La 13è session ordinaire de la Conférence des chefs d'État et de gouvernement de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) s'est tenue samedi dernier à Ouagadougou en présence de six chefs d'État.
Dans son intervention, Charles Diby Koffi, président du Conseil des ministres de l'UEMOA a déploré le fort ralentissement en 2008 de l'activité économique, en liaison avec la crise financière, la hausse brutale des prix des denrées alimentaires et des cours du pétrole brut. « Les pays de l'UEMOA ont subi de plein fouet les effets de ces tensions sur les prix qui ont porté le taux d'inflation à des niveaux inédits depuis plus d'une décennie », a-t-il relevé, avant de poursuivre : « le taux d'inflation annuel moyen est ainsi passé à 7,4% contre 2,4% en 2007 », ajoutant que la crise financière internationale s'est muée en une crise économique, provoquant la récession dans de nombreux pays développés. Pour faire face aux effets de la crise économique, nos États, préconise Charles Koffi Diby, doivent s'engager à lutter dans la solidarité et réaffirmer le choix de l'intégration économique comme voie salutaire pour être moins exposés aux chocs exogènes. Pour sa part, le président burkinabé confirmera que l'année 2008 a été marquée par la triple crise alimentaire, énergétique et financière qui a secoué les économies des pays membres de l'UEMOA.
Des progrès encourageants
Le président en exercice de l'UEMOA n'a pas parlé que de la crise économique. Il a aussi évoqué le bilan de l'Union, quinze ans après sa création, qualifiant d'encourageants les progrès réalisés pour parvenir à une véritable complémentarité de nos économies. Au nombre des avancées, Blaise Compaoré a cité l'adoption des politiques communes en matière agricole, industrielle, minière, énergétique et environnementale ainsi que la mise en œuvre de programmes relatifs aux transports terrestres, aériens et maritimes, à la promotion de la femme et aux reformes de l'enseignement supérieur, contribuant à la réalisation des objectifs de l'Union.
Le programme économique régional
Celui-ci qui devrait coûter plus de 3000 milliards Fcfa pour la période 2006-2010, prendra en compte le financement de 63 projets (34 déjà en cours d'exécution) dans les domaines des infrastructures, de la bonne gouvernance, de la promotion du secteur privé, de la construction d'un appareil intégré et de la valorisation des ressources humaines.
E.N
Dans son intervention, Charles Diby Koffi, président du Conseil des ministres de l'UEMOA a déploré le fort ralentissement en 2008 de l'activité économique, en liaison avec la crise financière, la hausse brutale des prix des denrées alimentaires et des cours du pétrole brut. « Les pays de l'UEMOA ont subi de plein fouet les effets de ces tensions sur les prix qui ont porté le taux d'inflation à des niveaux inédits depuis plus d'une décennie », a-t-il relevé, avant de poursuivre : « le taux d'inflation annuel moyen est ainsi passé à 7,4% contre 2,4% en 2007 », ajoutant que la crise financière internationale s'est muée en une crise économique, provoquant la récession dans de nombreux pays développés. Pour faire face aux effets de la crise économique, nos États, préconise Charles Koffi Diby, doivent s'engager à lutter dans la solidarité et réaffirmer le choix de l'intégration économique comme voie salutaire pour être moins exposés aux chocs exogènes. Pour sa part, le président burkinabé confirmera que l'année 2008 a été marquée par la triple crise alimentaire, énergétique et financière qui a secoué les économies des pays membres de l'UEMOA.
Des progrès encourageants
Le président en exercice de l'UEMOA n'a pas parlé que de la crise économique. Il a aussi évoqué le bilan de l'Union, quinze ans après sa création, qualifiant d'encourageants les progrès réalisés pour parvenir à une véritable complémentarité de nos économies. Au nombre des avancées, Blaise Compaoré a cité l'adoption des politiques communes en matière agricole, industrielle, minière, énergétique et environnementale ainsi que la mise en œuvre de programmes relatifs aux transports terrestres, aériens et maritimes, à la promotion de la femme et aux reformes de l'enseignement supérieur, contribuant à la réalisation des objectifs de l'Union.
Le programme économique régional
Celui-ci qui devrait coûter plus de 3000 milliards Fcfa pour la période 2006-2010, prendra en compte le financement de 63 projets (34 déjà en cours d'exécution) dans les domaines des infrastructures, de la bonne gouvernance, de la promotion du secteur privé, de la construction d'un appareil intégré et de la valorisation des ressources humaines.
E.N