Depuis la double dissolution de la Cei et du gouvernement par le président Gbagbo, militants des principaux partis de l'opposition politique manifestent, à l'appel de leurs leaders, dans plusieurs villes du pays pour demander le départ du pouvoir, du président Gbagbo qu'ils ne considèrent plus comme chef de l'Etat. Ces manifestions, on le sait, ont entraîné 5 morts le vendredi 19 février dernier à Gagnoa, après que les forces de l'ordre eurent ouvert le feu sur les manifestants, au motif que la marche n'aurait pas été autorisée. Mais malgré ces tueries, les militants du Rhdp demeurent plus que jamais mobilisés et annoncent pour cette semaine, d'autres manifestations encore plus grandes pour faire aboutir leur revendication. Sentant la situation lui échapper et la fin de son règne calamiteux approcher, le Fpi aurait donné, selon des sources infiltrées, des instructions fermes à ses militants afin de mettre à exécution, l'opération "La mort vaut mieux que la perte du pouvoir". Une opération qui, selon nos sources, se décline en trois étapes.
Un : "empêcher par tous les moyens, les militants du Rhdp de continuer à manifester dans les rues, en les y retrouvant ".
Deux : " Infiltrer la sécurité rapprochée des leaders du Rhdp afin de porter atteinte à leur intégrité physique ". Et cette mission aurait été confiée à la Fesci, aux mouvements de jeunes patriotes sévissant dans les " agoras " et autres " parlements".
Trois : "Pister, enlever et faire disparaître toutes les personnes dont l'opinion exprimée dans les journaux ou par le canal d'un autre média constitue un danger pour le pouvoir Fpi".
Cette autre mission aurait été confiée aux miliciens du Fpi et à certains agents des renseignements généraux, militants du Fpi purs et durs. Informés du contenu de cette opération, les militants du Rhdp, loin d'être inquiets, ont plutôt exprimé leur immense joie devant ce qu'ils appellent "la volonté du Fpi de nous aider à bouter Gbagbo hors du pouvoir d'Etat". Pour eux, non seulement ils resteront dans les rues jusqu'à ce que Gbagbo revienne sur ses décisions, mais si le Fpi les retrouve dans la rue, cela ne contribuera qu'à aggraver la situation et à faire partir rapidement ce parti du pouvoir. Du côté des militants du Fpi, l'on nous apprend que nul ne descendra dans les rues pour "défendre des dirigeants égoïstes qui ont passé 10 ans à s'enrichir et à s'empiffrer en oubliant ceux grâce à qui ils sont ce qu'ils sont aujourd'hui". "Personne n'ira affronter les militants de l'opposition dans les rues. Quand ils mangent, ils nous oublient et quand il s'agit d'offrir nos vies pour protéger leurs fortunes mal acquises, ils nous font appel. Qu'ils se débrouillent seuls cette fois-ci…". nous ont dit, écœurés, des jeunes patriotes rencontrés le samedi 20 février au "parlement" de Yopougon, de "Wakouboué".
PAUL KOUDOU
Un : "empêcher par tous les moyens, les militants du Rhdp de continuer à manifester dans les rues, en les y retrouvant ".
Deux : " Infiltrer la sécurité rapprochée des leaders du Rhdp afin de porter atteinte à leur intégrité physique ". Et cette mission aurait été confiée à la Fesci, aux mouvements de jeunes patriotes sévissant dans les " agoras " et autres " parlements".
Trois : "Pister, enlever et faire disparaître toutes les personnes dont l'opinion exprimée dans les journaux ou par le canal d'un autre média constitue un danger pour le pouvoir Fpi".
Cette autre mission aurait été confiée aux miliciens du Fpi et à certains agents des renseignements généraux, militants du Fpi purs et durs. Informés du contenu de cette opération, les militants du Rhdp, loin d'être inquiets, ont plutôt exprimé leur immense joie devant ce qu'ils appellent "la volonté du Fpi de nous aider à bouter Gbagbo hors du pouvoir d'Etat". Pour eux, non seulement ils resteront dans les rues jusqu'à ce que Gbagbo revienne sur ses décisions, mais si le Fpi les retrouve dans la rue, cela ne contribuera qu'à aggraver la situation et à faire partir rapidement ce parti du pouvoir. Du côté des militants du Fpi, l'on nous apprend que nul ne descendra dans les rues pour "défendre des dirigeants égoïstes qui ont passé 10 ans à s'enrichir et à s'empiffrer en oubliant ceux grâce à qui ils sont ce qu'ils sont aujourd'hui". "Personne n'ira affronter les militants de l'opposition dans les rues. Quand ils mangent, ils nous oublient et quand il s'agit d'offrir nos vies pour protéger leurs fortunes mal acquises, ils nous font appel. Qu'ils se débrouillent seuls cette fois-ci…". nous ont dit, écœurés, des jeunes patriotes rencontrés le samedi 20 février au "parlement" de Yopougon, de "Wakouboué".
PAUL KOUDOU