nationale menant à Bouaké. Ils se sont rendus ensuite à la préfecture où, en l'absence du préfet du département, ils ont été reçus par le secrétaire général, Soumahoro Anliou Touré. Il les a assurés qu'ils ont le droit de manifester, mais qu'ils auraient dû avertir les autorités administratives pour des raisons de sécurité. Rendez-vous a été ainsi pris pour 16 heures afin de rencontrer le préfet du département. « Nous ne démordrons pas tant que Laurent Gbagbo n'aura pas remis la Cei en selle pour que l'on puisse aller aux élections », a martelé le chef de file des manifestants. Il faut noter que Kouamé Raphaël était secondé par Kouamé Séraphin (Jpdci) et Kouassi Théodore (J-Udpci).
A Didiévi, leurs ''camarades'' ont aussi fait parler d'eux. Ils ont évacué le marché, fermé boutiques et autres commerces, tôt le matin. Puis, ils ont mis le cap sur le siège de la sous-préfecture qui abrite les bureaux du préfet, Kragbé Gadou Didier. En effet, les jeunes ont demandé le départ de l'administrateur civil qu'ils accusent de partialité. Le préfet, disent-ils, a cautionné une marche du camp présidentiel contre l'ex-président de la Cei. Avant la préfecture, ils avaient brûlé des pneus dans la ville.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
Très tôt le matin, les jeunes houphouétistes venus des villages de la commune ont rallié la ville. Selon Kouakou Kouamé Raphaël, secrétaire départemental du Rassemblement des jeunes républicains (Rjr), par ailleurs président du Rassemblement des jeunes pour la démocratie et la paix (Rjdp), une marche pacifique était prévue dans la ville hier. « Mais, a-t-il regretté, la police nous en a empêché quand nous nous sommes rendus sur la route principale ». C'est, dit-il, le colonel-major Kouakou Nicolas, commandant du Centre de commandement intégré (Cci) et le Commissaire Kader du Cci qui sont intervenus. « Ils nous ont recommandé d'informer le préfet et les Forces de défense et de sécurité (Fds) pour encadrer notre marche. Nous n'avions pas fait cette démarche parce que nous pensons que le gouvernement étant dissous, le préfet n'a aucun interlocuteur pour acheminer notre motion ». C'est peu avant 10 heures que le commandant du Cci et le commissaire les ont convaincus à libérer la route nationale menant à Bouaké. Ils se sont rendus ensuite à la préfecture où, en l'absence du préfet du département, ils ont été reçus par le secrétaire général, Soumahoro Anliou Touré. Il les a assurés qu'ils ont le droit de manifester, mais qu'ils auraient dû avertir les autorités administratives pour des raisons de sécurité. Rendez-vous a été ainsi pris pour 16 heures afin de rencontrer le préfet du département. « Nous ne démordrons pas tant que Laurent Gbagbo n'aura pas remis la Cei en selle pour que l'on puisse aller aux élections », a martelé le chef de file des manifestants. Il faut noter que Kouamé Raphaël était secondé par Kouamé Séraphin (Jpdci) et Kouassi Théodore (J-Udpci).
A Didiévi, leurs ''camarades'' ont aussi fait parler d'eux. Ils ont évacué le marché, fermé boutiques et autres commerces, tôt le matin. Puis, ils ont mis le cap sur le siège de la sous-préfecture qui abrite les bureaux du préfet, Kragbé Gadou Didier. En effet, les jeunes ont demandé le départ de l'administrateur civil qu'ils accusent de partialité. Le préfet, disent-ils, a cautionné une marche du camp présidentiel contre l'ex-président de la Cei. Avant la préfecture, ils avaient brûlé des pneus dans la ville.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro