OUAGADOUGOU - L'entrée des deux principaux partis d'opposition dans le prochain gouvernement ivoirien n'est "pour le moment pas envisagée", a affirmé dimanche l'opposant et ancien président Henri Konan Bédié après une rencontre avec le médiateur, le président burkinabè Blaise Compaoré.
Interrogé à l'issue de la réunion à Ouagadougou sur la participation de son Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) et du Rassemblement des républicains (RDR) de l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara, également reçu dimanche, M. Bédié a répondu: "pour le moment, cela n'est pas envisagé, étant donné que les consultations ont lieu là-bas au pays sur cette question".
Le médiateur a souhaité que "des ententes puissent être établies et que toutes les parties, surtout (celles qui sont) signataires de l'accord de Marcoussis (France, 2003), puissent être présentes dans ce gouvernement".
Le dernier accord de paix de Ouagadougou, signé en 2007, endosse l'accord de Marcoussis qui avait abouti à la formation d'un gouvernement d'"union nationale" incluant l'opposition.
Le climat politique ivoirien est très tendu depuis la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (CEI) le 12 février par le président Laurent Gbagbo.
Annoncée pour lundi, la formation du cabinet du Premier ministre reconduit Guillaume Soro, chef de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), est bloquée depuis une semaine, l'opposition conditionnant son retour au "rétablissement immédiat" de la CEI.
Interrogé à l'issue de la réunion à Ouagadougou sur la participation de son Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) et du Rassemblement des républicains (RDR) de l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara, également reçu dimanche, M. Bédié a répondu: "pour le moment, cela n'est pas envisagé, étant donné que les consultations ont lieu là-bas au pays sur cette question".
Le médiateur a souhaité que "des ententes puissent être établies et que toutes les parties, surtout (celles qui sont) signataires de l'accord de Marcoussis (France, 2003), puissent être présentes dans ce gouvernement".
Le dernier accord de paix de Ouagadougou, signé en 2007, endosse l'accord de Marcoussis qui avait abouti à la formation d'un gouvernement d'"union nationale" incluant l'opposition.
Le climat politique ivoirien est très tendu depuis la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (CEI) le 12 février par le président Laurent Gbagbo.
Annoncée pour lundi, la formation du cabinet du Premier ministre reconduit Guillaume Soro, chef de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), est bloquée depuis une semaine, l'opposition conditionnant son retour au "rétablissement immédiat" de la CEI.