Le Rhdp a de beaux jours devant lui dans la cité des agoutis. A quelques jours d’intervalles, les populations ont repris la rue pour crier leur ras-le-bol suite aux récentes mesures impopulaires du régime concernant la dissolution de la Cei et du gouvernement. Hier, elles ont encore remis le couvert. Dès 6h du matin, les populations de Toumodi ont commencé à se mettre par petits groupes dans les sous-quartiers avant de converger au centre-ville. Sur la route nationale qui relie l’autoroute du nord à la capitale politique, trois bâches et un podium ont été dressés. Selon un habitant joint au téléphone, pendant quelques heures, la ville a tourné au ralenti. Le commerce a fermé à l’exception des pharmacies et des boulangeries. Pour réussir le pari de la marrée humaine, les organisateurs de la marche ont fait appel aux douze villages de la commune. C’est donc un monde compact qui s’est retrouvé au carrefour « Samba ». « Nous sommes fatigués, nous voulons nos cartes nationalité d’identité pour aller aux élections. Nous n’avons pas d’eau et pas d’électricité à Toumodi, c’est dire que nous avons reculé de 60 ans », a indiqué à l’assistance, Mme Tamini Adjoua N’go, directeur départemental du candidat Alassane Dramane Ouattara. Puis, elle a expliqué que les premières victimes de la crise sont les femmes.
Pour sa part, Niangoin Frédéric, délégué départemental du Pdci-Rda (commune 1 par intérim) a déclaré que l’opposition se dresse contre la confiscation du pouvoir par Laurent Gbagbo. La marche de protestation qui a débuté après ce mini meeting s’est achevée devant la préfecture. Coulibaly Brahima
Pour sa part, Niangoin Frédéric, délégué départemental du Pdci-Rda (commune 1 par intérim) a déclaré que l’opposition se dresse contre la confiscation du pouvoir par Laurent Gbagbo. La marche de protestation qui a débuté après ce mini meeting s’est achevée devant la préfecture. Coulibaly Brahima
