Des milliers d'Ivoiriens ont bloqué mercredi des routes en brûlant des pneus pour protester contre la décision du président Laurent Gbagbo de dissoudre le gouvernement et la commission électorale, rapportent des témoins.
Le chef de l'Etat a justifié sa décision, qui entraînera très certainement un report de l'élection présidentielle initialement prévue en 2005 mais maintes fois différée, par l'inscription illégale, selon lui, de nombreux opposants sur les listes.
Les appels à manifester lancés par l'opposition sont largement suivis depuis cinq jours, faisant craindre une flambée de violence en Côte d'Ivoire, premier producteur mondial de cacao.
Le général Philippe Mangou, chef d'état-major de l'armée, a déclaré aux journalistes à Yamoussoukro que les forces de sécurité défendraient l'Etat contre les fauteurs de troubles.
"Nous sommes ici pour défendre les institutions de la République. Ceux qui s'en prennent à elles nous trouveront sur leur chemin", a-t-il averti.
Dans la capitale économique Abidjan, un homme a mis le feu à un bus. "Un passager, un vandale, a aspergé le bus de liquide inflammable", a indiqué la compagnie des bus.
Dans les villes de Daoukro, Dimbokro et M'Bahiakro, dans le centre du pays, des témoins ont rapporté que près d'un millier de personnes avaient défilé dans chaque localité.
Des manifestants ont indiqué qu'ils avaient bloqué plusieurs routes en mettant le feu à des pneus.
"Nous dénonçons Laurent Gbagbo", a déclaré l'un deux à Reuters, à Dimbokro. "Nous avons brûlé des pneus. Nous allons continuer de manifester pour dire non à Laurent Gbagbo, qui n'est plus notre président", a-t-il ajouté.
L'ancien chef des rebelles Guillaume Soro doit annoncer cette semaine la composition du nouveau gouvernement. Aucune information n'a cependant été donnée sur la date de la nomination de la nouvelle commission électorale.
Le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, qui fait office de médiateur dans cette crise, a exhorté mercredi Gbagbo à relancer rapidement les préparatifs des élections.
"(Le facilitateur souhaiterait) encourager le président Laurent Gbagbo à agir rapidement pour relancer le processus électoral afin de préserver les progrès qui ont été faits jusqu'ici (...) et assurer l'aboutissement de ce processus", a-t-il dit dans un communiqué publié à Ouagadougou.
Loucoumane Coulibaly, version française Olivier Guillemain
Le chef de l'Etat a justifié sa décision, qui entraînera très certainement un report de l'élection présidentielle initialement prévue en 2005 mais maintes fois différée, par l'inscription illégale, selon lui, de nombreux opposants sur les listes.
Les appels à manifester lancés par l'opposition sont largement suivis depuis cinq jours, faisant craindre une flambée de violence en Côte d'Ivoire, premier producteur mondial de cacao.
Le général Philippe Mangou, chef d'état-major de l'armée, a déclaré aux journalistes à Yamoussoukro que les forces de sécurité défendraient l'Etat contre les fauteurs de troubles.
"Nous sommes ici pour défendre les institutions de la République. Ceux qui s'en prennent à elles nous trouveront sur leur chemin", a-t-il averti.
Dans la capitale économique Abidjan, un homme a mis le feu à un bus. "Un passager, un vandale, a aspergé le bus de liquide inflammable", a indiqué la compagnie des bus.
Dans les villes de Daoukro, Dimbokro et M'Bahiakro, dans le centre du pays, des témoins ont rapporté que près d'un millier de personnes avaient défilé dans chaque localité.
Des manifestants ont indiqué qu'ils avaient bloqué plusieurs routes en mettant le feu à des pneus.
"Nous dénonçons Laurent Gbagbo", a déclaré l'un deux à Reuters, à Dimbokro. "Nous avons brûlé des pneus. Nous allons continuer de manifester pour dire non à Laurent Gbagbo, qui n'est plus notre président", a-t-il ajouté.
L'ancien chef des rebelles Guillaume Soro doit annoncer cette semaine la composition du nouveau gouvernement. Aucune information n'a cependant été donnée sur la date de la nomination de la nouvelle commission électorale.
Le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, qui fait office de médiateur dans cette crise, a exhorté mercredi Gbagbo à relancer rapidement les préparatifs des élections.
"(Le facilitateur souhaiterait) encourager le président Laurent Gbagbo à agir rapidement pour relancer le processus électoral afin de préserver les progrès qui ont été faits jusqu'ici (...) et assurer l'aboutissement de ce processus", a-t-il dit dans un communiqué publié à Ouagadougou.
Loucoumane Coulibaly, version française Olivier Guillemain