Les militants et sympathisants du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) ont investi les rues de Man pour, disent-ils, protester contre les récentes décisions du chef de l'Etat de dissoudre la Cei et le gouvernement. Un rassemblement a eu lieu à 9 h à la ''Place de la paix'', au centre-ville. Des motions ont été lues par des responsables locaux du Rhdp à ce point de ralliement, avant l'entame d'une marche. Dans la première motion dite de condamnation, ses auteurs, par la voix de Blé Mamadou, secrétaire départemental du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci), « condamnent sans appel la dissolution de la Cei et du gouvernement par M. Laurent Gbagbo ». Ils « demandent le rétablissement sans délai de la Cei avec toutes ses compétences, telles que définies par les accords ». Les opposants de la cité des 18 montagnes « demandent, aussi, avec empressement à M. Laurent Gbagbo de faire preuve de réalisme, de tenir compte des souffrances des populations, de renoncer à la résistance et de se retirer du pouvoir dans l'honneur ». Gueu Sahi Pascal, 4ème adjoint au maire issu de l'Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d'Ivoire (Udpci) a lu la deuxième motion. Dans cette adresse, les manifestants « affirment leur soutien indéfectible au directoire du Rhdp, l'exhorte à faire preuve d'anticipation et à œuvrer dès à présent à la mise sur pied d'une autre autorité de transition ».
Après avoir reçu des consignes pour la marche, environ 2.000 manifestants ont pris la direction de la préfecture en marchant sur l'artère principale de la ville menant aux locaux de l'administration préfectorale. Une fois arrivée à destination, la foule a attendu que ses leaders remettent la motion de condamnation au représentant de l'Etat. Le préfet Amani Yao Michel, préfet de région, préfet du département recevant le document a promis le transmettre à qui de droit. La marche, faut-il le rappeler, s'est déroulée de façon pacifique. Elle a été encadrée par des éléments du Centre de commandements intégré (Cci). Cette force mixte, composée d'éléments des Forces de défense et de sécurité (Fds) et des Forces armées des Forces nouvelles (FaFn) avait pris soin de sécuriser les bâtiments administratifs. Cette mesure de prudence est consécutive à la casse du palais de justice, début janvier, par des personnes mécontentes du déroulement du contentieux judiciaire La marche a pris fin à 11 heures. Les leaders du Rhdp ont exprimé leur satisfaction à travers une conférence de presse.
Kyndo Ousséni à Man
Après avoir reçu des consignes pour la marche, environ 2.000 manifestants ont pris la direction de la préfecture en marchant sur l'artère principale de la ville menant aux locaux de l'administration préfectorale. Une fois arrivée à destination, la foule a attendu que ses leaders remettent la motion de condamnation au représentant de l'Etat. Le préfet Amani Yao Michel, préfet de région, préfet du département recevant le document a promis le transmettre à qui de droit. La marche, faut-il le rappeler, s'est déroulée de façon pacifique. Elle a été encadrée par des éléments du Centre de commandements intégré (Cci). Cette force mixte, composée d'éléments des Forces de défense et de sécurité (Fds) et des Forces armées des Forces nouvelles (FaFn) avait pris soin de sécuriser les bâtiments administratifs. Cette mesure de prudence est consécutive à la casse du palais de justice, début janvier, par des personnes mécontentes du déroulement du contentieux judiciaire La marche a pris fin à 11 heures. Les leaders du Rhdp ont exprimé leur satisfaction à travers une conférence de presse.
Kyndo Ousséni à Man
