BOUAKE (Côte d'Ivoire) - L'ex-rébellion ivoirienne des Forces nouvelles (FN) a lancé samedi un appel au calme, après les violences qui ont marqué des manifestations d'opposition au président Laurent Gbagbo.
"Les Forces nouvelles appellent les manifestants au calme", a déclaré à la presse leur porte-parole Sidiki Konaté, à l'issue d'une réunion du Premier ministre Guillaume Soro, chef des FN, avec le corps préfectoral de Bouaké (centre).
Selon M. Konaté, les manifestants doivent "améliorer les formes de protestation" et solliciter les autorisations requises afin d'éviter les "débordements".
"Nous sommes dans une démocratie et c'est légitime que les populations décident de marcher", a-t-il estimé.
Mais, a-t-il souligné, "les infrastructures que nous avons eu du mal à mettre ici (en zone nord contrôlée par les FN depuis leur coup d'Etat manqué de 2002, ndlr), la préfecture, la sous-préfecture, le tribunal, ne doivent pas être détruites".
Au lendemain de la mort de cinq personnes lors d'une manifestation à Gagnoa (centre-ouest), les protestations d'opposants à M. Gbagbo ont été marquées samedi par de sérieux incidents, notamment à Bouaké, fief des FN, où la préfecture a été saccagée et partiellement incendiée, et la mairie pillée.
"Les Forces nouvelles appellent les manifestants au calme", a déclaré à la presse leur porte-parole Sidiki Konaté, à l'issue d'une réunion du Premier ministre Guillaume Soro, chef des FN, avec le corps préfectoral de Bouaké (centre).
Selon M. Konaté, les manifestants doivent "améliorer les formes de protestation" et solliciter les autorisations requises afin d'éviter les "débordements".
"Nous sommes dans une démocratie et c'est légitime que les populations décident de marcher", a-t-il estimé.
Mais, a-t-il souligné, "les infrastructures que nous avons eu du mal à mettre ici (en zone nord contrôlée par les FN depuis leur coup d'Etat manqué de 2002, ndlr), la préfecture, la sous-préfecture, le tribunal, ne doivent pas être détruites".
Au lendemain de la mort de cinq personnes lors d'une manifestation à Gagnoa (centre-ouest), les protestations d'opposants à M. Gbagbo ont été marquées samedi par de sérieux incidents, notamment à Bouaké, fief des FN, où la préfecture a été saccagée et partiellement incendiée, et la mairie pillée.