Mme Moussokoura Konaté
(mère de Koné Nohoua) :
« Un crime ne reste
jamais impuni »
« Mon fils est mort. C’est déjà fait. Je ne peux que m’en remettre à Dieu. Pour moi, c’est la situation que nous vivons qui l’a voulu ainsi. Je ne peux que m’en remettre à Dieu et aux leaders politiques. Il est vrai que la situation est ce qu’elle est. Mais c’est difficile de voir mourir un enfant qu’on a porté dans son sein, qu’on a mis au monde et qu’on a élevé. Ce qui est insupportable, c’est de le voir partir ainsi au moment où on doit profiter de lui. A ceux qui ont tiré sur mon fils, je tiens à leur dire qu’un crime ne reste jamais impuni. C’est sur les animaux qu’on tire ainsi. On ne peut délibérément ôter la vie à son semblable comme si c’était un animal. Moi, je m’en remets à Dieu… (Elle éclate en sanglots). »
Koné Karna
(grand frère de Koné Nohoua) :
« C’est un acte ignoble qui appelle à la vengeance»
« Mon petit frère a participé à la marche. La marche a été dispersée par la police. Il cherchait à regagner la maison. C’est sur le chemin du retour que ses camarades et lui sont tombés dans une embuscade tendue par les gendarmes qui sont venus. Ces derniers ont commencé à tirer à balles réelles sur eux. Mon petit frère a reçu dans un premier temps, une balle à la cuisse. Ses amis ont essayé de le secourir. Mais, ils essuyaient les tirs des gendarmes qui s’approchaient d’eux. Ils ont été obligés de l’abandonner. Il a été rattrapé par les gendarmes. L’un d’entre eux a visé son pubis et a tiré à bout portant. C’est ce coup qui lui a été fatal. Pour moi, c’est un acte ignoble qui risque de nous faire plonger de vengeance en vengeance. Aujourd’hui, mon combat n’est plus le même. Car je suis une victime. C’est déplorable. Une marche est autorisée en démocratie. On ne peut pas délibérément tirer sur des gens. Les forces de l’ordre disposent d’autres moyens pour contenir des manifestants. C’est vraiment déplorable. »
Recueillis par JCC
(mère de Koné Nohoua) :
« Un crime ne reste
jamais impuni »
« Mon fils est mort. C’est déjà fait. Je ne peux que m’en remettre à Dieu. Pour moi, c’est la situation que nous vivons qui l’a voulu ainsi. Je ne peux que m’en remettre à Dieu et aux leaders politiques. Il est vrai que la situation est ce qu’elle est. Mais c’est difficile de voir mourir un enfant qu’on a porté dans son sein, qu’on a mis au monde et qu’on a élevé. Ce qui est insupportable, c’est de le voir partir ainsi au moment où on doit profiter de lui. A ceux qui ont tiré sur mon fils, je tiens à leur dire qu’un crime ne reste jamais impuni. C’est sur les animaux qu’on tire ainsi. On ne peut délibérément ôter la vie à son semblable comme si c’était un animal. Moi, je m’en remets à Dieu… (Elle éclate en sanglots). »
Koné Karna
(grand frère de Koné Nohoua) :
« C’est un acte ignoble qui appelle à la vengeance»
« Mon petit frère a participé à la marche. La marche a été dispersée par la police. Il cherchait à regagner la maison. C’est sur le chemin du retour que ses camarades et lui sont tombés dans une embuscade tendue par les gendarmes qui sont venus. Ces derniers ont commencé à tirer à balles réelles sur eux. Mon petit frère a reçu dans un premier temps, une balle à la cuisse. Ses amis ont essayé de le secourir. Mais, ils essuyaient les tirs des gendarmes qui s’approchaient d’eux. Ils ont été obligés de l’abandonner. Il a été rattrapé par les gendarmes. L’un d’entre eux a visé son pubis et a tiré à bout portant. C’est ce coup qui lui a été fatal. Pour moi, c’est un acte ignoble qui risque de nous faire plonger de vengeance en vengeance. Aujourd’hui, mon combat n’est plus le même. Car je suis une victime. C’est déplorable. Une marche est autorisée en démocratie. On ne peut pas délibérément tirer sur des gens. Les forces de l’ordre disposent d’autres moyens pour contenir des manifestants. C’est vraiment déplorable. »
Recueillis par JCC