Sortie musclée du général Philippe Mangou contre l’opposition, attaques en règles d’Affi N’guessan etc, Anne Désirée Oulotto, porte-parole principale du candidat Alassane Dramane Ouattara répond. Entretien.
M. AFFI N’GUESSAN lors d’une conférence de presse prononcée samedi a déclaré que ni la CEI, ni le gouvernement ne seront rétablis. Que répondez-vous ?
AO : Nous savions déjà que le FPI était inapte à gérer les affaires de l’Etat et à ramener la paix en Côte d’Ivoire, mais je dois malheureusement avouer qu’ils ont hélas une attitude et des réactions totalement suicidaires. Est-ce dû à leur ignorance ou à leur irresponsabilité ?
Il faut en tout cas qu’ils arrêtent de ruser avec les Ivoiriens et de se comporter comme des majeurs incapables.
La Côte d’Ivoire n’est pas la plantation de Laurent Gbagbo et de la minorité présidentielle pour que nous acceptions indéfiniment son dictat.
Le RHDP avec tous les partis politiques et les Ivoiriens épris de paix, continueront de se battre pour ramener le FPI à sa plus simple expression, et libérer notre pays du désordre, de la violence et de l’injustice.
Retenez tout simplement que le FPI s’entête à sortir de l’histoire par la petite porte.
La CEI sera rétablie dans ses droits, parce que toutes les forces vives de ce pays l’exigent avec le RHDP ; parce que le facilitateur, l’ONU, et tous les amis de la Côte d’Ivoire sont d’accord pour dire que la priorité, c’est la CEI et qu’elle doit donc être rétablie dans ces droits pour reprendre le processus là où le FPI l’a bloqué.
Le gouvernement ne peut être une priorité à quelques semaines de l’élection présidentielle.
La minorité présidentielle est donc isolée, et a malheureusement recours à la violence, aux menaces et à la dictature pour se maintenir au pouvoir.
C’est dangereux pour les Ivoiriens et pour la paix.
LP : Le FPI accuse le RHDP d’organiser une chasse aux militants FPI dans les zones CNO !
A O : ce sont là malheureusement des méthodes FPI que nous avons toujours décriées et dont nous ne saurions nous inspirer. Ces méthodes sont trop archaïques et rétrogrades.
Les responsables et militants du RDR et du RHDP ont heureusement pour la Côte d’Ivoire, une culture de la paix et du respect de l’autre.
LP : Affi a par ailleurs appelé à mettre le RHDP hors d’état de nuire !
AO : Vous n’allez quand même pas me dire que monsieur AFFI N’GUESSAN est un plaisantin !
C’est le FPI devenu trop fébrile et dangereux pour la cohésion sociale et le bien-être des Ivoiriens qu’il faut mettre hors d’état de nuire !
Regardez comment ce parti et sa minorité présidentielle sont en train d’emprisonner le pays dans une sphère totalement obscurcie par le délestage et où cohabitent pauvreté, insalubrité, eau contaminée, désordre, violence, déchets toxiques, injustice, exclusion, impudicité, racket, mensonge, détournements de fonds, non respect de la parole donnée…tristesse, désespoir etc.
LP : Quel commentaire faites-vous de la déclaration du chef d’Etat-Major des armées, Philippe Mangou qui accuse le RHDP de commettre des actes « odieux et irresponsables » ?
A O : Cette réaction du général Philippe Mangou n’est pas du tout rassurante pour tous les acteurs politiques et pour les Ivoiriens. L’Armée pour qui le Président OUATTARA a un très grand respect doit demeurer la grande muette. Ce n’est malheureusement pas rassurant que cette grande muette sorte de sa réserve pour faire des déclarations politiques.
Dans tous les cas, je ne crois pas que cette position du chef d’Etat-major soit celle de tous nos frères qui se sont engagés dans l’armée, la police ou la gendarmerie et se mettre au service de tous les Ivoiriens sans exclusive et de la Nation.
On est Ivoirien avant d’être militaire. Et ce que nous civils vivons comme drame en raison de la dictature et de l’incompétence du FPI n’épargne pas les militaires.
