Folle journée, hier, dans la cité du défunt maire, Frédéric Guédé Guina, la manifestation des militants du Rhdp a été sauvagement réprimée par les corps habillés. Le bilan est triste: 2 morts.
Le sang a encore coulé, hier, dans la Cité des Antilopes. La manifestation de l’opposition regroupée au sein du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) a été violemment réprimée par les forces de l’ordre. Le bilan est lourd. 3 morts et plusieurs blessés. Sanogo Zakaria, Koné Laciné et Kouyaté Laciné sont restés sur le macadam. Le premier, chauffeur de son état qui n’était pas manifestant, a été abattu à la gare routière. Les deux autres, selon une source médicale, ont été tués par balles et suite à des tortures. Tout a commencé très tôt dans la matinée. Avant le lever du jour, les jeunes de l’opposition ont érigé de nombreuses barricades sur les principales artères des quartiers sud de la ville empêchant toute circulation. Notamment, sur le long du boulevard de l’Indépendance qui passe devant la grande mosquée de Daloa. Les pneus et autres objets ont été mis à feu. Les forces de l’ordre sont aussitôt intervenues pour faire front aux manifestants. Elles ont usé d’abord de gaz lacrymogène puis de balles réelles. La manifestation a fait tâche d’huile pour atteindre les autres quartiers de la commune. Paralysant ainsi toutes les activités socio-économiques. Les transporteurs ont tout arrêté. Les établissements financiers de peur d’être pris pour cibles ont baissé pavillon. Les cours ont été fortement perturbés dans les établissements scolaires. En un mot. La ville a cessé de respirer, étouffée par les gaz lacrymogènes. Vers 10 heures, les événements prennent une allure dramatique avec l’utilisation par les forces de l’ordre sur le théâtre des opérations de balles réelles. L’on dénombre alors les premiers blessés. Vers midi, les manifestants se replient. Touré Djakaridja (bras fracturé), Koné Amara (jambe fracturée), Diarrassouba Daouda (blessé par balles), Yaya Doumbia (jambe fracturée), un Mauritanien est blessé alors qu’il était dans sa boutique, Un certain Rodja (blessé par balle à la poitrine), son cas est alarmant. Au moment où nous mettions sous presse, la ville était encore dans la paralysie totale.
A. Tiéfi
Le sang a encore coulé, hier, dans la Cité des Antilopes. La manifestation de l’opposition regroupée au sein du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) a été violemment réprimée par les forces de l’ordre. Le bilan est lourd. 3 morts et plusieurs blessés. Sanogo Zakaria, Koné Laciné et Kouyaté Laciné sont restés sur le macadam. Le premier, chauffeur de son état qui n’était pas manifestant, a été abattu à la gare routière. Les deux autres, selon une source médicale, ont été tués par balles et suite à des tortures. Tout a commencé très tôt dans la matinée. Avant le lever du jour, les jeunes de l’opposition ont érigé de nombreuses barricades sur les principales artères des quartiers sud de la ville empêchant toute circulation. Notamment, sur le long du boulevard de l’Indépendance qui passe devant la grande mosquée de Daloa. Les pneus et autres objets ont été mis à feu. Les forces de l’ordre sont aussitôt intervenues pour faire front aux manifestants. Elles ont usé d’abord de gaz lacrymogène puis de balles réelles. La manifestation a fait tâche d’huile pour atteindre les autres quartiers de la commune. Paralysant ainsi toutes les activités socio-économiques. Les transporteurs ont tout arrêté. Les établissements financiers de peur d’être pris pour cibles ont baissé pavillon. Les cours ont été fortement perturbés dans les établissements scolaires. En un mot. La ville a cessé de respirer, étouffée par les gaz lacrymogènes. Vers 10 heures, les événements prennent une allure dramatique avec l’utilisation par les forces de l’ordre sur le théâtre des opérations de balles réelles. L’on dénombre alors les premiers blessés. Vers midi, les manifestants se replient. Touré Djakaridja (bras fracturé), Koné Amara (jambe fracturée), Diarrassouba Daouda (blessé par balles), Yaya Doumbia (jambe fracturée), un Mauritanien est blessé alors qu’il était dans sa boutique, Un certain Rodja (blessé par balle à la poitrine), son cas est alarmant. Au moment où nous mettions sous presse, la ville était encore dans la paralysie totale.
A. Tiéfi