Bouaké a été le samedi 20 février, le théâtre de violentes manifestations. La préfecture, 4 véhicules de type 4x4 appartenant au corps préfectoral ont été calcinés et la Mairie saccagée. Récit des faits.
Des manifestants visiblement surexcités scandant ‘’ le pouvoir est dans la rue’’ se sont attaqués aux édifices de l’Etat, notamment la préfecture qu’ils ont incendiée avant de saccager la Mairie en l’absence du premier magistrat de la commune de Bouaké. Alors que les partis politiques issus du RHDP étaient en réunion ce samedi matin en vue de prendre des dispositions quant à la marche prévue pour demain mardi 23 février 2010, des vandales, sans leaders sont descendus dans les rues, barricadant toutes les artères principales de la ville, à l’aide de tables, briques, et pierres. Dans leur élan, ils ont attaqué à la préfecture de Bouaké qu’ils ont mise à feu après l’avoir pillée. 4 véhicules de type 4x4 t appartenant au corps préfectoral ont été incendiés. Le préfet de région et sa suite se sont repliés au secrétariat général des Forces Nouvelles pour leur sécurité. Les bureaux du maire Fanny Ibrahim et de ses administrés n’ont pas échappé à la furia des manifestants. Tout a été mis à sac. Des ordinateurs et climatiseurs emportés. Les vitres et portes de la salle de mariages ont été arrachées. Sur leur lancée, les manifestants ont saccagé près d’une quinzaine de bus. Même le tout puissant commandant Chérif Ousmane est resté impuissant face à cette marrée humaine. Néanmoins, les éléments de la compagnie Guépard ont pu récupérer certains appareils avec les vandales. Ces marcheurs estimés à plus de 2000 personnes scandaient aussi des slogans du genre « nous ne voulons plus de Gbagbo et de son complice Soro. Gbagbo voleur ». Dans l’après-midi de ce samedi, le secrétaire général des Forces Nouvelles Guillaume Soro, qui aurait rallié la capitale politique à Bouaké par voie routière, a eu une réunion de crise avec ses hommes de la branche armée pour « analyser la situation qui prévaut en ce moment à Bouaké et prendre d’éventuelles dispositions ». A Korhogo, les manifestants de cette cité ont mis le feu en la résidence du directeur national de campagne du candidat Laurent Gbagbo, le Dr. Issa Malick Coulibaly et au siège du Front populaire ivoirien (FPI) ce même samedi. Plusieurs manifestations du genre ont éclaté dans certaines régions du pays depuis cette affaire de dissolution de la CEI et qui a occasionné des pertes en vies humaines à Gagnoa et Divo.
Bosco de Paré
Des manifestants visiblement surexcités scandant ‘’ le pouvoir est dans la rue’’ se sont attaqués aux édifices de l’Etat, notamment la préfecture qu’ils ont incendiée avant de saccager la Mairie en l’absence du premier magistrat de la commune de Bouaké. Alors que les partis politiques issus du RHDP étaient en réunion ce samedi matin en vue de prendre des dispositions quant à la marche prévue pour demain mardi 23 février 2010, des vandales, sans leaders sont descendus dans les rues, barricadant toutes les artères principales de la ville, à l’aide de tables, briques, et pierres. Dans leur élan, ils ont attaqué à la préfecture de Bouaké qu’ils ont mise à feu après l’avoir pillée. 4 véhicules de type 4x4 t appartenant au corps préfectoral ont été incendiés. Le préfet de région et sa suite se sont repliés au secrétariat général des Forces Nouvelles pour leur sécurité. Les bureaux du maire Fanny Ibrahim et de ses administrés n’ont pas échappé à la furia des manifestants. Tout a été mis à sac. Des ordinateurs et climatiseurs emportés. Les vitres et portes de la salle de mariages ont été arrachées. Sur leur lancée, les manifestants ont saccagé près d’une quinzaine de bus. Même le tout puissant commandant Chérif Ousmane est resté impuissant face à cette marrée humaine. Néanmoins, les éléments de la compagnie Guépard ont pu récupérer certains appareils avec les vandales. Ces marcheurs estimés à plus de 2000 personnes scandaient aussi des slogans du genre « nous ne voulons plus de Gbagbo et de son complice Soro. Gbagbo voleur ». Dans l’après-midi de ce samedi, le secrétaire général des Forces Nouvelles Guillaume Soro, qui aurait rallié la capitale politique à Bouaké par voie routière, a eu une réunion de crise avec ses hommes de la branche armée pour « analyser la situation qui prévaut en ce moment à Bouaké et prendre d’éventuelles dispositions ». A Korhogo, les manifestants de cette cité ont mis le feu en la résidence du directeur national de campagne du candidat Laurent Gbagbo, le Dr. Issa Malick Coulibaly et au siège du Front populaire ivoirien (FPI) ce même samedi. Plusieurs manifestations du genre ont éclaté dans certaines régions du pays depuis cette affaire de dissolution de la CEI et qui a occasionné des pertes en vies humaines à Gagnoa et Divo.
Bosco de Paré
