ABIDJAN - Le camp du président ivoirien Laurent Gbagbo a condamné mercredi des "actes de sabotage" de l'opposition, après les manifestations organisées contre la dissolution par le chef de l'Etat du gouvernement et de la commission électorale. Depuis l'annonce de ces dissolutions vendredi, l'opposition "n'a cessé de poser des actes de nature à fragiliser l'équilibre de la nation, à menacer la paix sociale, (...) à mettre le pays à feu et à sang et à défier l'autorité de l'Etat", a affirmé la direction de campagne de M. Gbagbo dans une déclaration lue à Abidjan. "Répondant à ces appels incessants à la désobéissance civile, au soulèvement et à la guerre civile, les militants de ce mouvement politique se livrent à travers le pays à des actes de sabotage", a-t-elle accusé, en appelant au "calme". A Abidjan et dans plusieurs localités du pays, de jeunes opposants ont
protesté ces derniers jours, parfois violemment, contre la double dissolution. A Dimbokro (centre), des manifestants ont endommagé les locaux de la coalition pro-Gbagbo, a affirmé à l'AFP Paul David N'Zi, son directeur départemental de campagne. Réunie au sein du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), l'opposition a appelé ce week-end à "s'opposer par tout moyen" au pouvoir. Ces manifestations surviennent alors que le Premier ministre et chef de l'ex-rébellion Guillaume Soro poursuit de difficiles tractations pour former
un nouveau cabinet. Le RHDP a conditionné son retour au gouvernement au "rétablissement" de la Commission électorale indépendante (CEI), dissoute après plus d'un mois de crise en son sein.
protesté ces derniers jours, parfois violemment, contre la double dissolution. A Dimbokro (centre), des manifestants ont endommagé les locaux de la coalition pro-Gbagbo, a affirmé à l'AFP Paul David N'Zi, son directeur départemental de campagne. Réunie au sein du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), l'opposition a appelé ce week-end à "s'opposer par tout moyen" au pouvoir. Ces manifestations surviennent alors que le Premier ministre et chef de l'ex-rébellion Guillaume Soro poursuit de difficiles tractations pour former
un nouveau cabinet. Le RHDP a conditionné son retour au gouvernement au "rétablissement" de la Commission électorale indépendante (CEI), dissoute après plus d'un mois de crise en son sein.