Les chefs d'Etats membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao), excepté Laurent Gbagbo, sont réunis à Abuja dans le cadre du 37 ème sommet de l'organisation africaine. Ils devraient évoquer les crises que traversent des pays de la sous-région.
Cette fois a été la bonne. Après deux reports successifs, la 37ème session ordinaire de la conférence des chefs d'Etats de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) se tient depuis hier à Abuja, la capitale du Nigéria, qui abrite le siège de l'organisation régionale. La réunion s'est ouverte sous la présidence de Goodluck Jonathan, président intérimaire, en l'absence d'Umaru Yar'Adua, président en exercice de la Communauté. Le président nigérian n'a pas fait cas de la crise ivoirienne alors qu'il présentait les grandes lignes des débats à venir. Mais le sommet devrait analyser les crises qui secouent des pays de la sous-région. En effet, le conflit qui secoue la Côte d'Ivoire depuis dix ans, a connu un rebondissement avec la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale ivoirienne (Cei). Ce dossier qui était inscrit de longue date à l'ordre du jour du sommet et l'actualité politique et économique sont en bonne place au menu des réflexions. Une actualité dont l'acuité n'a pas permis au président Laurent Gbagbo de se rendre dans la capitale nigériane. Selon des informations, le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, facilitateur dans la crise ivoirienne, fera le point du processus de sortie de crise à ses homologues.
Autres difficultés régionales auxquelles devra faire face le sommet, la situation au Niger et en Guinée. Deux pays actuellement suspendus de l'organisation en raison des récents événements politiques qui y ont eu lieu. Et qui vont à l'encontre des principes démocratiques revendiqués par l'organisation régionale. Le Sommet sera aussi marqué par l'élection du nouveau président de la Commission de l'organisation régionale en remplacement du Nigérian Mohamed Ibn Chambas. Deux prétendants sont en lice pour la succession : l'ancien Premier ministre et actuel ambassadeur du Burkina auprès de l'Union européenne, Kadré Désiré Ouédraogo et l'ancien ministre sénégalais de l'Intégration et de la Communication, porte-parole du gouvernement sénégalais, Abdoul Aziz Sow. Organisation économique créée en 1975, la Cedeao regroupe quinze Etats: Bénin, Burkina, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone et Togo.
Bamba K. Inza (stagiaire)
Cette fois a été la bonne. Après deux reports successifs, la 37ème session ordinaire de la conférence des chefs d'Etats de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) se tient depuis hier à Abuja, la capitale du Nigéria, qui abrite le siège de l'organisation régionale. La réunion s'est ouverte sous la présidence de Goodluck Jonathan, président intérimaire, en l'absence d'Umaru Yar'Adua, président en exercice de la Communauté. Le président nigérian n'a pas fait cas de la crise ivoirienne alors qu'il présentait les grandes lignes des débats à venir. Mais le sommet devrait analyser les crises qui secouent des pays de la sous-région. En effet, le conflit qui secoue la Côte d'Ivoire depuis dix ans, a connu un rebondissement avec la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale ivoirienne (Cei). Ce dossier qui était inscrit de longue date à l'ordre du jour du sommet et l'actualité politique et économique sont en bonne place au menu des réflexions. Une actualité dont l'acuité n'a pas permis au président Laurent Gbagbo de se rendre dans la capitale nigériane. Selon des informations, le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, facilitateur dans la crise ivoirienne, fera le point du processus de sortie de crise à ses homologues.
Autres difficultés régionales auxquelles devra faire face le sommet, la situation au Niger et en Guinée. Deux pays actuellement suspendus de l'organisation en raison des récents événements politiques qui y ont eu lieu. Et qui vont à l'encontre des principes démocratiques revendiqués par l'organisation régionale. Le Sommet sera aussi marqué par l'élection du nouveau président de la Commission de l'organisation régionale en remplacement du Nigérian Mohamed Ibn Chambas. Deux prétendants sont en lice pour la succession : l'ancien Premier ministre et actuel ambassadeur du Burkina auprès de l'Union européenne, Kadré Désiré Ouédraogo et l'ancien ministre sénégalais de l'Intégration et de la Communication, porte-parole du gouvernement sénégalais, Abdoul Aziz Sow. Organisation économique créée en 1975, la Cedeao regroupe quinze Etats: Bénin, Burkina, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone et Togo.
Bamba K. Inza (stagiaire)
