Les conditions n’étaient pas réunies pour que le président utilise l’article 48, a indiqué ce mardi 16 février à Abidjan Plateau, le coordonnateur de la mission d’observation électorale de la convention de la société civile (Csci), Patrick N’Gouan lors d’une conférence de presse relative au rapport analytique sur l’administration électorale
Le président de la convention de la société civile (Csci), le Dr Patrick N’Gouan a déploré l’usage de l’article 48 par Laurent Gbagbo pour dissoudre la Cei. Pour lui, la situation du moment ne s’y prêtait pas. Mais en même temps, il dénonce la partialité avec laquelle travaillait la Commission électorale indépendante (Cei) d’alors; parce que, dit-il, les membres défendaient leurs intérêts politiques. Il en veut pour preuve «le traitement particulier de certaines organisations de la société civile dans la mise en œuvre des opérations de sensibilisation et dans la délivrance des accréditations provisoires pour l’observation du processus électoral».
M. Patrick N’Gouan a surtout remis en cause la transparence de la Commission électorale indépendante et l’insuffisance de son professionnalisme. Pour cela, la société civile revendique une place au sein de la future Cei. Dr Patrick N'Gouan a a aussi souhaité que le Président de la république et le Premier ministre interfèrent moins dans l’exécution des activités de la Cei. Pour lui, la Cei doit être dotée d’une autonomie financière afin de lui permettre de conduire les opérations électorales avec beaucoup plus d’efficacité et d’indépendance.
Le coordonnateur national de la mission d’observation électorale (Moe) de la convention de la société civile (Csci), Patrick N’Gouan a conclu en souhaitant que les membres de la Cei soient limités à 15, quand l'effectif du prochain gouvernemebt devrait plafonnerà moins de 20 afin de réduire le coup des dépenses de l’Etat.
Franck YEO
Franck-stephane.yeo@fratmat.info
Le président de la convention de la société civile (Csci), le Dr Patrick N’Gouan a déploré l’usage de l’article 48 par Laurent Gbagbo pour dissoudre la Cei. Pour lui, la situation du moment ne s’y prêtait pas. Mais en même temps, il dénonce la partialité avec laquelle travaillait la Commission électorale indépendante (Cei) d’alors; parce que, dit-il, les membres défendaient leurs intérêts politiques. Il en veut pour preuve «le traitement particulier de certaines organisations de la société civile dans la mise en œuvre des opérations de sensibilisation et dans la délivrance des accréditations provisoires pour l’observation du processus électoral».
M. Patrick N’Gouan a surtout remis en cause la transparence de la Commission électorale indépendante et l’insuffisance de son professionnalisme. Pour cela, la société civile revendique une place au sein de la future Cei. Dr Patrick N'Gouan a a aussi souhaité que le Président de la république et le Premier ministre interfèrent moins dans l’exécution des activités de la Cei. Pour lui, la Cei doit être dotée d’une autonomie financière afin de lui permettre de conduire les opérations électorales avec beaucoup plus d’efficacité et d’indépendance.
Le coordonnateur national de la mission d’observation électorale (Moe) de la convention de la société civile (Csci), Patrick N’Gouan a conclu en souhaitant que les membres de la Cei soient limités à 15, quand l'effectif du prochain gouvernemebt devrait plafonnerà moins de 20 afin de réduire le coup des dépenses de l’Etat.
Franck YEO
Franck-stephane.yeo@fratmat.info
