Les tractations se poursuivre au sein de l’opposition, pour trouver une solution à la crise née de la décision de Laurent Gbagbo de dissoudre la CEI et le gouvernement. A cet effet, le parti ivoirien des travailleurs a une fois encore, été reçu en audience hier vendredi 19 février par le directoire du RHDP. L’objectif de ce ballet est d’arrêter une position commune face à cet acte qualifié de dictature, du N°1 ivoirien. La première vice-présidente du Pit qui conduisait la délégation a levé un coin de voile sur cette rencontre « depuis quelques jours, nous avons entrepris des rencontres avec les instances dirigeantes du RHDP pour leur donner notre position sur la situation créée par le président Gbagbo (…). Nous ne sommes pas d’accord avec sa décision au niveau du PIT et nous avons trouvé que le RHDP n’est pas d’accord non plus. Et le point commun dont nous avons convenu, c’est que Gbagbo revienne aux accords qui lui ont permis de rester chef de l’Etat depuis le 30 octobre 2005. S’il sort des accords, lui non plus ne peut être président ». Et Angèle Gnonsoua d’ajouter que les ivoiriens ne peuvent plus attendre une nouvelle reconstitution de la CEI avant d’aller aux élections. Car cela pourrait retarder encore le scrutin. S’agissant des résultats qui ont sanctionné les différentes rencontres RHDP-PIT, le responsable du parti des travailleurs a tenu à préciser que son entité et le rassemblement des houphouëtistes se sont mis d’accord pour mener des actions communes aux fins d’amener Gbagbo à une certaine concertation, à considérer les autres acteurs politiques. Le président du directoire du RHDP s’est voulu très précis sur la situation que vit le pays. «La réinstallation de la CEI est l’une de nos conditions non négociable avant toute concertation avec le pouvoir et nous avons tenu à le dire au PIT», a précisé Djédjé Mady. En outre, le président du directoire du Rhdp a noté que la formation du nouveau gouvernement n’est pas la priorité pour la sortie de crise.
JN
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