Après une rencontre avec le RHDP

Idriss Koudous : «Nous savons où se trouve le mal»
Le Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) a reçu hier la visite d’une délégation de religieux et celle du parti ivoirien des travailleurs.

Journée chargée hier pour le Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). Cette coalition de partis politiques de l’opposition conduite par le Pr Djédjé Mady a reçu, hier au siège du PDCI, à Cocody, la visite d’une délégation de religieux et celle du Parti ivoirien des Travailleurs (PIT). Conduite par l’iman Idriss Koudous, président du Conseil national islamique (CNI), la délégation des religieux, qui a entrepris une tournée, depuis la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale, a dit être venus s’enquérir de la situation auprès du RHDP, après leur visite de mardi dernier au PIT. «Avec la dissolution du gouvernement et de la Cei, nous avons entamé une tournée. L’objectif est de prier pour les acteurs politiques et aussi leur donner des conseils. Hier (ndlr : avant-hier), nous avons écouté largement le Pit. Aujourd’hui (ndlr : hier) nous venons d’écouter le Rhdp. Nous savons maintenant où se trouve le mal.

Nous devons retourner dans nos églises, dans nos mosquées afin d’adresser des suppliques à Allah. Pour que la paix habite le cœur des uns et des autres. Nous sommes convaincus que c’est la dernière crise en Côte d’Ivoire. Au sortir de cette crise, nous irons, s’il plaît à Dieu aux élections. La sortie n’est pas loin. Nous allons rencontrer le chef de l’Etat très bientôt. Il y a de l’espoir», a-t-il déclaré. Auparavant, le RHDP a reçu en audience une délégation du PIT conduite par le ministre Angèle Gnonsoa. Selon la vice-présidente du PIT, sa visite à Djédjé Mady et ses camarades répond au souci de trouver une issue de la situation de blocage née de la dissolution du gouvernement et de la CEI. «Le président Gbagbo ne peut pas décider tout seul. Par conséquent, si les autres forces s’entendent, on va amener tout le monde à une table de négociation pour essayer de redresser cette situation. Il faut que nous réagissions rapidement pour trouver une solution », a-t-elle dit.

Cyrille Djedjed