Le mieux-être que nous proposons aux Ivoiriens dans le programme de gouvernement de OUATTARA, aura, je puis vous l’assurer, un impact très positif sur les conditions de vie et de travail de nos frères FDS.
Le RDR et le RHDP n’ont jamais dit ni pensé accéder au pouvoir d’Etat par les armes. La preuve, c’est que nous exigeons la mise en place de la commission électorale indépendante.
Le CEMA doit savoir que nous aimons notre pays et que nous voulons seulement le sauver de l’iceberg vers lequel le FPI nous conduit dangereusement.
Nous avons avec OUATTARA l’expérience, la compétence, les valeurs humaines et la crainte de Dieu qui nous aiderons à ramener la paix, à sortir de la crise économique que nous vivons pour un mieux-être des Ivoiriens.
LP : N’avez-vous pas peur de vous mettre l’armée à dos ?
Nous devons faire confiance à notre armée ! N’oubliez pas que je suis moi-même enfant de militaire ! J’aime profondément l’armée ! OUATTARA a un grand respect pour l’armée, les FDS et mesure leur lourde responsabilité dans le processus de sortie de crise.
Je pense que l’armée doit jouer son rôle et ne peut se laisser en tout cas manipuler par une minorité soit-elle présidentielle.
Cette armée que je connais et qui m’a vue grandir mérite confiance et respect et doit donc demeurer républicaine.
LP : Le Rhdp va-t-il donc relâcher face aux menaces de tous genres ?
AO : Il est clair que le FPI est aujourd’hui mis à l’index par tous les Ivoiriens épris de paix, de justice et d’égalité et s’est définitivement illustré en dictateur et en ennemi de la Côte d’Ivoire.
Dès lors, le devoir appelle tous les Ivoiriens et nous devons comme un seul homme continuer notre lutte pour retirer à cette minorité présidentielle tout pouvoir décisionnel ; nous battre pour la réinstallation de la CEI, gage d’une élection présidentielle juste et transparente.
L’ennemi de la Côte d’Ivoire a encore de la voix ! La lutte continue !
Entretien réalisé par Coulibaly Brahima
M. AFFI N’GUESSAN lors d’une conférence de presse prononcée samedi a déclaré que ni la CEI, ni le gouvernement ne seront rétablis. Que répondez-vous ?
AO : Nous savions déjà que le FPI était inapte à gérer les affaires de l’Etat et à ramener la paix en Côte d’Ivoire, mais je dois malheureusement avouer qu’ils ont hélas une attitude et des réactions totalement suicidaires. Est-ce dû à leur ignorance ou à leur irresponsabilité ?
Il faut en tout cas qu’ils arrêtent de ruser avec les Ivoiriens et de se comporter comme des majeurs incapables.
La Côte d’Ivoire n’est pas la plantation de Laurent Gbagbo et de la minorité présidentielle pour que nous acceptions indéfiniment son dictat.
Le RHDP avec tous les partis politiques et les Ivoiriens épris de paix, continueront de se battre pour ramener le FPI à sa plus simple expression, et libérer notre pays du désordre, de la violence et de l’injustice.
Retenez tout simplement que le FPI s’entête à sortir de l’histoire par la petite porte.
La CEI sera rétablie dans ses droits, parce que toutes les forces vives de ce pays l’exigent avec le RHDP ; parce que le facilitateur, l’ONU, et tous les amis de la Côte d’Ivoire sont d’accord pour dire que la priorité, c’est la CEI et qu’elle doit donc être rétablie dans ces droits pour reprendre le processus là où le FPI l’a bloqué.
Le gouvernement ne peut être une priorité à quelques semaines de l’élection présidentielle.
La minorité présidentielle est donc isolée, et a malheureusement recours à la violence, aux menaces et à la dictature pour se maintenir au pouvoir.
C’est dangereux pour les Ivoiriens et pour la paix.
LP : Le FPI accuse le RHDP d’organiser une chasse aux militants FPI dans les zones CNO !
