Comme annoncé, les populations de la ville de Soubré et ses environs ont manifesté hier aussi pour protester contre les décisions de Laurent Gbagbo. Ils l'ont fait savoir au préfet du département auprès de qui elles ont d'ailleurs déposé une motion.
La vague de protestation contre les décisions de Laurent Gbagbo se poursuit donc tant à l'intérieur du pays que dans la capitale économique Abidjan. Les populations de Soubré (Sud-ouest) ont emboité le pas hier à celles de Gagnoa, en manifestant dans la ville qu'ils ont totalement bloquée pendant des heures. Les populations disaient haut et fort qu'elles en avaient marre de "la façon cavalière dont Gbagbo gère l'avenir de la Côte d'Ivoire à travers ses décisions controversées". Des centaines, voire des milliers d'hommes et de femmes, qui ont envahi pendant des heures les artères principales de la ville, ont tenu en respect les quelques éléments des Forces de l'ordre déployés, pour "l'encadrement". Les autres activités de la ville étant bloquées. C'est aux environs de midi que ces populations mécontentes sont arrivées à la préfecture où les attendaient le préfet Georges Gombagui et quelques chefs de service. C'est le député Nétro qui a lu la motion de protestation avant de la remettre au préfet. Dans cette motion, les populations ont déploré la manière dont Laurent Gbagbo fait toujours blocage au processus électoral. " Laurent Gbagbo est le seul obstacle à la marche de la Côte d'Ivoire ", ont-elles fait savoir. Pour sa part, le Préfet Gombagui a reconnu le droit des populations à manifester pour marquer leur mécontentement, mais il a demandé que cela se fasse dans le respect des Institutions et représentations de l'Etat. Il a fait savoir qu'il faut préserver les acquis de l'Etat, parce que demain, les manifestants pourraient être au pouvoir et auraient aussi à s'appuyer sur les mêmes acquis. La marche s'est bien passée sans accroc, même si la veille, des délégations des élus et chefs coutumiers proches du régime FPI ont approché le préfet pour lui demander de faire annuler la marche. Le préfet leur a expliqué qu'il n'avait pas cette prérogative de s'opposer à l'expression de la population, mais plutôt à canaliser les manifestations pour ne pas qu'elles débordent.
Eddy PEHE
La vague de protestation contre les décisions de Laurent Gbagbo se poursuit donc tant à l'intérieur du pays que dans la capitale économique Abidjan. Les populations de Soubré (Sud-ouest) ont emboité le pas hier à celles de Gagnoa, en manifestant dans la ville qu'ils ont totalement bloquée pendant des heures. Les populations disaient haut et fort qu'elles en avaient marre de "la façon cavalière dont Gbagbo gère l'avenir de la Côte d'Ivoire à travers ses décisions controversées". Des centaines, voire des milliers d'hommes et de femmes, qui ont envahi pendant des heures les artères principales de la ville, ont tenu en respect les quelques éléments des Forces de l'ordre déployés, pour "l'encadrement". Les autres activités de la ville étant bloquées. C'est aux environs de midi que ces populations mécontentes sont arrivées à la préfecture où les attendaient le préfet Georges Gombagui et quelques chefs de service. C'est le député Nétro qui a lu la motion de protestation avant de la remettre au préfet. Dans cette motion, les populations ont déploré la manière dont Laurent Gbagbo fait toujours blocage au processus électoral. " Laurent Gbagbo est le seul obstacle à la marche de la Côte d'Ivoire ", ont-elles fait savoir. Pour sa part, le Préfet Gombagui a reconnu le droit des populations à manifester pour marquer leur mécontentement, mais il a demandé que cela se fasse dans le respect des Institutions et représentations de l'Etat. Il a fait savoir qu'il faut préserver les acquis de l'Etat, parce que demain, les manifestants pourraient être au pouvoir et auraient aussi à s'appuyer sur les mêmes acquis. La marche s'est bien passée sans accroc, même si la veille, des délégations des élus et chefs coutumiers proches du régime FPI ont approché le préfet pour lui demander de faire annuler la marche. Le préfet leur a expliqué qu'il n'avait pas cette prérogative de s'opposer à l'expression de la population, mais plutôt à canaliser les manifestations pour ne pas qu'elles débordent.
Eddy PEHE