Le directoire du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) a échangé hier respectivement avec le Parti ivoirien des travailleurs (Pit) et le Forum des confessions religieuses.
Avec la crise que traverse la Côte d`Ivoire consécutivement à la dissolution de la Commission électorale indépendante (Cei) et du gouvernement, les consultations semblent bien à la mode. Hier, le siège du Parti démocratique de Côte d`Ivoire (Pdci-Rda) a servi de cadre à des discussions entre le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) et le Parti ivoirien des travailleurs (Pit). Si on en croit Angèle Gnonsoa, vice-présidente du Pit qui conduisait la délégation, il s`agissait d`analyser les voies et moyens de faire en sorte qu`une issue soit trouvée à la crise qui plombe actuellement la mise en œuvre du processus de sortie de crise. « Le Pit a demandé à rencontrer le Rhdp parce que la situation est grave. Et chaque fois que la situation est grave, le Pit rencontre les différentes formations et la société civile pour qu`ensemble, on trouve une solution. Il faut donc que ceux qui étaient à Marcoussis pour essayer de résoudre la crise ivoirienne, se retrouvent et exigent un minimum de concertation entre les différentes forces pour que nous puissions sauvegarder notre nation. Nous avons donc discuté et nous devons nous revoir pour savoir comment procéder pour arriver à cette concertation minimum pour donner une feuille de route au nouveau gouvernement si celui-ci venait à se former.», a-t-elle soutenu, arguant « qu`avec la dissolution de la Cei et du gouvernement, le pays court un grave danger ». La démarche du Pit viserait donc à renouer le fil du dialogue avec le chef de l`Etat Laurent Gbagbo. « Le président Gbagbo ne peut pas tout seul décider. Par conséquent, si les autres forces s`entendent, on peut amener tout le monde à une table de négociation pour essayer de redresser cette situation. D`ici 24 heures, il faut que nous nous revoyions », a-t-elle fait remarquer. Après le Pit, c`est le Forum des confessions religieuses qui a été reçu par Alphonse Djédjé Mady et ses pairs. Avec les hommes de Dieu, le menu des échanges n`a pas varié. « La Côte d`Ivoire est retombée encore dans une autre crise », a déclaré au terme de près de deux heures de discussion, l`imam Idriss Koudouss, porte-parole des dignitaires religieux. En attendant de rencontrer l`autre protagoniste de la présente crise, c`est-à-dire le chef de l`Etat, Idriss Koudouss dit avoir décelé le nœud du problème. « Nous savons maintenant où se trouve le mal », a-t-il confié. D`où l`engagement pris de faire en sorte que cette présente crise soit la dernière. « Nous sommes convaincus que ce sera la dernière crise. Au sortir de celle-ci, nous allons tout droit aux élections. La sortie n`est donc pas loin », a rassuré le président du Conseil national islamique (Cni).
Marc Dossa.
Avec la crise que traverse la Côte d`Ivoire consécutivement à la dissolution de la Commission électorale indépendante (Cei) et du gouvernement, les consultations semblent bien à la mode. Hier, le siège du Parti démocratique de Côte d`Ivoire (Pdci-Rda) a servi de cadre à des discussions entre le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) et le Parti ivoirien des travailleurs (Pit). Si on en croit Angèle Gnonsoa, vice-présidente du Pit qui conduisait la délégation, il s`agissait d`analyser les voies et moyens de faire en sorte qu`une issue soit trouvée à la crise qui plombe actuellement la mise en œuvre du processus de sortie de crise. « Le Pit a demandé à rencontrer le Rhdp parce que la situation est grave. Et chaque fois que la situation est grave, le Pit rencontre les différentes formations et la société civile pour qu`ensemble, on trouve une solution. Il faut donc que ceux qui étaient à Marcoussis pour essayer de résoudre la crise ivoirienne, se retrouvent et exigent un minimum de concertation entre les différentes forces pour que nous puissions sauvegarder notre nation. Nous avons donc discuté et nous devons nous revoir pour savoir comment procéder pour arriver à cette concertation minimum pour donner une feuille de route au nouveau gouvernement si celui-ci venait à se former.», a-t-elle soutenu, arguant « qu`avec la dissolution de la Cei et du gouvernement, le pays court un grave danger ». La démarche du Pit viserait donc à renouer le fil du dialogue avec le chef de l`Etat Laurent Gbagbo. « Le président Gbagbo ne peut pas tout seul décider. Par conséquent, si les autres forces s`entendent, on peut amener tout le monde à une table de négociation pour essayer de redresser cette situation. D`ici 24 heures, il faut que nous nous revoyions », a-t-elle fait remarquer. Après le Pit, c`est le Forum des confessions religieuses qui a été reçu par Alphonse Djédjé Mady et ses pairs. Avec les hommes de Dieu, le menu des échanges n`a pas varié. « La Côte d`Ivoire est retombée encore dans une autre crise », a déclaré au terme de près de deux heures de discussion, l`imam Idriss Koudouss, porte-parole des dignitaires religieux. En attendant de rencontrer l`autre protagoniste de la présente crise, c`est-à-dire le chef de l`Etat, Idriss Koudouss dit avoir décelé le nœud du problème. « Nous savons maintenant où se trouve le mal », a-t-il confié. D`où l`engagement pris de faire en sorte que cette présente crise soit la dernière. « Nous sommes convaincus que ce sera la dernière crise. Au sortir de celle-ci, nous allons tout droit aux élections. La sortie n`est donc pas loin », a rassuré le président du Conseil national islamique (Cni).
Marc Dossa.