Journée de samedi très chaude pour les militants du FPI et de la majorité présidentielle à Korhogo (585km d’Abidjan au nord de la Côte d’Ivoire) dans la cité du Poro. En effet, profitant d’une marche dit de protestation contre la double dissolution du gouvernement et de la commission électorale indépendante (CEI), les militants du RHDP, conduits par M. Laciné Koné, délégué départemental du RDR et responsable du directoire du RHDP, ont mis délibérément le feu au domicile de Dr. Coulibaly Issa Malick, directeur de cabinet adjoint du Chef de l’Etat et directeur départemental de campagne du candidat Laurent Gbagbo sis en zone industrielle, au siège du FPI sis à Soba et ont saccagé le domicile de Me Laciné Gon, un influent dignitaire du nord et militant du FPI et le siège de la direction départementale de campagne de Laurent Gbagbo sis au quartier Banaforo (la plantation de bananes en malinké) dirigé par Coulibaly Lazéni, directeur départemental de campagne adjoint. Selon des informations recoupées recueillies sur place par téléphone, les marcheurs se sont regroupés devant la sous-préfecture de Korhogo à Soba. De là, le cortège a fait mouvement vers l’avenue William Tolbert en passant devant la résidence de Me Laciné Gon pour mettre le cap sur la préfecture de korhogo, au rond point, à proximité de la mairie de la ville. Selon des sources dignes de foi, des marcheurs avaient attaché à la tête des banderoles réclamant la démission de Soro. Là, Le chef de fil, M. Koné lit son discours en présence du préfet de région. “Nous, population de Korhogo réunie au sein du RHDP condamnons avec la dernière énergie cette décision. Et exigeons le rétablissement de la CEI ; ne reconnaissons plus Gbagbo comme président ; exigeons des élections dans un bref délai et de mettre fin au délestage sur l`ensemble du pays et appelons tous les fils du nord et du département de Korhogo à faire bloc contre Laurent Gbagbo et le FPI”, En réaction le préfet rappelle aux marcheurs les engagements qu’ils ont pris.
“Vous avez pris l`engagement pour que tout se passe bien. Nous voulons le bonheur de tous les ivoiriens. Nous ferons en sorte que le pays connaisse dans un avenir proche un bonheur pour tous les ivoiriens La motion sera remise à qui de droit”. Sur ce, il met fin à la marche de protestation. Mais c’était mal connaître ses interlocuteurs qui en réalité n’ont causé aucun dégât pendant la marche pour faire croire au préfet qu’ils ont fait une marche civilisée. La suite était à venir. En effet, pendant que les marcheurs se dispersaient, les journalistes sur place apprennent que le siège du FPI à Soba est en feu. Des manifestants s’y sont rendus et y ont mis le feu. Après cette cible, cap est mis sur le siège de la direction départementale de campagne de Laurent Gbagbo à Banaforo. La bataille de Banaforo Selon des sources sur place à Korhogo, c’est une foule composée de jeunes gens furieux, avec des gourdins, des morceaux de bois, des couteaux, des bouteilles de carburant et une arme à feu qui se dirigeait vers le siège. Malheureusement pour eux, au siège tenu par M. Coulibaly Lazéni, les militants sont toujours présents pour avoir des informations sur le FPI, leur parti, et la nation. Face à cette menace, un des jeunes appelle M. Coulibaly Lazéni alors au CHR pour des problèmes de santé. Ce dernier ordonne aussitôt la résistance. Ce qu’exécutent les militants. “Les militants, les sympathisants et les jeunes gens du quartier se sont opposés de manière farouche aux vandales. Les militants qui étaient au siège se sont révoltés et une bagarre généralisée s’est engagée”, raconte un militant. Les assaillants du RDR, qui voulaient coûte que coûte brûler le siège de la direction de campagne, ont échoué face à la détermination des jeunes militants du FPI. Selon les témoins, deux coups de feu ont été entendus pour dissuader la résistance en vain. Toutefois, ils ont pu voler deux motos qui appartenaient à des visiteurs (01 moto de marque P50, Une autre de marque X ONE). Trois téléphones portables , des portes, des fenêtres, la toiture du siège a été endommagées. La pancarte est saccagée par les jets de pierres. En outre, ils ont emporté le tableau de la CIE du siège. Ayant échoué, ils mettent le cap sur le domicile du directeur national de campagne où il n’y avait malheureusement aucune résistance. Ici, ils ont vidé leur haine en brûlant tout sans laisser une seule aiguille. Non satisfaits de leur sale besogne, ils se ruent sur le domicile de Me Laciné Gon, au quartier 14, à l’aide de cailloux, de cocktail molotov. La garde rapprochée de Laciné Gon réagit. La lutte s’engage entre les deux parties quand le com-zone Fofié Kouakou des forces nouvelles et des éléments du centre de commandement intégré (CCI) arrivent. Les agresseurs reculent alors. Ils réussissent néanmoins à briser les vitres de la résidence sont cassées. Hier, dans l’après-midi, M. Coulibaly Mamourou, directeur départemental de campagne et adjoint au fédéral de Korhogo, a appelé les militants et sympathisants de la majorité présidentielle au calme et à la vigilance. “Ce qui s`est passé dépasse l`entendement humain. Les marches, le meeting et les réunions font partie de la démocratie. Mais que l`on profite d`une marche pour s`en prendre aux biens privés et publics n`est plus démocratique. Nous nous interrogeons sur les intentions réelles des marcheurs. Que les militants restent calmes et vigilants et surtout qu`ils ne répondent pas à la violence par la violence. Nous devons faire un effort de culture démocratique. Comme ça, les autres prendront de plus en plus peur de la force que nous développons sur le terrain”. Pour sa part, le DDC adjoint Coulibaly Lazeni dont le bureau a été saccagé et avec des traces de balles dans le plafond, a lancé le même appel. “Je demande le calme et je suis auprès des militants. J`ai sillonné certaines bases et sections pour réconforter les militants. Je ne pense pas qu`il puisse avoir des évènements aussi graves que ce que nous avons vécu hier. Une réunion sera convoquée pour informer chacun sur la conduite à suivre. J`accepterai mourir pour cette cause. C’est mon choix politique. J`espère qu`après la rencontre des leaders du RHDP avec Blaise Compaoré, le RDR et du PDCI s`aligneront pour que le processus puisse avancer”.
