La marche de protestation contre la double dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (Cei) organisée, samedi dernier à Issia, par les partisans du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), s'est soldée par 25 arrestations, 3 policiers blessés, la voiture de commandement du commissariat endommagé. Plusieurs munitions notamment des cartouches de calibres 12 ont été saisies sur des manifestants.
C'est que, les houphouétistes d'Issia à l'instar de leurs ''camarades'' des autres villes du pays ont manifesté leur désir d'organiser une gigantesque marche, samedi, avec cinq sit-in et un grand rassemblement à la place de la préfecture. La veille, vendredi donc, le préfet du département, Ossey Achi, avait reçu les leaders locaux conduits par un certain Sylla Djibril. Il a été finalement décidé en présence des commissaires et chefs de brigade de la ville que la marche est purement annulée. Aux dires du commissaire Tchétché Gnahoré, commissaire principal du commissariat d'Issia, l'annulation de la marche a été décidée de commun accord avec les quatre responsables locaux du Rhdp. Grande fut donc la surprise des forces de l'ordre de voir, bien, samedi avant 8 heures, un regroupement devant l'hôpital général. La marche avait ainsi été maintenue, à l'insu des autorités préfectorales et policières. Le commissaire Tchetché et ses hommes ont tenté de dissuader les organisateurs de marcher, conformément à l'accord obtenu la veille à la préfecture. Les discussions malheureusement n'ont rien donné et très vite, on a assisté à une dégradation de la situation. Les manifestants, résistants, ont buté sur un dispositif dressé par les forces. Ces dernières ont vite bénéficié du soutien de la compagnie mobile de la gendarmerie et de la préfecture de police de Daloa. Tous les quartiers, ou presque, de la cité du Rocher se sont progressivement transformé en un vaste champ de bataille, marqué par une chasse à l'homme. Toutefois, de nombreux insurgés déterminés à braver les gaz lacrymogènes ont maintenu l'écart entre eux et les agents des forces de l'ordre par des jets de pierres et autres projectiles. Ces projectiles ont fait trois blessés dans les rangs des policiers. Des munitions de calibres 12 saisies par la police en l'occurrence lui ont fait dire, au terme de la bataille, que les marcheurs étaient armés. Les 25 individus interpellés sont au violon de la police en attendant d'être déférés au tribunal de Daloa.
Michel Séri à Issia
C'est que, les houphouétistes d'Issia à l'instar de leurs ''camarades'' des autres villes du pays ont manifesté leur désir d'organiser une gigantesque marche, samedi, avec cinq sit-in et un grand rassemblement à la place de la préfecture. La veille, vendredi donc, le préfet du département, Ossey Achi, avait reçu les leaders locaux conduits par un certain Sylla Djibril. Il a été finalement décidé en présence des commissaires et chefs de brigade de la ville que la marche est purement annulée. Aux dires du commissaire Tchétché Gnahoré, commissaire principal du commissariat d'Issia, l'annulation de la marche a été décidée de commun accord avec les quatre responsables locaux du Rhdp. Grande fut donc la surprise des forces de l'ordre de voir, bien, samedi avant 8 heures, un regroupement devant l'hôpital général. La marche avait ainsi été maintenue, à l'insu des autorités préfectorales et policières. Le commissaire Tchetché et ses hommes ont tenté de dissuader les organisateurs de marcher, conformément à l'accord obtenu la veille à la préfecture. Les discussions malheureusement n'ont rien donné et très vite, on a assisté à une dégradation de la situation. Les manifestants, résistants, ont buté sur un dispositif dressé par les forces. Ces dernières ont vite bénéficié du soutien de la compagnie mobile de la gendarmerie et de la préfecture de police de Daloa. Tous les quartiers, ou presque, de la cité du Rocher se sont progressivement transformé en un vaste champ de bataille, marqué par une chasse à l'homme. Toutefois, de nombreux insurgés déterminés à braver les gaz lacrymogènes ont maintenu l'écart entre eux et les agents des forces de l'ordre par des jets de pierres et autres projectiles. Ces projectiles ont fait trois blessés dans les rangs des policiers. Des munitions de calibres 12 saisies par la police en l'occurrence lui ont fait dire, au terme de la bataille, que les marcheurs étaient armés. Les 25 individus interpellés sont au violon de la police en attendant d'être déférés au tribunal de Daloa.
Michel Séri à Issia