A O : ce sont là malheureusement des méthodes FPI que nous avons toujours décriées et dont nous ne saurions nous inspirer. Ces méthodes sont trop archaïques et rétrogrades.
Les responsables et militants du RDR et du RHDP ont heureusement pour la Côte d’Ivoire, une culture de la paix et du respect de l’autre.
LP : Affi a par ailleurs appelé à mettre le RHDP hors d’état de nuire !
AO : Vous n’allez quand même pas me dire que monsieur AFFI N’GUESSAN est un plaisantin !
C’est le FPI devenu trop fébrile et dangereux pour la cohésion sociale et le bien-être des Ivoiriens qu’il faut mettre hors d’état de nuire !
Regardez comment ce parti et sa minorité présidentielle sont en train d’emprisonner le pays dans une sphère totalement obscurcie par le délestage et où cohabitent pauvreté, insalubrité, eau contaminée, désordre, violence, déchets toxiques, injustice, exclusion, impudicité, racket, mensonge, détournements de fonds, non respect de la parole donnée…tristesse, désespoir etc.
LP : Quel commentaire faites-vous de la déclaration du chef d’Etat-Major des armées, Philippe Mangou qui accuse le RHDP de commettre des actes « odieux et irresponsables » ?
A O : Cette réaction du général Philippe Mangou n’est pas du tout rassurante pour tous les acteurs politiques et pour les Ivoiriens. L’Armée pour qui le Président OUATTARA a un très grand respect doit demeurer la grande muette. Ce n’est malheureusement pas rassurant que cette grande muette sorte de sa réserve pour faire des déclarations politiques.
Dans tous les cas, je ne crois pas que cette position du chef d’Etat-major soit celle de tous nos frères qui se sont engagés dans l’armée, la police ou la gendarmerie et se mettre au service de tous les Ivoiriens sans exclusive et de la Nation.
On est Ivoirien avant d’être militaire. Et ce que nous civils vivons comme drame en raison de la dictature et de l’incompétence du FPI n’épargne pas les militaires.
Le mieux-être que nous proposons aux Ivoiriens dans le programme de gouvernement de OUATTARA, aura, je puis vous l’assurer, un impact très positif sur les conditions de vie et de travail de nos frères FDS.
Le RDR et le RHDP n’ont jamais dit ni pensé accéder au pouvoir d’Etat par les armes. La preuve, c’est que nous exigeons la mise en place de la commission électorale indépendante.
Le CEMA doit savoir que nous aimons notre pays et que nous voulons seulement le sauver de l’iceberg vers lequel le FPI nous conduit dangereusement.
Nous avons avec OUATTARA l’expérience, la compétence, les valeurs humaines et la crainte de Dieu qui nous aiderons à ramener la paix, à sortir de la crise économique que nous vivons pour un mieux-être des Ivoiriens.
LP : N’avez-vous pas peur de vous mettre l’armée à dos ?
Nous devons faire confiance à notre armée ! N’oubliez pas que je suis moi-même enfant de militaire ! J’aime profondément l’armée ! OUATTARA a un grand respect pour l’armée, les FDS et mesure leur lourde responsabilité dans le processus de sortie de crise.
Je pense que l’armée doit jouer son rôle et ne peut se laisser en tout cas manipuler par une minorité soit-elle présidentielle.
Cette armée que je connais et qui m’a vue grandir mérite confiance et respect et doit donc demeurer républicaine.
LP : Le Rhdp va-t-il donc relâcher face aux menaces de tous genres ?
AO : Il est clair que le FPI est aujourd’hui mis à l’index par tous les Ivoiriens épris de paix, de justice et d’égalité et s’est définitivement illustré en dictateur et en ennemi de la Côte d’Ivoire.
Dès lors, le devoir appelle tous les Ivoiriens et nous devons comme un seul homme continuer notre lutte pour retirer à cette minorité présidentielle tout pouvoir décisionnel ; nous battre pour la réinstallation de la CEI, gage d’une élection présidentielle juste et transparente.
L’ennemi de la Côte d’Ivoire a encore de la voix ! La lutte continue !
Entretien réalisé par Coulibaly Brahima