Coulibaly Zié Oumar
“Vous avez pris l`engagement pour que tout se passe bien. Nous voulons le bonheur de tous les ivoiriens. Nous ferons en sorte que le pays connaisse dans un avenir proche un bonheur pour tous les ivoiriens La motion sera remise à qui de droit”. Sur ce, il met fin à la marche de protestation. Mais c’était mal connaître ses interlocuteurs qui en réalité n’ont causé aucun dégât pendant la marche pour faire croire au préfet qu’ils ont fait une marche civilisée. La suite était à venir. En effet, pendant que les marcheurs se dispersaient, les journalistes sur place apprennent que le siège du FPI à Soba est en feu. Des manifestants s’y sont rendus et y ont mis le feu. Après cette cible, cap est mis sur le siège de la direction départementale de campagne de Laurent Gbagbo à Banaforo. La bataille de Banaforo Selon des sources sur place à Korhogo, c’est une foule composée de jeunes gens furieux, avec des gourdins, des morceaux de bois, des couteaux, des bouteilles de carburant et une arme à feu qui se dirigeait vers le siège. Malheureusement pour eux, au siège tenu par M. Coulibaly Lazéni, les militants sont toujours présents pour avoir des informations sur le FPI, leur parti, et la nation. Face à cette menace, un des jeunes appelle M. Coulibaly Lazéni alors au CHR pour des problèmes de santé. Ce dernier ordonne aussitôt la résistance. Ce qu’exécutent les militants. “Les militants, les sympathisants et les jeunes gens du quartier se sont opposés de manière farouche aux vandales. Les militants qui étaient au siège se sont révoltés et une bagarre généralisée s’est engagée”, raconte un militant. Les assaillants du RDR, qui voulaient coûte que coûte brûler le siège de la direction de campagne, ont échoué face à la détermination des jeunes militants du FPI. Selon les témoins, deux coups de feu ont été entendus pour dissuader la résistance en vain. Toutefois, ils ont pu voler deux motos qui appartenaient à des visiteurs (01 moto de marque P50, Une autre de marque X ONE). Trois téléphones portables , des portes, des fenêtres, la toiture du siège a été endommagées. La pancarte est saccagée par les jets de pierres. En outre, ils ont emporté le tableau de la CIE du siège. Ayant échoué, ils mettent le cap sur le domicile du directeur national de campagne où il n’y avait malheureusement aucune résistance. Ici, ils ont vidé leur haine en brûlant tout sans laisser une seule aiguille. Non satisfaits de leur sale besogne, ils se ruent sur le domicile de Me Laciné Gon, au quartier 14, à l’aide de cailloux, de cocktail molotov. La garde rapprochée de Laciné Gon réagit. La lutte s’engage entre les deux parties quand le com-zone Fofié Kouakou des forces nouvelles et des éléments du centre de commandement intégré (CCI) arrivent. Les agresseurs reculent alors. Ils réussissent néanmoins à briser les vitres de la résidence sont cassées. Hier, dans l’après-midi, M. Coulibaly Mamourou, directeur départemental de campagne et adjoint au fédéral de Korhogo, a appelé les militants et sympathisants de la majorité présidentielle au calme et à la vigilance. “Ce qui s`est passé dépasse l`entendement humain. Les marches, le meeting et les réunions font partie de la démocratie. Mais que l`on profite d`une marche pour s`en prendre aux biens privés et publics n`est plus démocratique. Nous nous interrogeons sur les intentions réelles des marcheurs. Que les militants restent calmes et vigilants et surtout qu`ils ne répondent pas à la violence par la violence. Nous devons faire un effort de culture démocratique. Comme ça, les autres prendront de plus en plus peur de la force que nous développons sur le terrain”. Pour sa part, le DDC adjoint Coulibaly Lazeni dont le bureau a été saccagé et avec des traces de balles dans le plafond, a lancé le même appel. “Je demande le calme et je suis auprès des militants. J`ai sillonné certaines bases et sections pour réconforter les militants. Je ne pense pas qu`il puisse avoir des évènements aussi graves que ce que nous avons vécu hier. Une réunion sera convoquée pour informer chacun sur la conduite à suivre. J`accepterai mourir pour cette cause. C’est mon choix politique. J`espère qu`après la rencontre des leaders du RHDP avec Blaise Compaoré, le RDR et du PDCI s`aligneront pour que le processus puisse avancer”.
Coulibaly Zié Oumar