PARIS - La France appelle à "préserver les acquis du processus de paix" en Côte d'Ivoire, après des heurts qui ont fait cinq morts vendredi, et exhorte les acteurs ivoiriens au dialogue et à la responsabilité, a affirmé lundi le Quai d'Orsay.
"Nous en appelons au sens du dialogue et de la responsabilité des acteurs ivoiriens afin de préserver les acquis du processus de paix et de prévenir, à la lumière des graves incidents des derniers jours, toute nouvelle violence et montée de tensions", a dit le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero, interrogé sur l'ancienne colonie française.
La France recommande aux acteurs ivoiriens "de trouver une issue consensuelle afin de pouvoir retrouver au plus tôt la dynamique permettant de disposer d'une liste électorale définitive et d'aller rapidement aux élections", a-t-il ajouté.
L'impasse actuelle est née de la dissolution, le 12 février, du gouvernement et de la commission électorale indépendante (CEI) par le président Laurent Gbagbo. Depuis une semaine, des opposants manifestent dans le pays. Cinq personnes sont mortes vendredi à Gagnoa (centre-ouest) lors de la répression d'une manifestation par les forces de l'ordre.
La formation du cabinet de Guillaume Soro, chef de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), a été bloquée par l'opposition qui conditionne son retour au "rétablissement immédiat" de la CEI, accusée par le camp Gbagbo de "fraude" sur la liste des votants.
Ces développements ont renvoyé à une date indéfinie le scrutin présidentiel, censé clore une crise née d'un coup d'Etat manqué en 2002, qui a coupé le pays en deux.
"Nous en appelons au sens du dialogue et de la responsabilité des acteurs ivoiriens afin de préserver les acquis du processus de paix et de prévenir, à la lumière des graves incidents des derniers jours, toute nouvelle violence et montée de tensions", a dit le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero, interrogé sur l'ancienne colonie française.
La France recommande aux acteurs ivoiriens "de trouver une issue consensuelle afin de pouvoir retrouver au plus tôt la dynamique permettant de disposer d'une liste électorale définitive et d'aller rapidement aux élections", a-t-il ajouté.
L'impasse actuelle est née de la dissolution, le 12 février, du gouvernement et de la commission électorale indépendante (CEI) par le président Laurent Gbagbo. Depuis une semaine, des opposants manifestent dans le pays. Cinq personnes sont mortes vendredi à Gagnoa (centre-ouest) lors de la répression d'une manifestation par les forces de l'ordre.
La formation du cabinet de Guillaume Soro, chef de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), a été bloquée par l'opposition qui conditionne son retour au "rétablissement immédiat" de la CEI, accusée par le camp Gbagbo de "fraude" sur la liste des votants.
Ces développements ont renvoyé à une date indéfinie le scrutin présidentiel, censé clore une crise née d'un coup d'Etat manqué en 2002, qui a coupé le pays en deux.