L'histoire recommence en Côte d'Ivoire. Tragiquement. Après le charnier de Yopougon et ses 57 corps, les tueries de décembre 2000 et de janvier 2001, les escadrons de la mort et les tueries de mars 2004 (au moins 120 opposants tués par les forces régulières et parallèles, selon l'Onu), la Côte d'Ivoire renoue avec les tueries politiques. Sur le tableau statistique, Gagnoa trône en peloton de tête : cinq morts le vendredi passé. Tous tués par balles, par les forces de l'ordre, à en croire des témoignages de manifestants qui ont dénoncé l'usage de balles réelles.
Hier, le compteur macabre a encore tourné. A Abobo (un mort) et à Daloa (trois morts). Combien de morts faudra-t-il pour que les autorités consentent à prendre en compte les pleurs de ces hommes et femmes qui, depuis le 12 février (date de la décision controversée de Laurent Gbagbo) descendent dans les rues un peu partout en Côte d'Ivoire, pour dénoncer l'arbitraire ?
P. B
Hier, le compteur macabre a encore tourné. A Abobo (un mort) et à Daloa (trois morts). Combien de morts faudra-t-il pour que les autorités consentent à prendre en compte les pleurs de ces hommes et femmes qui, depuis le 12 février (date de la décision controversée de Laurent Gbagbo) descendent dans les rues un peu partout en Côte d'Ivoire, pour dénoncer l'arbitraire ?
P. B