ABIDJAN - Des opposants ivoiriens manifestaient de nouveau jeudi dans plusieurs villes contre le président Laurent Gbagbo, après la dissolution du gouvernement et de la commission électorale, a-t-on appris de sources concordantes.
A Bouaké (centre), fief de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) qui contrôle le nord depuis le coup d'Etat manqué de 2002, plus d'un millier de personnes ont barré la grande voie qui traverse la ville avec des morceaux de bois et des pneus brûlés, a constaté un correspondant de l'AFP.
"On veut pas Gbagbo", scandaient les marcheurs, parmi lesquels certains ont cassé des boutiques. Dans le centre-ville, les commerces avaient fermé.
A Sakassou (centre), des échauffourées ont opposé manifestants et forces de l'ordre, selon des témoins.
Dans la même région, à Béoumi, une marche a été organisée en direction de la préfecture, ont rapporté un journaliste local et un militant.
A Abidjan, dans le quartier administratif du Plateau, des militants du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), une des principales formations d'opposition, ont affirmé à l'AFP avoir été empêchés d'accéder à l'antenne locale de leur parti. Un impressionnant dispositif de forces de l'ordre était déployé aux abords, a-t-on constaté.
La tension est montée dans le pays depuis la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (CEI) vendredi par M. Gbagbo.
Le camp présidentiel a dénoncé des "actes de sabotage" après les manifestations organisées ces derniers jours par l'opposition.
Le chef des FN Guillaume Soro, reconduit au poste de Premier ministre, s'efforce de former un nouveau gouvernement.
A Bouaké (centre), fief de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) qui contrôle le nord depuis le coup d'Etat manqué de 2002, plus d'un millier de personnes ont barré la grande voie qui traverse la ville avec des morceaux de bois et des pneus brûlés, a constaté un correspondant de l'AFP.
"On veut pas Gbagbo", scandaient les marcheurs, parmi lesquels certains ont cassé des boutiques. Dans le centre-ville, les commerces avaient fermé.
A Sakassou (centre), des échauffourées ont opposé manifestants et forces de l'ordre, selon des témoins.
Dans la même région, à Béoumi, une marche a été organisée en direction de la préfecture, ont rapporté un journaliste local et un militant.
A Abidjan, dans le quartier administratif du Plateau, des militants du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), une des principales formations d'opposition, ont affirmé à l'AFP avoir été empêchés d'accéder à l'antenne locale de leur parti. Un impressionnant dispositif de forces de l'ordre était déployé aux abords, a-t-on constaté.
La tension est montée dans le pays depuis la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (CEI) vendredi par M. Gbagbo.
Le camp présidentiel a dénoncé des "actes de sabotage" après les manifestations organisées ces derniers jours par l'opposition.
Le chef des FN Guillaume Soro, reconduit au poste de Premier ministre, s'efforce de former un nouveau gouvernement.