ABIDJAN - Au moins trois personnes sont mortes vendredi à Gagnoa, dans le centre-ouest de la Côte d`Ivoire, au cours d`affrontements entre forces de l`ordre et manifestants opposés au président Laurent Gbagbo, a-t-on appris de sources concordantes. Selon des sources hospitalières, interrogées par téléphone par l`AFP depuis Abidjan, des manifestants ont déposé dans la matinée trois corps au centre hospitalier de la ville.
Une source hospitalière a fait état plus tard de "six morts" et de plusieurs blessés. Les victimes ont succombé à des blessures par balles, a affirmé l`une de ces sources. Selon le bilan des autorités préfectorales, il y a eu "entre trois et cinq morts", a déclaré à l`AFP Gervais Coulibaly, porte-parole du chef de l`Etat, affirmant ne pas pouvoir dire à quel camp appartenaient les victimes.
M. Coulibaly a dénoncé "une manifestation sauvage". Les organisateurs "n`informent pas préalablement les autorités locales et ils se lancent dans les rues. Ce n`est pas une marche, c`est une insurrection", a-t-il condamné.
"La police et la gendarmerie ont chargé les manifestants en tirant à balles réelles", a déclaré Gildas Konan, coordinateur local du mouvement de jeunesse du Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI), l`un des principaux partis d`opposition.
Après les affrontements, les rues de la zone de la manifestation ont été désertées, et les forces de sécurité s`y sont déployées, a rapporté un journaliste local. La marche avait démarré tôt vendredi matin pour réclamer le "rétablissement" de la Commission électorale indépendante (CEI) dissoute le 12 février en même temps que le gouvernement par le chef de l`Etat, a indiqué le responsable PDCI.
Située dans la région ouest, fief du président Gbagbo, Gagnoa se trouve dans la moitié sud du pays restée sous le contrôle des forces loyalistes après le coup d`Etat manqué de 2002, tandis que le nord est aux mains de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).
Depuis le début de la semaine, des manifestations d`opposition, parfois émaillées de violences mais jusque-là sans mort, se sont tenues à travers le pays contre la double dissolution. Vendredi à Bingerville (sud, près d`Abidjan), des "troubles" ont eu lieu avant que "tout rentre dans l`ordre", a assuré une source policière.
A Tiébissou (centre), où une marche avait déjà été organisée jeudi, des échauffourées ont opposé manifestants et forces de l`ordre, ont rapporté des habitants.
En revanche, à Tanda (est), Niakara (nord) et Man (ouest), les manifestations se sont déroulées sans heurt, selon des témoins.
Le Premier ministre reconduit, le chef des FN Guillaume Soro, a désormais jusqu`à samedi pour former un nouveau gouvernement.
Une source hospitalière a fait état plus tard de "six morts" et de plusieurs blessés. Les victimes ont succombé à des blessures par balles, a affirmé l`une de ces sources. Selon le bilan des autorités préfectorales, il y a eu "entre trois et cinq morts", a déclaré à l`AFP Gervais Coulibaly, porte-parole du chef de l`Etat, affirmant ne pas pouvoir dire à quel camp appartenaient les victimes.
M. Coulibaly a dénoncé "une manifestation sauvage". Les organisateurs "n`informent pas préalablement les autorités locales et ils se lancent dans les rues. Ce n`est pas une marche, c`est une insurrection", a-t-il condamné.
"La police et la gendarmerie ont chargé les manifestants en tirant à balles réelles", a déclaré Gildas Konan, coordinateur local du mouvement de jeunesse du Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI), l`un des principaux partis d`opposition.
Après les affrontements, les rues de la zone de la manifestation ont été désertées, et les forces de sécurité s`y sont déployées, a rapporté un journaliste local. La marche avait démarré tôt vendredi matin pour réclamer le "rétablissement" de la Commission électorale indépendante (CEI) dissoute le 12 février en même temps que le gouvernement par le chef de l`Etat, a indiqué le responsable PDCI.
Située dans la région ouest, fief du président Gbagbo, Gagnoa se trouve dans la moitié sud du pays restée sous le contrôle des forces loyalistes après le coup d`Etat manqué de 2002, tandis que le nord est aux mains de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).
Depuis le début de la semaine, des manifestations d`opposition, parfois émaillées de violences mais jusque-là sans mort, se sont tenues à travers le pays contre la double dissolution. Vendredi à Bingerville (sud, près d`Abidjan), des "troubles" ont eu lieu avant que "tout rentre dans l`ordre", a assuré une source policière.
A Tiébissou (centre), où une marche avait déjà été organisée jeudi, des échauffourées ont opposé manifestants et forces de l`ordre, ont rapporté des habitants.
En revanche, à Tanda (est), Niakara (nord) et Man (ouest), les manifestations se sont déroulées sans heurt, selon des témoins.
Le Premier ministre reconduit, le chef des FN Guillaume Soro, a désormais jusqu`à samedi pour former un nouveau gouvernement.