ABIDJAN - Plusieurs personnes sont mortes vendredi à Gagnoa, dans le centre-ouest de la Côte d`Ivoire, au cours d`affrontements entre forces de l`ordre et manifestants opposés au président Laurent Gbagbo, a-t-on appris de sources concordantes.
Selon des sources hospitalières, interrogées par téléphone par l`AFP depuis Abidjan, des manifestants ont déposé dans la matinée trois corps au centre hospitalier de la ville.
Les victimes ont succombé à des blessures par balles, a affirmé l`une de ces sources, faisant également état d`un blessé grave.
Une source policière a confirmé "des morts", mais sans préciser leur nombre ni à quel camp appartenaient les victimes.
"La police et la gendarmerie ont chargé les manifestants en tirant à balles réelles", a déclaré Gildas Konan, coordinateur local du mouvement de jeunesse du Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI), l`un des principaux partis d`opposition.
La marche avait démarré tôt vendredi matin pour réclamer le "rétablissement" de la Commission électorale indépendante (CEI) dissoute le 12 février en même temps que le gouvernement par le chef de l`Etat, a-t-il indiqué.
Gagnoa se trouve dans la moitié sud du pays restée sous le contrôle des forces loyalistes après le coup d`Etat manqué de 2002, tandis que le nord est aux mains de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).
Depuis le début de la semaine, des manifestations d`opposition, parfois émaillées de violences mais jusque-là sans mort, se sont tenues à travers le pays contre la double dissolution.
Vendredi à Bingerville (sud, près d`Abidjan), des "troubles" ont eu lieu avant que "tout rentre dans l`ordre", a assuré une source policière.
A Tiébissou (centre), où une marche avait déjà été organisée jeudi, des échauffourées ont opposé manifestants et forces de l`ordre, ont rapporté des habitants.
En revanche, à Tanda (est), Niakara (nord) et Man (ouest), les manifestations se sont déroulées sans heurt, selon des témoins.
Le Premier ministre reconduit, le chef des FN Guillaume Soro, a désormais jusqu`à samedi pour former un nouveau gouvernement.
Selon des sources hospitalières, interrogées par téléphone par l`AFP depuis Abidjan, des manifestants ont déposé dans la matinée trois corps au centre hospitalier de la ville.
Les victimes ont succombé à des blessures par balles, a affirmé l`une de ces sources, faisant également état d`un blessé grave.
Une source policière a confirmé "des morts", mais sans préciser leur nombre ni à quel camp appartenaient les victimes.
"La police et la gendarmerie ont chargé les manifestants en tirant à balles réelles", a déclaré Gildas Konan, coordinateur local du mouvement de jeunesse du Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI), l`un des principaux partis d`opposition.
La marche avait démarré tôt vendredi matin pour réclamer le "rétablissement" de la Commission électorale indépendante (CEI) dissoute le 12 février en même temps que le gouvernement par le chef de l`Etat, a-t-il indiqué.
Gagnoa se trouve dans la moitié sud du pays restée sous le contrôle des forces loyalistes après le coup d`Etat manqué de 2002, tandis que le nord est aux mains de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).
Depuis le début de la semaine, des manifestations d`opposition, parfois émaillées de violences mais jusque-là sans mort, se sont tenues à travers le pays contre la double dissolution.
Vendredi à Bingerville (sud, près d`Abidjan), des "troubles" ont eu lieu avant que "tout rentre dans l`ordre", a assuré une source policière.
A Tiébissou (centre), où une marche avait déjà été organisée jeudi, des échauffourées ont opposé manifestants et forces de l`ordre, ont rapporté des habitants.
En revanche, à Tanda (est), Niakara (nord) et Man (ouest), les manifestations se sont déroulées sans heurt, selon des témoins.
Le Premier ministre reconduit, le chef des FN Guillaume Soro, a désormais jusqu`à samedi pour former un nouveau gouvernement.