ABIDJAN - Des manifestations organisées contre le chef de l`Etat ivoirien Laurent Gbagbo ont été marquées samedi par de nouveaux incidents, avec notamment l`incendie du domicile d`un proche de M. Gbagbo à Korhogo (nord), a-t-on appris de sources concordantes.
Malick Coulibaly, directeur national de campagne du candidat Gbagbo, a indiqué à l`AFP que son domicile de Korhogo avait été "entièrement brûlé par les militants du RHDP" (Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix, opposition).
Le siège du Front populaire ivoirien (FPI, parti présidentiel) a aussi été incendié, a déclaré son responsable local, Samuel Silué.
Les deux bâtiments sont "partis en fumée", a rapporté un journaliste local, précisant que les attaques avaient eu lieu après la fin d`une marche.
La maison de l`ancien ministre Lanciné Gon Coulibaly, autre soutien du chef de l`Etat, a été "saccagée", a ajouté le directeur de campagne.
Korhogo est située dans le nord contrôlé par l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) depuis le putsch manqué de 2002.
Principale ville du nord et fief du Rassemblement des républicains (RDR) de l`ex-Premier ministre et opposant Alassane Ouattara, elle est dominée depuis des décennies par la grande famille Coulibaly.
Ce clan s`est récemment déchiré avec la nomination de Malick Coulibaly au poste de directeur de cabinet-adjoint du président, puis de responsable de sa campagne. Son neveu Amadou Gon Coulibaly, maire de la ville, est quant à lui le directeur de campagne de M. Ouattara.
A Bouaké (centre), fief des FN, la préfecture a été saccagée et partiellement incendiée, a constaté un correspondant de l`AFP. La mairie a été pillée. Une dizaine de bus ont été endommagés au dépôt de la société de transport public.
Des barricades avaient été installées près du siège de l`ex-rébellion, avant d`être levées, et une voiture garée devant l`entrée incendiée.
Les forces de sécurité se sont déployées aux environs du domicile du leader des FN, le Premier ministre Guillaume Soro, qui était attendu dans la ville cet après-midi, a-t-on constaté.
Environ un millier de manifestants, certains munis de gourdins et de cailloux, avaient lancé dans la matinée une marche aux cris d`"on veut pas Gbagbo".
Une marche prévue par l`opposition à Issia (centre-ouest) a été dispersée par les forces de l`ordre à l`aide de gaz lacrymogènes, a indiqué à l`AFP le président du conseil général Cyril Gouagnon.
Des "heurts" ont suivi, et sept manifestants ont été interpellés, a-t-il dit. La situation était redevenue calme à la mi-journée, selon des témoins.
A Lakota (sud-ouest), une manifestation également prévue ne s`est pas tenue, à la suite d`un important déploiement des forces de l`ordre, a rapporté un habitant.
Les manifestations lancées cette semaine par l`opposition contre la dissolution du gouvernement et de la commission électorale par M. Gbagbo ont été marquées vendredi par au moins cinq morts à Gagnoa (centre-ouest), où des rassemblements ont été dispersés samedi matin avec des gaz lacrymognènes.
Malick Coulibaly, directeur national de campagne du candidat Gbagbo, a indiqué à l`AFP que son domicile de Korhogo avait été "entièrement brûlé par les militants du RHDP" (Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix, opposition).
Le siège du Front populaire ivoirien (FPI, parti présidentiel) a aussi été incendié, a déclaré son responsable local, Samuel Silué.
Les deux bâtiments sont "partis en fumée", a rapporté un journaliste local, précisant que les attaques avaient eu lieu après la fin d`une marche.
La maison de l`ancien ministre Lanciné Gon Coulibaly, autre soutien du chef de l`Etat, a été "saccagée", a ajouté le directeur de campagne.
Korhogo est située dans le nord contrôlé par l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) depuis le putsch manqué de 2002.
Principale ville du nord et fief du Rassemblement des républicains (RDR) de l`ex-Premier ministre et opposant Alassane Ouattara, elle est dominée depuis des décennies par la grande famille Coulibaly.
Ce clan s`est récemment déchiré avec la nomination de Malick Coulibaly au poste de directeur de cabinet-adjoint du président, puis de responsable de sa campagne. Son neveu Amadou Gon Coulibaly, maire de la ville, est quant à lui le directeur de campagne de M. Ouattara.
A Bouaké (centre), fief des FN, la préfecture a été saccagée et partiellement incendiée, a constaté un correspondant de l`AFP. La mairie a été pillée. Une dizaine de bus ont été endommagés au dépôt de la société de transport public.
Des barricades avaient été installées près du siège de l`ex-rébellion, avant d`être levées, et une voiture garée devant l`entrée incendiée.
Les forces de sécurité se sont déployées aux environs du domicile du leader des FN, le Premier ministre Guillaume Soro, qui était attendu dans la ville cet après-midi, a-t-on constaté.
Environ un millier de manifestants, certains munis de gourdins et de cailloux, avaient lancé dans la matinée une marche aux cris d`"on veut pas Gbagbo".
Une marche prévue par l`opposition à Issia (centre-ouest) a été dispersée par les forces de l`ordre à l`aide de gaz lacrymogènes, a indiqué à l`AFP le président du conseil général Cyril Gouagnon.
Des "heurts" ont suivi, et sept manifestants ont été interpellés, a-t-il dit. La situation était redevenue calme à la mi-journée, selon des témoins.
A Lakota (sud-ouest), une manifestation également prévue ne s`est pas tenue, à la suite d`un important déploiement des forces de l`ordre, a rapporté un habitant.
Les manifestations lancées cette semaine par l`opposition contre la dissolution du gouvernement et de la commission électorale par M. Gbagbo ont été marquées vendredi par au moins cinq morts à Gagnoa (centre-ouest), où des rassemblements ont été dispersés samedi matin avec des gaz lacrymognènes.
