OUAGADOUGOU - Les deux leaders de l'opposition ivoirienne, Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara, ont été reçus dimanche par le "facilitateur", le président burkinabè Blaise Compaoré, qui tente de dénouer la crise politique en Côte d'Ivoire, a constaté un journaliste de l'AFP.
L'ancien président Bédié et l'ex-Premier ministre Ouattara ont été accueillis à la mi-journée au palais présidentiel à Ouagadougou.
Le climat politique ivoirien est très tendu depuis la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (CEI) le 12 février par le président Laurent Gbagbo, à la suite d'une crise à la CEI, accusée de "fraude" sur la liste des votants.
"Nous espérons que (M. Compaoré) va nous aider à sortir de cette situation", a déclaré M. Ouattara.
"C'est très important pour nous, nous n'aimons pas l'état dans lequel se trouve le pays actuellement", a-t-il poursuivi.
"Il faut une volonté politique de la part du chef de l'Etat (Laurent Gbagbo) et nous souhaitons qu'il rende la tâche facile au facilitateur", a ajouté l'ancien Premier ministre.
Annoncée pour lundi, la formation du cabinet du Premier ministre reconduit Guillaume Soro, chef de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), est bloquée depuis une semaine, l'opposition conditionnant son retour au "rétablissement immédiat" de la CEI.
Durant toute la semaine, des manifestations d'opposants ont eu lieu à travers le pays, parfois émaillées de violences. Cinq personnes sont mortes vendredi à Gagnoa (centre-ouest) lors de la répression d'une manifestation par les forces de l'ordre.
L'ancien président Bédié et l'ex-Premier ministre Ouattara ont été accueillis à la mi-journée au palais présidentiel à Ouagadougou.
Le climat politique ivoirien est très tendu depuis la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (CEI) le 12 février par le président Laurent Gbagbo, à la suite d'une crise à la CEI, accusée de "fraude" sur la liste des votants.
"Nous espérons que (M. Compaoré) va nous aider à sortir de cette situation", a déclaré M. Ouattara.
"C'est très important pour nous, nous n'aimons pas l'état dans lequel se trouve le pays actuellement", a-t-il poursuivi.
"Il faut une volonté politique de la part du chef de l'Etat (Laurent Gbagbo) et nous souhaitons qu'il rende la tâche facile au facilitateur", a ajouté l'ancien Premier ministre.
Annoncée pour lundi, la formation du cabinet du Premier ministre reconduit Guillaume Soro, chef de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), est bloquée depuis une semaine, l'opposition conditionnant son retour au "rétablissement immédiat" de la CEI.
Durant toute la semaine, des manifestations d'opposants ont eu lieu à travers le pays, parfois émaillées de violences. Cinq personnes sont mortes vendredi à Gagnoa (centre-ouest) lors de la répression d'une manifestation par les forces de l'ordre.