Le président du Mouvement des Forces d`Avenir (Mfa), Innocent Anaky Kobena, a pris part, à l`instar de ses pairs présidents des partis membres du Rhdp, au bureau politique tenu hier, au siège du Pdci à Cocody. Analysant la situation socio-politique du pays, il a appelé le peuple de Côte d`Ivoire à maintenir la pression jusqu`à ce que Laurent Gbagbo s`en aille du pouvoir.
Le président Anaky Kobena, tout en saluant la mémoire des manifestants tombés sous les balles des Fds à Gagnoa, a indiqué la nécessité pour les Ivoiriens de poursuivre le combat. "Aujourd`hui, je suis triste, vous êtes tristes, nous sommes tous tristes. Parce que le sang a coulé. Et le sang a coulé, hier, et il va peut-être couler encore plus tard. Pour nous, ceux qui sont morts sont des héros. Nous avons une dette envers nos héros. La Côte d`Ivoire tout entière a une dette envers ces héros. La dette peut se payer de plusieurs manières. Il peut y avoir des sacrifices d`ordre matériel, tout ce que vous voulez. Mais la dette de personnes qui sont tombées parce qu`elles se battaient pour la liberté, et pour le peuple d`un pays, ne peut être payée que le jour où ce pourquoi elles sont tombées aura été obtenu. Je le dis aujourd`hui, allez le dire partout à vos bases, il ne faut pas qu`elles soient mortes. Et nous n`aurons fini de payer nos dettes envers eux que le jour où celui qui les a fait tuer, Laurent Gbagbo, sera hors du pouvoir en Côte d`Ivoire". Poursuivant, il a salué le directoire du Rhdp, les jeunes du Rhdp et les femmes pour leur combat sans relâche pour la démocratie. Il a relevé les carences du chef de l`Etat en ces termes "nous avons en face de nous quelqu`un qui ne connaît rien de l`Etat, et qui croit connaître le jeu politique alors qu`il ne connaît que la ruse, et les petites combinaisons qui en fait, ne font jamais avancer. Se trouvant devant un cas qu`il ne pouvait pas résoudre, sachant qu`il ne pouvait pas gagner cette élection, il a trouvé astucieux de créer une crise avec la Cei. Il se croyait malin or il n`est que rusé. Retenez, le bien, la ruse est l`intelligence de ceux qui ne sont pas intelligents". Pour le leader du Mfa, aujourd`hu, le Rhdp doit féliciter Laurent Gbagbo et pour cause, soutient-il "nous devons féliciter la personne qui a commis cette faute qui a consisté à nous déclarer la guerre, à nous attaquer. Puisqu`il a voulu montrer qu`en Côte d`Ivoire, il n`y avait pas d`opposition du tout et que l`opposition du Rhdp ne comptait pas, n`est rien et qu`il n`a rien en face de lui, désormais, il va vivre et sentir tous les jours qu`en face de lui, il y a des montagnes. Il ne faut plus qu`il puisse passer une nuit tranquille et dormir jusqu`à ce qu`il quitte le pouvoir". Selon Anaky Kobena, depuis les évènements de 2004, le peuple de Côte d`Ivoire était terrorisé. Puis d`ajouter "en 2004, ce qui nous est arrivé était un acte purement criminel. En 2004, il n`y a pas eu de manifestation ou de marche d`un quartier à un autre. Tout était bouclé depuis deux heures ou trois heures du matin. Ils se sont fait assister par des experts". Le président du Mfa a appelé les militants du Rhdp à sortir du traumatisme de 2004, avant de conclure que les mouvements initiés dans le pays depuis la dissolution du gouvernement et de la Cei par Laurent Gbagbo "ne doivent pas s`arrêter".
Jules Claver Aka
Le président Anaky Kobena, tout en saluant la mémoire des manifestants tombés sous les balles des Fds à Gagnoa, a indiqué la nécessité pour les Ivoiriens de poursuivre le combat. "Aujourd`hui, je suis triste, vous êtes tristes, nous sommes tous tristes. Parce que le sang a coulé. Et le sang a coulé, hier, et il va peut-être couler encore plus tard. Pour nous, ceux qui sont morts sont des héros. Nous avons une dette envers nos héros. La Côte d`Ivoire tout entière a une dette envers ces héros. La dette peut se payer de plusieurs manières. Il peut y avoir des sacrifices d`ordre matériel, tout ce que vous voulez. Mais la dette de personnes qui sont tombées parce qu`elles se battaient pour la liberté, et pour le peuple d`un pays, ne peut être payée que le jour où ce pourquoi elles sont tombées aura été obtenu. Je le dis aujourd`hui, allez le dire partout à vos bases, il ne faut pas qu`elles soient mortes. Et nous n`aurons fini de payer nos dettes envers eux que le jour où celui qui les a fait tuer, Laurent Gbagbo, sera hors du pouvoir en Côte d`Ivoire". Poursuivant, il a salué le directoire du Rhdp, les jeunes du Rhdp et les femmes pour leur combat sans relâche pour la démocratie. Il a relevé les carences du chef de l`Etat en ces termes "nous avons en face de nous quelqu`un qui ne connaît rien de l`Etat, et qui croit connaître le jeu politique alors qu`il ne connaît que la ruse, et les petites combinaisons qui en fait, ne font jamais avancer. Se trouvant devant un cas qu`il ne pouvait pas résoudre, sachant qu`il ne pouvait pas gagner cette élection, il a trouvé astucieux de créer une crise avec la Cei. Il se croyait malin or il n`est que rusé. Retenez, le bien, la ruse est l`intelligence de ceux qui ne sont pas intelligents". Pour le leader du Mfa, aujourd`hu, le Rhdp doit féliciter Laurent Gbagbo et pour cause, soutient-il "nous devons féliciter la personne qui a commis cette faute qui a consisté à nous déclarer la guerre, à nous attaquer. Puisqu`il a voulu montrer qu`en Côte d`Ivoire, il n`y avait pas d`opposition du tout et que l`opposition du Rhdp ne comptait pas, n`est rien et qu`il n`a rien en face de lui, désormais, il va vivre et sentir tous les jours qu`en face de lui, il y a des montagnes. Il ne faut plus qu`il puisse passer une nuit tranquille et dormir jusqu`à ce qu`il quitte le pouvoir". Selon Anaky Kobena, depuis les évènements de 2004, le peuple de Côte d`Ivoire était terrorisé. Puis d`ajouter "en 2004, ce qui nous est arrivé était un acte purement criminel. En 2004, il n`y a pas eu de manifestation ou de marche d`un quartier à un autre. Tout était bouclé depuis deux heures ou trois heures du matin. Ils se sont fait assister par des experts". Le président du Mfa a appelé les militants du Rhdp à sortir du traumatisme de 2004, avant de conclure que les mouvements initiés dans le pays depuis la dissolution du gouvernement et de la Cei par Laurent Gbagbo "ne doivent pas s`arrêter".
Jules Claver Aka