Le président du Parti ivoirien des Travailleurs était à la résidence du président du RDR, le docteur Alassane Dramane Ouattara où l’hôte et son invité ont eu un entretien de près d’une heure. Nous vous proposons les propos tenus par le Pr. Francis Wodié à sa sortie d’audience.
Monsieur le président, vous venez de rencontrer le président du RDR. De quoi avez-vous parlé ?
Francis Wodié : Nous avons bien sûr parlé de la situation du pays, qui reste préoccupante. Nous avons pris position en tant que PIT. Le RHDP s’est également prononcé. Nous constatons qu’il y a des convergences. Face à cette situation de blocage, il est de notre devoir de tout mettre en œuvre pour que le processus reprenne son cours normal. Nous avons discuté avec le président Ouattara et envisagé les mesures qu’il faut prendre pour débloquer la situation, à la fois au plan de la Commission électorale indépendante, du gouvernement et au niveau général du pays. Donc les perspectives sont ouvertes dans le sens du déblocage de la situation. Parce qu’il faut que la situation se débloque au plus tôt, que le processus reprenne, que les élections aient lieu pour que nous en finissions avec cette crise. Voila ce que nous nous sommes dit.
Aujourd’hui, il est question de reconstituer la CEI et le gouvernement. Le PIT est-il disposé à rentrer dans ce gouvernement ?
F.W : Ce qui est prioritaire, c’est l’organisation de l’élection présidentielle dont nous disons qu’elle est la porte de sortie de la crise. Donc, si on veut que le processus reprenne, il faut mettre l’accent sur l’élection. La priorité doit donc aller à la Commission électorale indépendante. Le gouvernement, on verra. Il faut qu’on ait la Commission électorale indépendante pour que le processus électoral reprenne. Et qu’on ait l’élection dans les deux mois qui arrivent. Voila ce que nous nous sommes dit sans exclure le gouvernement. Mais ce n’est pas la préoccupation première et majeure.
On parle de plus en plus de gouvernement sans l’opposition, sans le RHDP et sans le PIT. Qu’en pensez-vous ?
F.W : Il appartiendra à ceux qui auront pris une telle décision d’assumer leurs responsabilités.
Les idées convergent aujourd’hui avec le PIT et M. Ouattara, qui est membre du RHDP. Est-ce à dire que l’entrée du PIT dans le RHDP est envisageable ?
F.W : Les idées du PIT convergent avec tous ceux qui sont soucieux du présent et de l’avenir de la Côte d’Ivoire et qui veulent débloquer la situation. Le PIT rencontre tous ces Ivoiriens qui savent que le pays n’a pas intérêt à demeurer dans cette situation.
Recueillis par Jean-Claude Coulibaly
Monsieur le président, vous venez de rencontrer le président du RDR. De quoi avez-vous parlé ?
Francis Wodié : Nous avons bien sûr parlé de la situation du pays, qui reste préoccupante. Nous avons pris position en tant que PIT. Le RHDP s’est également prononcé. Nous constatons qu’il y a des convergences. Face à cette situation de blocage, il est de notre devoir de tout mettre en œuvre pour que le processus reprenne son cours normal. Nous avons discuté avec le président Ouattara et envisagé les mesures qu’il faut prendre pour débloquer la situation, à la fois au plan de la Commission électorale indépendante, du gouvernement et au niveau général du pays. Donc les perspectives sont ouvertes dans le sens du déblocage de la situation. Parce qu’il faut que la situation se débloque au plus tôt, que le processus reprenne, que les élections aient lieu pour que nous en finissions avec cette crise. Voila ce que nous nous sommes dit.
Aujourd’hui, il est question de reconstituer la CEI et le gouvernement. Le PIT est-il disposé à rentrer dans ce gouvernement ?
F.W : Ce qui est prioritaire, c’est l’organisation de l’élection présidentielle dont nous disons qu’elle est la porte de sortie de la crise. Donc, si on veut que le processus reprenne, il faut mettre l’accent sur l’élection. La priorité doit donc aller à la Commission électorale indépendante. Le gouvernement, on verra. Il faut qu’on ait la Commission électorale indépendante pour que le processus électoral reprenne. Et qu’on ait l’élection dans les deux mois qui arrivent. Voila ce que nous nous sommes dit sans exclure le gouvernement. Mais ce n’est pas la préoccupation première et majeure.
On parle de plus en plus de gouvernement sans l’opposition, sans le RHDP et sans le PIT. Qu’en pensez-vous ?
F.W : Il appartiendra à ceux qui auront pris une telle décision d’assumer leurs responsabilités.
Les idées convergent aujourd’hui avec le PIT et M. Ouattara, qui est membre du RHDP. Est-ce à dire que l’entrée du PIT dans le RHDP est envisageable ?
F.W : Les idées du PIT convergent avec tous ceux qui sont soucieux du présent et de l’avenir de la Côte d’Ivoire et qui veulent débloquer la situation. Le PIT rencontre tous ces Ivoiriens qui savent que le pays n’a pas intérêt à demeurer dans cette situation.
Recueillis par Jean-Claude Coulibaly
